Bonjour à tous,
Les jours ou l'on se retrouve en famille , au début, sont les plus dures à vivre, parce que dorénavant nous sommes seuls, plus personne ne nous accompagne et le manque de l'autre dans ces moments là est d'autant plus intense.
Replié, sur notre douleur, en dehors de la vie dans une monde parallèle, présent , mais absent, nos centre d(intérêts antérieurs, ont perdu pour un temps tout leur sens, tout, en fait, à perdu son sens, puisque nous avons perdu notre première raison de vivre .....
Toutes ces émotions, ressentis, durent , un certain temps, pour ne pas dire un temps certain ! !
Il nous faut assimiler, digérer, trouver, ne serais ce qu'un tout petit sens a notre survie, et cela se fait, nous avançons sans même le voir, mais la souffrance obscurcie, notre vision des choses, la modifie et il faut aussi apprendre à faire avec....
Pas simple alors de se trouver bien, avec , et ou que ce soit,ce qu'il faut retenir c'est que la douleur prend toute la place, toutes les places, et il ne reste plus aucun espace pour autre chose.
Mais croyez moi lentement, oui, certes, on finit par arriver, par prendre parfois un peu de bonheur, puis un peu plus....
Du temps, toujours du temps, mais il nous permet, confrontés à nous même, de trouver les ressources nécessaires, pour transformer cette souffrance , l'adoucir.....
Mamoure, pour répondre à ta question concernant le travail, on ne sait vraiment que lorsque que l'on fait l’essai,il faut en avoir vraiment envie, être persuadée du bien fondé de cette reprise et parfois ce n'est pas suffisant, dans tous les cas , si c'est insupportable, et bien parles en à ton psy et à ton médecin traitant qui pourras de nouveau t’arrêter si tu craques.
Je vous embrasse.
zabou