Encore un sujet très vaste...
Savoir pourquoi on est mal, oui, c'est évident, on souffre de cette cruelle, épouvantable, insurmontable absence. C'est le fond du mal.
Savoir pourquoi on est mal aujourd'hui, plus qu'hier, moins que demain, ou l'inverse, ça on ne sait pas vraiment. En tout cas moi, c'est mon cas, je me lève en pleurant et je vais travailler au jardin avec mon MP3 sur les oreilles et je me surprends - avec plaisir - à chanter à tue-tête.
Avoir des regrets, des remords, des doutes... c'est ajouter à son mal être et cela est néfaste et stérile. Tout ce qui a été fait est fait, terminé, rangé. Inutile de dire : si j'avais su, si je pouvais revenir en arrière...
Tu le dis toi même Yohann, nous sommes des êtres humains, fragiles, faillibles, il faut accepter ces faiblesses.
Et moi, j'attends - et j'espère un jour - de redenir humaine et de quitter ma peau de "zombie".
Dans ma vie, je n'ai plus peur que d'une chose, la mort de ceux que j'aime. C'est devenu une terreur, après celle de Pierre, maintenant que je sais. Mais rien d'autre ne me fait peur, rien ne m'atteint plus.
Yohann, ce metit émoticon

est trop triste.
Je préfère t'envoyer celui là

PiMa