Parfois, le nouveau compagnon, la nouvelle compagne, s’ils sont rencontrés dans l’année suivant le décès servent à soulager voire à remplacer le travail de deuil. Le deuil pourtant se fait doucement en arrière-plan de la conscience et lorsqu’on ira mieux, on se rendra compte que l’attachement n’est pas aussi important que ce qu’on croyait au départ. Le nouveau conjoint, lui, a peut-être été satisfait par son rôle de soignant et lorsque l’autre va mieux, le sens de la relation est parfois remis en question et doit être revu. Ou bien, compréhensif dans un premier temps, le nouveau conjoint peut commencer à se lasser de ce deuil qui s’éternise et met fin à la relation, replongeant l’endeuillé dans la mémoire douloureuse de la perte, à l’endroit même où il avait cru enterrer sa souffrance.
Ca me parle tellement, j'ai l'impression de l'utiliser comme "pansement"... Je tiens à elle oui, mais chaque minute qui passe me rappelle combien Elle me manque.
J'ai l'impression de ne pas avoir la place pour aimer et je n'arrive pas à lui apporter ce dont elle aurait besoin.