Bonsoir à vous qui me lirez,
J'ai beaucoup travaillé ce matin, mécaniquement mais je me suis occupée, c'est le principal.
De retour à la maison, je suis repartie faire mes courses, j'avais oublié ma liste ce matin. A mon retour et après avoir rangé, j'ai bricolé un peu au jardin, à 18h j'ai estimé qu'il était temps d'aller vider la boîte mail et écrire un peu pour continuer à faire diversion à cette peine qui me colle à la peau et dans la tête.
Hier soir je suis allée faire acte de présence au pot de départ en retraite d'un collègue que je connais de longue date et que je considère comme un ami, je suis repartie assez vite car je m'y sentais étrangère dans un monde étranger. Comment ne pas avoir l'air revêche quand en vérité on est d'une tristesse à mourir ? je crois être partie par pudeur, pour ne pas entendre rire toute la soirée, trop de décalage, et pour ne pas rentrer à la nuit car cette perspective me terrifiait. Je sais que mon ami comprendra, il se rend compte de l'effort que j'ai dû fournir rien que pour répondre à son invitation.
Daniel devait être à mes côtés quand je suis rentrée car la soirée avait lieu dans Bordeaux, un quartier que je ne connais pas du tout avec des bus, des trams, des cyclistes qui déboulent de partout. Seule au volant je lui demandais son aide, et j'ai ramené mon véhicule sans dommages, bien que j'aie été très inquiète durant tout le trajet. De retour chez nous hier soir, je me suis forcée pour manger un petit quelque chose qui a eu du mal à passer, puis j'ai préparé mes affaires pour le lendemain matin et tourné un peu dans la maison. Trouver le sommeil n'a pas été une mince affaire mais je m'en tire avec la moyenne, entre 4 et 5 heures.
Cette expérience confirme ce que je pensais, je n'ai éprouvé aucun plaisir à me rendre à cette célébration de fin de carrière sauf celui du devoir d'amitié accompli, c'est toujours çà.
Je vous souhaite à tou(te)s une fin de journée paisible et une nuit reposante,
Portez vous bien, prenez soin de vous,
Marie