Auteur Sujet: Je ne sers à rien  (Lu 8404 fois)

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ROUBOU35

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Re : Je ne sers à rien
« Réponse #15 le: 07 mars 2013 à 12:56:52 »
Bonjour Lili,

Ce que tu exprimes me touche beaucoup; oui les premiers mois nous vivons dans un état second de surexcitation qui nous fait agir, puis d'un coup , c'est la chute, la réalité prend corps et nous prenons vraiment conscience qu'il est parti, que plus rien ne sera comme avant et on se dit à quoi bon ?
C'est la douleur que mes enfants auraient si je disparaissais qui m'a fait éloigner de vilaines pensées, quelque soit leur âge, ils ont besoin de nous savoir là..
Certains, ici, nous disent que un an, deux ans après la douleur change de forme, qu'on intériorise l'absence et que peu à peu , on reprend goût aux petites choses de la vie. J'avoue , peut-être bien égoïstement , que je me suis dit que c'était beaucoup trop long, que je ne tiendrais pas deux ans (j'ai lu cela de la part d'autres endeuillés aussi ici).
Neuf mois ont passé , c'est court, mais c'est long aussi, neuf mois déjà et petit à petit les choses changent.

Je lui ai  écrit, rempli  des cahiers où je lui raconte mes douleurs, mes colères aussi quand j'ai l'impression de me retrouver seule, abandonnée, ( alors que ce n'est sans doute qu'une impression ), que je suis nulle aussi, incapable de comprendre comment fonctionnent certains objets, l'ordi et certaines fonctions, modifier l'adresse orange, etc tout ce qui est un tant soit peu technique ! je me suis fait une tendinite en mettant la tondeuse en route ! Oui, je connais cette rage de se sentir si maladroite ! Petit à petit, je demande, à droite , à gauche, un pas après l'autre, ça avance, trop doucement sans doute mais tant pis.

Et la question : qui suis-je, moi qui ai vécu 40 ans de bonheur avec lui ? Et là, je dois reconnaître que l'aide du psy m'est vraiment utile. Nous parlons de mon mari  et je le redécouvre, l'origine de ses fêlures, ses forces; nous parlons de mon enfance , de mes parents et je les redécouvre aussi et à travers eux ce que je suis aujourd'hui. Les choses se mettent petit à petit en place, ce qu'il était et ce que je suis.
 
Mais il faut bien dire que tout cela demande un effort (ce dont les gens ne se rendent pas compte), chaque jour, c'est épuisant et quand cet effort est aussi tourné vers le travail , rester concentré, tenir toute la journée devant les collègues, c'est certainement très dur et le soir , il est bien normal de craquer et de lâcher. Il faut prendre soin de toi Lili, te reposer et accepter tes faiblesses...

Oui, nous étions heureux et amoureux....

Je vous embrasse, vous tous sur ce forum qui êtes d'un tel soutien et d'une si grande compréhension

Dominique


mary42

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Re : Je ne sers à rien
« Réponse #16 le: 07 mars 2013 à 13:21:06 »
Bonjour à vous, chers amis en souffrance.
La souffrance réunit-elle ? Je fais parfois abstraction de lire vos messages, pensant qu'ils ne suffisent pas à consoler mon horrible chagrin. Comme certains lisent les avis de décès du journal, pensant que le décès des autres peut atténuer la déchirure. Mais c'est un leurre. Il est un fait que lire ces messages nous permet de mieux comprendre ce qui se passe en nous. Mais hélas, cet horrible gouffre où mon cher amour m'a laissé, cette insoutenable absence dans laquelle il m'a plongé, ce désespoir sans nom où je vivrai désormais ne seront pas malheureusement érodés par le temps. Il faut vouloir donner un nouveau sens à sa vie, et je ne tiens pas à cela. Je veux me raccrocher à son souvenir, vivre encore et encore avec lui. Lui qui était hors du commun. Il était la VIE, tant par sa culture, son intérêt pour tout, son humour, sa soif de tout. Et j'existais par lui car aucun mot que je pouvais exprimer ne tombait dans le vide. Il relevait tout, et c'était toujours suivi d'effet. 
A la question "pourquoi séparer par la mort ceux qui s'aiment alors que tant de couples se déchirent", une réponse est apportée dans le livre "la révélation de Samsara".  Elle vaut ce qu'elle vaut pour ceux qui croient en la spiritualité.  Ce serait pour nous faire progresser dans cette voie spirituelle, nous permettre après la souffrance de mieux ouvrir son coeur.
Si tel est le cas, je devais être bien égoïste !!!!!!! pour qu'une telle douleur me soit imposée.

Antje

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Re : Je ne sers à rien
« Réponse #17 le: 07 mars 2013 à 13:53:02 »
Pourquoi nos amours nous ont-ils été enlevés, en effet ? Moi aussi je me pose souvent la question.
Mais je me dis parfois qu'ils n'ont pas été enlevés qu'à nous : pour moi c'est mon amour qui a perdu la vie, mais pour d'autres cet homme était aussi un ami, un frère, un fils... Je ne suis pas la seule à le pleurer.

Alors oui, moi aussi j'ai mal quand je vois des couples dans lesquels il n'y a plus d'amour...

alors pourquoi le Grand tout là haut ne fait pas un tri...??? ???
Et nous a enlèvé celui ou celle qu'on aime SI FORT ??  :'(

Sans doute parce que l'amour que leur porte leur conjoint ne saurait être le seul critère d'un tel tri. Dans un couple qui va mal, le conjoint ressentirait peut-être moins de douleur de se retrouver face à une telle perte. Mais les parents, les enfants, les amis ? Ce ne serait pas juste pour eux non plus... 

Je crois que ce sentiment d'injustice, on le ressent tous...  :'(

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Re : Je ne sers à rien
« Réponse #18 le: 07 mars 2013 à 21:16:17 »


Bonsoir à tous,

C'est bien vrai que l'on n'imagine pas pouvoir survivre à notre amour adoré.
Pour ma part, j'ai vraiment songé que mon coeur ne résisterait pas à pareille douleur ; c'était impossible.
J'ai réellement cru qu'un arrêt cardiaque m'épargnerait la violence d'un chagrin qui me faisait tomber à genoux, parfois-même hurler comme une bête blessée.

Et je suis là ; les semaines et puis les mois ont passé ; je refuse de compter.
Je sais seulement que le temps file et m'éloigne de l'horreur de son dernier souffle ; mais hélas m'éloigne aussi de lui vivant.
Et je ne puis rien faire.
Le temps s'enfuit et m'entraîne malgré moi dans cette ronde infernale.

Alors bien sur que dans deux ans, si le destin me prête vie, je serai debout.
Avec  une peine moins violente, j'en suis certaine. Car le temps, le temps qui passe l'aura usée.


La mort s'est approchée de nous, si près, si près, qu'elle a laissé, comme un tourment, bien des questions sur notre condition de pauvres mortels...
Mais qui pourrait prétendre avoir les réponses ?

Nous n'oublierons jamais  nos amours adorés.
Pas plus que nous ne pouvons comprendre pourquoi ils sont partis, eux que nous aimions tant.





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       Tu es là d ans ma peau comme un coup de couteau.

Caroline3

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Re : Je ne sers à rien
« Réponse #19 le: 07 mars 2013 à 22:04:55 »
Comment ça va Lili?

On est là pour t'écouter. Dis, il était comment ton amoureux?

À +

Caroline

Yohann

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Re : Re : Re : Re : Je ne sers à rien
« Réponse #20 le: 07 mars 2013 à 22:53:28 »

Il y a aussi des phrases qui m'ont interpellé, blessé, interloqué. On m'a dit " Vous aviez tout" comme si on avait trop et que ça suffisait. Ou "vous étiez un couple accompli" comme si il n'y avait plus rien à réaliser. Ou "on aurait pas parié sur la mort de Dominique".
Sans parler des "t'as de la chance" : tes filles ont fini les études, la maison est payée, tu as du travail.....

Mais on est jamais trop heureux et nous ne souffrons pas de nous être trop aimés. Pourrions nous vivre sans liens aux autres pour éviter d'avoir mal en cas de perte?

 

Véro,

En te relisant, je crois effectivement que certaines personnes collectionnent les propos à ne pas tenir !

Le plus terrible est de penser que ces paroles prononcées le sont ... pour tenter de nous faire du bien !

En employant le Passé comme temps, se rendent-ils compte que notre présent et notre futur apparaissent comme un grand vide, privé justement de tout ce qui avait fait notre bonheur ?

Ta conclusion par contre me bouleverse :

Pourrions nous vivre sans liens aux autres pour éviter d'avoir mal en cas de perte ?

Oui, comme avoir peur d'être heureux, simplement en pensant que cela aura une fin !

Le vrai regret qu'on peut avoir c'est avec le recul, de se dire : "Pourquoi donc n'ai-je pas encore plus aimé ?"


 :-*

Yohann


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Re : Je ne sers à rien
« Réponse #21 le: 08 mars 2013 à 01:22:33 »


Mais non, Lili, elle n'est pas trop longue ta réponse ; et non seulement il n'y a rien d'"anormal" dans ces lignes  qui nous racontent un peu ton mari, mais c'est très généreux de ta part, de partager ainsi avec nous.
Grand merci de nous permettre  de faire connaissance avec ton amour.

Son chemin ne fut pas toujours facile, mais il s'est battu ; et le destin qui ne fut pas tendre avec lui, a tout de même permis votre rencontre, et votre amour.

Qui peut dire pourquoi tel ou tel semble avoir jusqu'à la fin de ses jours, une vie facile et belle, alors que d'autres naissent dans le malheur, puis traversent une existence douloureuse et difficile ?

Une nuit d'insomnie, je suivais vaguement un reportage ; je ne sais plus quelle émission qui évoquait certains faits divers.
Ils ont repris l'histoire de cette magnifique jeune femme qui fut assasinée par des sauvages.
Le journaliste interrogeait son père,  car après bien des années, les assassins semblaient avoir été démasqués grâce aux progrès réalisés dans l'analyse de l'ADN...

Ils ont raconté l'histoire de  ce pauvre père.
Ils avaient eu, avec son épouse deux enfants, qui à l'adolescence ont été tués dans un accident de voiture.

Puis,  des années plus tard, leur était née une ravissante petite fille, qui était devenue une magnifique jeune femmme.
Dont des monstres, hélas, ont volé l'existence.

Son épouse a fait après la mort de leur fille, une tentative de suicide ; elle est restée des années dans le coma avant de décéder.

Et cet homme était là, dans une extrême solitude ; probablement tenu debout uniquement par la volonté de planter un jour son pauvre regard éteint dans celui  des assassins de sa fille.

A suivre ces images qui venaient conter une si épouvantable destinée, je me suis demandé pourquoi ?
Pourquoi tout ça ? Pourquoi une telle abomination ?

Pourquoi tant de malheur sur cette famille ?

Mais à qui poser la question ? A qui demander des comptes pour un tel acharnement ?

Je ne sais.

Mais je n'ai pu m'empêcher de songer que mon propre destin n'était pas si cruel.
Certes, la perte de mon amour adoré est une épreuve bien terrible.
Mais comment oser gémir quand, finalement, je prends conscience que bien d'autres drames pourraient nous accabler ?

Oh je ne veux pas dire par là, que le drame des autres est une consolation.
Non, bien au contraire, je veux seulement reconnaître  que même si la vie m'a volé mon adoré, en le mettant sur mon chemin, en me l'offrant comme compagnon de route durant de magnifiques années, en nous épargnant des épreuves aussi terribles, et même, oui même, en lui permettant de partir sans trop de souffrances, cette vie qu'il aimait tant, cette vie qui s'est dérobée à son amour, cette vie n'a pas été, au fond, aussi cruelle qu'elle sait l'être pour d'autres.

La destinée, quelle énigme, n'est-ce pas ?

Je souhaite que pour toi, Lili, viennent sur le devant de la scène les images de ton homme heureux, car le souvenir de la douleur de notre aimé  renforce notre chagrin.
Et de celà, nous n'avons pas besoin, n'est-ce pas ?

Et puis, Lili, ton amour est là, bien au chaud, protégé de tout, dans ton coeur ; avec toi, pour toujours.

Je t'embrasse, bien affectueusement, Lili, et j'espère que tu ne m'en voudras pas d'avoir osé reprendre ici l'histoire de cette pauvre famille. Mais vois-tu elle m'a donné à réfléchir...


Je souhaite à chacun, une vraie nuit de repos ; sans larme.


*Ephémère*

       Tu es là d ans ma peau comme un coup de couteau.

Caroline3

  • Invité
Re : Je ne sers à rien
« Réponse #22 le: 08 mars 2013 à 15:34:15 »
Ah! Merci Lili d'avoir répondu à "Qui était cet homme tant aimé?" Cette vie, qui est encore dans ton coeur, cette personnalité forte, cet homme de coeur qui a traversé de grandes épreuves et qui voulait tant vous rendre heureux... Quel puissance de rédemption il a eu! Et quelle chance pour toi d'avoir côtoyé un tel être.

Tu as bien raison d'avoir mal. Savoir si cette souffrance sert à un but... je ne sais pas. Par contre, je suis sûre que tous, nous souffrons du deuil à un moment donné.

Ce qui est vraiment difficile, avec la perte du conjoint, c'est de vivre au jour le jour, en sachant qu'on ne peut pas mettre son couvert sur la table, qu'il ne rentrera plus jamais avec sa façon à lui, qu'on ne le reverra plus avec ce vêtement tant détesté parce qu'il le porte toujours (mais qu'on aime aujourd'hui). Sa voix, ses mains si belles... c'est ce quotidien qui manque, au plus profond et qui est inacceptable.

Ces moments difficiles, il faut comprendre qu'il faut les vivre et non pas les camoufler par des pilules qui font dormir, par de l'alcool, par des activités épuisantes. Être accompagné, même 1 an, même 2 ans après. Une oreille qui sait ce que ça veut dire. Bien sûr, on peut tenter de noyer sa peine. Ça peut faire du bien. Mais arrive un moment où on doit être confronté à cette souffrance et pleurer, crier, ou quoique ce soit qui fait que "s'effondrer" fait du bien, sachant que ça ne dure pas très longtemps, mais que c'est la seule voie pour avancer réellement.

Juste un peu, c'est déjà ça.

Bisous, tendresse,

Caro à Québec

alicia

  • Invité
Re : Je ne sers à rien
« Réponse #23 le: 08 mars 2013 à 19:28:08 »
Bonsoir à tous,
J'ai vu le fil de Lily et il m'a interpellé..
et oui, on a l'impression de ne plus servir à rien, ni à personne d'ailleurs.. si bien sûr, à nos enfants qui nous restent, et c'est bien pour mes filles que j'essaie de lever la tête.;Moi aussi, cela fera 7 mois que Domi est parti, on souffre toujours autant mais la souffrance est devenue familière, elle vit en nous au quotidien, elle nous épuise et j'aimerais en ce moment tout lâcher, m'"écrouler.; Dur de toujours lever la tête, faire comme si.. pour avancer diront les autres.
Le printemps va arriver, le soleil, un renouveau .; il faut continuer sans eux.. aura t on toujours cette force de "tenir ",, moi, je n'ai envie de rien.. Vous parlez de vos jardins à nettoyer.. c'est bien, il faudrait que j'y reprenne goût mais c'est mort en moi tout cela.;
C 'est vrai, comme le disait Christophe Fauré, au bout de 6/9 mois, on est toujours au plus mal...Il nous faudra du temps LiLy..
je vous embrasse  Alicia

LILI0824

  • Invité
Re : Je ne sers à rien
« Réponse #24 le: 08 mars 2013 à 19:30:56 »
Je ne poste pas très souvent, mais le peu de fois où je vous ai contactés, je vous ai remercie d'être là. Et ce soir, encore une fois je vous fais part de toute ma gratitude. Cela ne va vraiment pas fort, je crois que c'est parce que tout a commencé l'année dernière à cette date, son arrêt maladie que j'ai envoyé était daté du 8 mars 2012. Et tout me revient en mémoire, au jour le jour. Je crois que c'est vraiment pour ça que je suis mal.
Je sais  que vous souffrez comme moi, que certains jours vous êtes vous au plus mal.et  vous prenez le temps de m'écouter, de me répondre. Merci de m'avoir permis de parler de mon mari, au bureau, avec ma famille, on ne parle jamais de lui, et ça me donne l'impression qu'on l'efface.
Nous sommes tous dans la peine ici. A mon tour, je veux vous envoyer une affectueuse pensée, qui je l'espère vous apportera en retour autant de réconfort que vous m'apportez.


alicia

  • Invité
Re : Je ne sers à rien
« Réponse #25 le: 08 mars 2013 à 19:37:55 »
Lily,
Rassures toi, moi non plus ma famille ne me parle plus de Domi§!!!
comme s'il n'avait jamais existé§!! même mes qq amies,
c'est terrible de savoir qu'après la mort, on fait comme si on n'avait pas existé
heureusement, je peux en parler à mes deux filles, on pleure ensemble sur notre vie, sur leur papa.;
alors ici, c'est vrai, j'ai pu comme vous tous, aligner ces mots de douleur, et ne choquer personne puisque nous éprouvons tous la même souffrance.;
Ce soir, moi aussi, je suis très chagrinée, très seule, je penses à toi Alicia

ROUBOU35

  • Invité
Re : Je ne sers à rien
« Réponse #26 le: 08 mars 2013 à 20:14:15 »
Bonsoir,

Il y a parfois une incompréhension entre nous et les autres. Ils ne savent peut-être pas s'ils peuvent parler de notre amour disparu, ont peut-être peur de nous faire mal , de "remuer le couteau dans la plaie ". Cela ne veut pas dire qu'ils n'y pensent plus ou n'ont pas de chagrin.

J'ai connu cela quand ma soeur a perdu son mari , il y a 10 ans et je ne savais pas comment faire . Comme nous sommes proches, je lui ai carrément posé la question et elle m'a dit que , oui, elle aimait qu'on en parle.

Cette fois , c'est mon tour malheureusement, et j'ai beaucoup parlé de Philippe  autour de moi, j'en ressens le besoin et du coup les amis et la famille m'en parlent aussi plus naturellement.
N'hésitez pas, si vous vous en sentez capables , à parler de lui, il ferait ceci , il dirait cela, il aimait ça, ou ça il aurait râlé, détesté .... et si cela se fait simplement, vos amis et la famille se sentiront peut-être moins gênés. Et tout simplement leur dire qu'ils peuvent parler de lui et que cela vous fait du bien.

C'est mon avis et un peu mon expérience. Elle vaut ce qu'elle vaut...

Je vous embrasse
Dominique