Je suis d'accord avec Qiguan, durant les premières étapes de deuil, on a tendance à se dire: "Je n'y arriverrai pas"-non seulement à suivre le cheminement naturel du deuil, qui implique une infinie patience et une ténacité dont nous nous serrions crues incapables, mais aussi pour accomplir les actes du quotidien, surtout lorsqu'ils demandent une certaine energie, physique ou mentale. Et pourtant, oui, il y a en nous des ressources de force que nous ignorions avant de vivre un tel drame; j'ai compris, il y a déjà longtemps, que ces ressources étaient en nous à l'état latent, au cas où elles auraient besoin de se reveiller un jour, pour nous obliger à continuer, tout simplement, un pas après l'autre. Tout le monde vit, hélas, des drames personnels, dont l'un des plus douloureux est le deuil d'un être très cher. Notre cerveau est programmé pour pouvoir les supporter malgrès tout, et continuer à vivre. On sais d'instinct ce qu'il convient de faire, même si c'est très dur. Tu trouve l'energie d'agir comme tu le fais, pour toi, pour lui,
Le temps, dans le sens du climat, des saisons...je suppose que beaucoup d'entre nous ont connu, ou connaissent les repercutions qu'il peux avoir sur le moral, durant le deuil d'un grand amour. Certains sont encore plus tristes lors des saisons froides, d'autres le sont quand le temps est au beau fixe, parce-qu'il contraste trop avec leur état d'esprit. Chacun réagit à sa manière. Je dois dire que pendant les premières années qui ont suivi mon premier deuil, je n'apprèciais que l'automne et l'hiver, sans doute parce-que ces saisons correspondaient à ce que j'èprouvais alors. Le temps ensoleillé me mettait mal à l'aise. A présent-bien que j'aime toujours l'hiver, , c'est une préference que j'ai depuis toujours, pour des raisons plus positives-j'apprècie ègalement les autres saisons.
Dans ce domaine comme dans tant d'autres, chacun réagit plus ou moins différemment, mais le fond reste le même. Nos réactions face au temps du moment évoluent ..au fil du temps, justement. Il y a bien un rapport entre les deux, pourtant ce mot, bien qu'ayant la même orthographe, n'ont pas le même sens...mais il y a bien un lien, selon ce que nous èprouvons.
Je t'embrasse
