Bonsoir,
Connaissant les mêmes crises de panique que vous, allant jusqu'au malaise, je remercie Alice pour le "truc" dont elle nous parle. Je vais essayer. La période desvfêtes doit accentuer notre mal être. Difficile d'accepter leur absence.
Et j'ai beau me raisonner, je culpabilise toujours lorsque je passe un bon moment sans lui, en me disant qu'il n'a plus cette chance.
Quant à la perte de mémoire, je connais bien aussi. J'ai l'impression qu'on a fait un "reset" de mon cerveau.
Si au moins cette perte de mémoire nous faisait oublier tous ces moments inoubliables que nous avons vécus à deux. Quoique. On souffrirait moins, certes, mais ce serait une négation de notre histoire. Mais j'ai l'impression de ne plus exister vraiment. Personne ne peut remplacer nos petits mots, nos regards et tout ce qui a jalonné notre histoire. Je suis seule désormais à savoir. Et c'est tellement douloureux. Je ne trouve toujours pas de sens à la vie qui se poursuit, sans lui. À quoi bon.
La chose que je sais le mieux faire actuellement , c'est pleurer. Et ma colère contre l'injustice de son départ ne faiblit pas.
Bientôt un an. Si court et si long à la fois.
Je ne sais pas si les couleurs reviendront, mais c'est si long, si triste, si désespérant, la vie sans lui.
Allez, encore une fois, un jour après l'autre.
Merci pour votre soutien, camarades d'infortune. Force et courage comme dirait Alice.
Amicalement