Bonjour Ophélie (quel joli prénom!),
C'est une bien triste histoire que la tienne, tu es bien jeune pour subir tout cela. Bien que le chagrin n'est pas d'âge en réalité.
Comment t'aider dans ce cataclysme?
Toi en parlant, de toi, de ton Ange (celui qui restera encore longtemps avec toi, même si tu ne le vois pas) et de tes angelots, Lucas et Hugo.
En en parlant le plus possible, à tous ceux qui seront à ton écoute et en fuyant ceux qui ne veulent que le silence.
Yohann te dira que les douleurs ne se cumulent pas, et que de pleurer avec ta famille ne la rendra pas plus malheureuse, au contraire, le partage est un soulagement pour tous, et les pleurs aussi. Ils se taisent sans doute en croyant te protéger.
Dommage pour ce psy foldingo. Ils ne sont pas tous comme cela, mais moi, je n'en n'ai pas trouvé non plus.
Mais ne crains rien, tu n'oubliera rien de ta vie "avant" et toutes ces petites choses auxquelles tu te raccroches feront partie de ta vie d'"après", car il y a un "avant" et un "après".
Cet avant, si tu le peux, racontes le par écrit, dans un cahier ou sur ton ordi. Dès que tu te souviens d'un détail, d'une anecdote, si tu as besoin de t'exprimer, de crier, fais le par écrit. C'est un bon exhutoire et ce sont des mots sur des sentiments, des choses qui plus tard pourront te montrer que tu avances, des choses que tu pourras transmettre à tes p'tits loulous.
Ma pauvre petite fille (je pourrais être ta maman), c'est si dur cette épreuve, si douloureux, nous marchons ensemble et nous avançons ensemble, et nous t'aiderons chaque fois que tu appelera au secours.
Tu peux compter sur nous, nous comptons tous les uns sur les autres.
Prends soin de toi avant tout.
Je t'embrasse tendrement et t'envoie courage et force.
PiMa