tTititou, chrisam, Yoann et les autres,
Nous ne sommes pas tous au meme stade, notre peine est pourtant la meme.
Moi je vois une psychologue, j'ai compris une semaine àprès que je n'arriverai pas à m'en sortir seule, jamais de toute ma vie je n'aurai pensé avoir besoin de ce recours.
Mais on doit accepter les mains tendues, nous avons besoin de décharger le trop plein de douleur et les questions que l'on se pose.
Nous nous comprennons et pouvons tenter d'aider l'autre, ce forum est un bien fait.
JE VOUS EMBRASSE COURAGE.
zabou
Je suis comme toi Zabou, jamais je n'aurais imaginé avoir besoin d'une psychologue.
J'ai la chance de travailler dans une grande entreprise qui a commencé à mettre en place une structure pour faire face au stress professionnel et éviter les terribles conséquences...(j'ai eu à y faire face pour une personne dans mon équipe...).
Au delà des aspects professionnels, la psychologue de l'entreprise intervient pour des évènements personnels comme celui que nous traversons.
Je ne voyais pas l'intérêt de ce type d'échange dans la mesure où j'ai plein d’amis avec qui je peux parler. Mais ils étaient également les amis de ma compagne disparue, et de ce fait nos échanges sont toujours un peu biaisés.
J'ai un excellent contact avec cette psychologue qui est d'une très grande douceur, et ces échanges hebdomadaires m'apportent énormément.
Comme tu le dis, dans notre situation il faut accepter toutes les aides qui se présentent.
Et en tout premier ce lieu d’échange magnifique.
Il est devenu pour moi absolument essentiel. Certains amis ne comprennent pas l'intérêt d’échanger avec des personnes qui sont aussi dans la douleur. Ils ont le sentiment que c'est une sorte d’enfermement. Alors que c'est exactement le contraire !
Chacun d'entre nous écoute, partage, conseil.
Nos histoires sont toutes différentes et pourtant si semblables.
Nous avons le même chemin à parcourir pour passer de l’accablement à l'espoir, de la douleur à l’espérance d'une nouvelle vie où nos compagnons resteront toujours présents dans nos cœurs.
Je t'embrasse
Gérard