Cher Laurent, toute cette douleur ne peut rester à l'intérieur de toi : elle t'étoufferait.
Alors, les cris, les pleurs, la rage, les hurlements, les sanglots, les gémissements, nous sont nécessaires, j'en suis sure, pour nous aider à évacuer ce trop plein de souffrance.
Et puis, après, lorsque la dernière once d'énergie nous a quittés, cette grande fatigue, cet épuisement, invitent parfois le sommeil qui vient enfin nous offrir un peu de repos.
Je te souhaite cher Laurent, une nuit sans larme et sans tourment.