Mon dernier passage sur mon post date du 26 décembre. Aujourd'hui, j'éprouve le besoin de venir y déposer quelques lignes.
Tous les jours je lis ce forum sans trop y participer, pourtant je connais tellement ce que vous tous , traversez. Cela fait pour moi 2 ans et 9 mois et je continue à vous lire. Je me dis tu vas arreter maintenant faut dépasser ce stade. Ce n'est pas si facile, c'est comme si nous appartenions à un groupe où le terme "souffrance du deuil" est un mot compris et partagé.
Chacun ayant mis son titre pour son post, j'avais meme émis l'idée d'en faire un texte en les réunissant tous.
Pour ma petite histoire, j'avais parlé plus haut ou sur l'un de vos messages perso que je ne revais jamais de mes défunts et que je n'en comprenais pas le pourquoi. Je suis allée voir une hypnothérapeute et j'ai passé une séance. L'hypnose je ne savais pas ce que c'était, à part ce que l'on voit à la télé. J'ai assisté à une conférence également donc j'ai voulu tenter.
La dame, sympa mais tres surprise de ma demande, faut dire qu'elle n'a que 1 an et demi d'expérience. En fait j'ai assisté (pour moi) à une séance de méditation. Relaxante quand meme mais à coté de la plaque que je m'imaginais. Je pensais qu'elle allait faire sortir de mon subconscient des raisons à ce blocage. Ben non puisqu'il n'y a qu'elle qui parle.
J'en suis sortie un peu frustrée mais comme çà comme disait Gabin, "je sais".
Et bien une dizaine de jours plus tard, j'ai revé de mon bien aimé. Certes il n'avait pas son visage mais c'était sa taille, son odeur et sa chaleur. Il ne m'a pas parlé non plus et cela a du durer tres peu mais quel moment tres important. J'ai ressenti son odeur que j'avais peur d'avoir perdu. Et sa chaleur contre moi. Peut etre que la prochaine étape sera son visage et sa voix…
Qiguan, je lis le livre que tu m'avais conseillé "j'aimerais tant te parler" de Sylvie Ouellet. Je l'ai cherché dans plusieurs librairies pour finir le commander sur le net. J'en suis au début, je verrais ce qu'il peut 'apporter également.
Le beau temps est revenu, les grues qui passent nous le disent. Nous, les amputés de l'amour, nous devons continuer sans jamais oublier nos aimés mais continuer quand meme…..