Merci à vous, pour vos bons mots.
Oui, bien sûr, je suis encore en colère. Je tente de l'exprimer, sans rien casser, tout en appréciant, quand je le peux, les doux moments de la vie.
Ça vient, ça va, ça vient, ça va. C'est un peu ça en ce moment. L'humour? Pas tout à fait rendu là, peut-être à 80 ans, oui. Bien sûr, Lowell va bien, très bien même... Comme il n'existe plus, c'est moi qui pense à lui, qui regarde tout ce qu'il me reste à faire sans son soutien réel, à toutes les étapes de la petite, pas de papa, quoique je le mentionnerai toujours "Ton papa est fier de toi, Lou".
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Plus souvent, mon corps veut toujours pas "faire". Je l'écoute, mais je me sens quand même coupable: tant de choses à faire: escalier de la galerie à monter (monter dans le sens: construire), la chambre de ma fille (elle veut un cabanon dans sa chambre, j'ai presque fini), les maudites photos à ranger, la sous-sol à ranger et tout est à ranger et puis le commun ordinaire: acheter un filtre pour la maison, rappeler le gars qui doit refaire la cheminée qui coule dans le sous-sol, attendre que le ramoneur arrive dans 3 minutres (un samedi, bien sûr...) et avant de partir dans un camp, parce qu'on part une semaine lundi matin...
Or, on part lundi dans un camp au Nord du Qc et il faut préparer les valises et vider le char rempli de photos!!!
Bon... pas sûre que ça va me motiver.
Oui, où es-tu Lowell? Je sais bien, tu n'es plus là, et moi, je suis là, dans ce magnifique jardin, attendant le ramoneur.