Bonjour Pandor,
La lâcheté... pour moi, c'est un jugement de valeur...et je n'adhère pas, mais alors pas du tout.
Il faut vivre ce que nous vivons pour comprendre, un peu, cet impensable.
Un peu, car chacun de nous est unique, et nous sommes tous différents.
Pour les médicaments, même sans être des aficionados, il faut bien reconnaître qu' ils ont leur place dans le combat face à la douleur.
Ils peuvent être un soutien passager pour nous aider à traverser une période difficile.
Et puis, tu as besoin de te reposer.
De reprendre souffle.
Mais suivre ou non la prescription, c'est ta décision.
Puisque tu as accepté d'aller chez ton généraliste, que tu as fait ce premier pas, peut-être pourrais-tu essayer de rencontrer un psychiste, psychologue ou psychiatre, qui prendrait le temps d' être vraiment à ton écoute. Sans jugement.
Tenter de continuer la route dans une moindre souffrance, ce n'est pas trahir notre amour.
J'en ai toujours été convaincue, mais il semble que parfois, nous ayons besoin de descendre au plus creux de la tristesse.
Non pas pour souffrir davantage.
Mais se colleter avec la douleur.
Comme pour la regarder bien en face, avant de la vaincre.
Je n'ai ni conseil, ni recette...
Permets moi seulement d'espérer que la peine desserre son étreinte, et qu'elle te laisse reprendre souffle.