Bonsoir Marie-Claude et Qiguan,
Aujourd'hui, j'ai travaillé, toujours et continuellement en pensant à lui.
Le retour à la maison est d'une tristesse sans nom, il ne viendra plus me rejoindre. La fête est terminée et a viré au cauchemar.
Merci pour vos encouragements, non, Marie Claude, je ne t'enverrai jamais bouler parce que tu es une gentille femme, et que des gens comme toi et Qiguan avez le droit de me dire ce que vous avez tiré de vos expériences qui forment avec celles des autres de ce site un savoir commun. Si mon esprit croit ce que vous me dites, ma souffrance fait que j'ai du mal à penser que je puisse supporter moins durement son absence et le manque de lui. Toujours cette dualité, mon ressenti est que je ne pourrai pas surmonter la perte de mon amour. Je continue à le chercher, j'attends toujours qu'il se manifeste dans ma vie, qu'il vienne dans mes rêves, ou que je puisse partir le retrouver rapidement.
Petit à petit, les gens s'éloignent parce que vu de l'extérieur, ils pensent que "çà va mieux". Ils ne sont pas à nos côtés quand on craque, seul chez soi, ou en pleine forêt. Chercher le silence et la nuit pour pleurer, c'est notre réflexe à tous ici. Après le premier mois, je n'ai plus pleuré en public, la pudeur et une certaine honte de mon état me dictaient que ma détresse ne regardait personne à part moi et mon amour disparu.
Comment tenir le coup face à un tel drame quand on dort à peine ? Ce soir je vais prendre un somnifère vu que je ne conduis pas demain matin, au moins et même si je ne fais que 5 heures, ce sera en une fois.
Merci à vous deux pour votre réconfort,
Grosses bises pleines d'affection, prenez soin de vous.
Marie