Oui, je crois qu'on fait tous cette erreur de croire que nos vies suivront l'ordre établi (par qui ?) des choses. Perdre nos parents d'abord, et un jour, quand on sera très vieux, nos conjoints ou partir les premiers... en aucun cas perdre nos enfants et on les regarde grandir en espérant connaître nos petits enfants. Et on avance comme ça, sans trop se poser de question qui dérange et quand ça arrive aux autres, on se dit "pas de bol", "c'est triste", "le/la pauvre", etc... et on continue notre bonhomme de chemin.
C'est sûr que quand c'est notre tour, on n'est pas préparé !...
Moi j'étais d'une naïveté sans borne quand je croyais que l'adoption de nos enfants nous protégeait du malheur, parce que je me disais au fond de moi "ils ont déjà connu l'abandon, la vie ne peut pas leur prendre leur parent..." et j'allais comme ça dans ma vie, heureuse avec ma jolie famille, la fleur au fusil, à des années-lumière d'imaginer qu'une telle injustice fut possible pour eux et aussi pour moi... Mon mari était un roc sur lequel je me reposais... "mon bâton de vieillesse"... je me demande tous les jours comment j'arrive à continuer sans lui...
Comme le dit Bruno, aujourd'hui "rien n'est à sa place".
Bon, j'arrête là, c'était pas une bonne idée de répondre à ce post...
Bon courage à tous.
M.