Bonjour Aqua,
Je t'envoie toute ma foi en cette autre sphère où vivent nos chers amours. Tout comme toi, je ne peux me résigner à cette séparation et je vis très douloureusement ces jours d'été, insolents par leur beauté, leur longueur, leur invitation à vivre.
Et malgré cette souffrance "souterraine" que je supporte depuis 10 mois, je suis persuadée que la vie de mon merveilleux amour se poursuit. Pourquoi ? je l'ignore. Je sais simplement que cette "certitude" n'est pas un remède à ma souffrance. Notre amour est proche de nous, il ressent nos chagrins, il nous aide sur le chemin, et surtout il nous prouve à chaque instant qu'il nous aime.
Le lien si fort qui nous a permis de nous aimer (que certains ne connaîtront hélas jamais), ce lien unique ne meurt jamais Aqua.
Celui que j'aime m'aime encore (il me le souffle jusque dans mon cœur) et moi je l'aimerai jusqu'à ma dernière seconde terrestre (je lui chuchote plusieurs fois par jour jusqu'à son âme) 

Aqua,
Notre amour nous a rendu plus riche du bonheur que la vie nous a pris.
Mais notre amour est éternel et c'est maintenant dans notre coeur qu'il vit et par nos yeux qu'il voit.
Dans notre coeur, il sait ce que nous vivons et ce que nous ressentons.
C'est aussi pour cela que nous sommes et resterons protégés à jamais.
Comme jamais nous ne l'oublierons.

c'est en effet ma conviction à défaut de foi.
Lui n'y croyait pas et s'inquiétait pour moi, parce qu'il ne pourrait plus m'aider ni me protéger.
Il a eu le courage de me le dire et je lui ai répondu que moi, je croyais fermement qu'au contraire, il sera toujours à mes côtés.

Et, jusqu'à présent, les faits me donnent raison.
Ce qui me permet d'avancer, pour lui et grâce à lui.

Tendres pensées.
Catherine
"Coeur"

Hier, c'était le creux de la vague.
Envie de rien, envie de lui qui ne sera plus jamais présent à mes côtés.
Journée très difficile, pleine de mélancolie, de détresse, de larmes.

Et, comme maintenant, à chaque fois, petit coup de pouce par le biais de mon fiston de coeur qui a pris la peine de m'appeler à la pause de son travail repris en début de semaine.
Il a pris le temps de m'écouter bien que je ne lui ai pas dit tout ce qui me passait par la tête car il n'est pas utile de le "charger" un peu plus.
Mais cela m'a donné la force de sortir de l'appartement, de me mettre au soleil et de ce fait, de rencontrer d'autres personnes de la résidence et ainsi de parler d'autres choses.

Oui, mon amour, lorsque je regarde ta photo que j'ai bien entendu emportée avec moi, tu me souris et je me surprends à te rendre ce sourire.

Mon amour, mon Coeur, par delà les temps !

Comme toi, Mary, je m'aperçois que je vis comme s'il était toujours présent !
Est-ce du déni ?
Je ne crois pas.
C'est pour l'instant mon fil porteur, un peu comme une somnambule, j'avance à petit pas, un pied devant l'autre, en regardant droit devant.
Je sais que si j'ai le malheur de poser mon regard de chaque côté de ce fil, je vais m'effondrer !

Est-ce pour cela que j'arrive à sourire, à rire alors que mon coeur saigne toujours ?

Douce journée à toi !
Catherine