Bonjour Vivie,
Le début de ton histoire ressemble à la mienne : cancer qui se déclare en 2001 (mon mari n'avait que 48 ans alors) dont nous le pensions guéri, puis en avril 2010 l'horrible nouvelle, la récidive qui va nous arracher l'un à l'autre, 8 mois plus tard, le 5 décembre 2010...
25 ans de bonheur réduits à rien (nous allions les fêter en février....)
Pas d'enfants hélas..
Une vie qui est devenue un immense désert
Une famille (la sienne que je croyais également mienne) nombreuse mais bien peu à l'écoute pour ne pas dire plus..., hormis un cousin qui me soutient comme il peut.
Alors comment vivre ou survivre quand on n'a plus rien ? A quoi, à qui se raccrocher ? Pour moi,
A mon gros toutou, ma Fanny, un peu fofolle, mais qui remplit de sa présence exubérante ma maison si vide. Mon bébé d'amour, comme je l'appelle, dernier et merveilleux cadeau de mon mari (sans doute pour me préserver encore, pour que je ne sois pas complètement seule après; tout en se battant jusqu'au bout, il avait certainement pressenti son départ...)
Et aussi se tourner vers les autres, vers tous ceux qui, comme moi, sont seuls, isolés, âgés, malades ou malheureux. Donner du bonheur, c'est aussi en recevoir.
J'épouse totalement ce que te dit Pascale : le vide n'est pas en nous mais autour de nous car nos amours vivent à jamais dans nos coeurs et c'est bien ce qui nous aide à tenir debout.
Plein de courage et de douces pensées, Vivie, et des bisous à ton petit loup.
Christine