bonjour Orfila, bonjour Nora,
que de ressenti similaire et différent en même temps.
mon amoureux avait 36 ans, maladie fulgurante aussi, en 6 mois, le voir s'éteindre, mourir à petit feu et si vite, me battre contre vent et marées... je me dis souvent, que si l'amour avait suffi, il aurait survécu... oui, mais voilà, l'amour ne suffit pas dans la maladie, elle aide juste à traverser au mieux ce tsunami.
un an et demi maintenant. les débuts très beaux, dans la continuité de notre combat, de notre amour, de son acceptation de sa fin de vie... puis l'anniversaire avec ce retour de bâton... il ne rentrera pas à la maison, jamais...
j'ai rencontré quelqu'un, mais je me sens loin de la vie. je profite de tout, parce qu'il n'y a que ça à faire. mais mon insouciance est partie à jamais. je ne ris plus autant, chaque petit moment de bonheur comporte une ombre.
pourtant paradoxalement, je me sens chanceuse d'être là, alors j'essaie de profiter au mieux, parce que je le peux, parce que je tiens debout, parce que ma santé me le permet. je cours, j'essaie de faire du surf (parce qu'il adorait ça) et ça m'aide un peu à maintenir le lien, à rester encore en contact avec lui...
un jour après l'autre....
je vous souhaite des moments d'apaisement et de joies qui viendront apaiser parfois votre chagrin.
je pense à vous.