Continuer, pas recommencer, continuer sa vie après un deuil, ne doit pas être facile.
Je ne saurais pas parler par expérience, puisque mon épouse est seulement décédée ce 12 octobre, 8 semaines.
Mais je me doute qu'il y aura toujours tendance à comparer, et qu'on mette sur un piédestal la personne disparue et de ne pas voir ses défauts.
Tout à fait logique.
Voici ce que j'ai lu, sans doute sur ce forum
Oui, c’est vrai, il y aura un « avant » et un « après ».
L’ "avant " nous le couvrirons du regard, le bercerons de souvenirs, l’enjoliverons s’il le faut, nous en servirons de bouée de secours éventuellement, bref il est en nous à jamais.
L’ "après " est une grande question, une énorme peur, et pourtant cet " après " sera doux " il faut juste ne pas le perdre de vue ".
Et c’est tellement vrai. Parvenir à vivre avec la douceur de l’ "avant " et la promesse de l’ "après ".
" Le deuil, c’est mettre le défunt " à sa juste place ". Pas trop loin, car il n’est pas possible de tourner la page, mais pas trop près non plus, car il faut parvenir à s’assumer en restant l’héritier de ce qui a été vécu ensemble. "
Je me doute, à nouveau, que cela ne doit pas être aisé et que la compagne doit avoir toutes les qualités ... et que nous, nous devons faire un sacré effort