Voilà 17 jours que tu es parti.
je t'écris comme si tu recevais mes lettres, comme si tu pouvais lire dans mon coeur et dans ma tête.
Chaque jour, je dors avec un de tes vêtements, je porte la bague que tu m'as offerte il y a 1 an à peine, signe de ton Amour pour moi.
Ton odeur disparaît de tes vêtements.
Je voudrais te retenir, te garder près de moi, sentir ta peau, m'endormir à tes côtés, dans tes bras...Sentir le souffle de ta respiration dans mes cheveux lorsque tu me serrais contre ton corps avant le sommeil. Tenir ta main pendant la nuit, tes bras que j'embrassais avec tendresse durant ton sommeil. J'aurais voulu te manger, parfois

J'écris pour me retrouver encore avec toi, penser à toi, me nourrir de toi, revivre les instants doux qui sont partis à jamais.
J'ai mal dans mon corps.
17 jours que tu es parti POUR TOUJOURS et je ne comprends pas encore.
Comme un enfant, je me demande : 'qu'est-ce que ça veut dire POUR TOUJOURS'??
'Pour toujours'...Cela paraît irréel...
Il y a 6 semaines, nous étions sous un ciel bleu azur, un soleil chaud, le visage face à la mer, et tu me disais : 'est-ce que ce n'est pas GENIAL???!!!...
Toi qui n'a rien eu de la vie, qui ne savait pas trop ce qu'était les vacances.
Je ne peux pas y croire !
Ces vacances étaient douces, simples, des petits bonheurs...Je te sentais comblé.
Chaque jour avec toi, ma priorité a été de te combler. Je voulais ton Bonheur par-dessus tout car tu le méritais tellement !
A la cérémonie de ton enterrement, j'ai découvert et compris que tu avais été aimé. Tant de gens sont venus et ont parlé de toi en disant à quel point tu étais profondément bon et soucieux des autres.
Moi je t'ai connu bon, doux, tendre, si câlin, tu me donnais ta main, tu me serrais dans tes brs en marchant...Et tu me disais que tu n'avais jamais fait cela avant moi. Tu me disais si souvent : 'merci que tu existes' et je ne comprenais pas ce que je faisais d'extraordinaire pour que tu me dises ces mots-là ? Je t'aimais, tout simplement. Tu devais te sentir bien pour me dire cela ?
Tes amis me disent que tu as changé avec moi, que tu étais épanouï.
Je ne sais pas... Pour moi, toutes ces qualités étaient là. Il suffisait juste de ne pas te faire de mal, de t'aimer, et tu aimais en retour, sans compter.
Nous avions encore tant de choses à nous apporter, nous, les blessés de la vie.
Je te comprenais, te ressentais. AU début cela te surprenait. Tu n'avais pas besoin de dire : je sentais...
Tu étais si profondément humain. Tu méritais tant le Bonheur et la Paix. C'est ce que je souhaitais pour toi. Tu n'as jamais cru que tu y avais droit. Il a fallu que je t'apprivoise. Comme toi, tu m'as apprivoisée. Tu m'as aussi appris à recevoir de l'Amour, comme toi, tu as appris à en recevoir aussi.
On se complétait.
Je n'oublie pas nos balades, la nuit, le jour...Tes pas qui s'arrêtient sans cesse pour observer et moi qui m'agaçais parfois car je trouvais qu'il n'y avait rien à voir, ou seulement des choses que j'avais déjà vues. Mais parce que je t'aimais, je prenais patience, je souriais, je t'acceptais comme tu étais, avec tes détours, tes raccourcis qui rallongeaient le chemin, ton indécision parfois. Je souriais de tout cela parce que c'était TOI, tellement TOI. je voudrais revivre tout cela, revenir à ces instants. Tes idées farfelues, ton esprit difficile à suivre qui faisait tout ton charme. Impossible de s'ennuyer avec toi!
Tu laisses un tel vide autour de toi ! Tes amis te regrettent. Tu as traversé tant d'épreuves avec eux, tu les as soutenus, écoutés, été là pour eux. Et eux pour toi.
Tout le monde t'aime, mais tu n'es plus là. Tu ne savais pas que tu étais aimé à ce point. Je l'ai découvert ce dernier mois durant ton hospitalisation et la préparation de la cérémonie pour te dire un dernier Adieu;
Tu nous aurais dit de ne pas faire tout cela pour toi mais au fond de toi, cette chaleur humaine t'aurait rasséréné, t'aurait fait du bien.
Acceopter qu'on ne se promènera plus jamais la main dans la main, que tu ne réchaufferas plus ta main dans ma main trop chaude.
Nous ne dormirons plus à la belle étoile sur la plage.
Tu n'es plus là. OU ES TU? ES-TU QUELQUEPART??
Sais-tu, sens-tu ce que je pense ?
Sais-tu à quel point j'ai mal de ton absence ?
Je ne veux pas que tu te sentes coupable de me faire du mal par ton absence; pardonnes-moi si cela te fait mal de me voir pleurer mais je n'y peux rien, je ne suis qu'un être humain, fragile, qui souffre. Ton absence est si cruelle.
Je n'ai plous que tes vêtements, quelques photos trop rares.
T'ai-je rendu heureux ?
Les gens le disent, mais 4 années, c'est si peu.
Tu m'as dit au mois de main 2012, lorsque je conduisais et que j'ai failli rater un virage : 'je peux mourir à présent, cela m'est égal, j'ai reçu assez de la vie'...
Cela veut-il dire que tu avais reçu assez de Bonheur ? Ou cela veut-il dire que tu n'avais plus envie de te battre ?
Je ne sais pas comment reprendre le cours de ma vie. Je sais que tu voudrais mon Bonheur. mais mon bonheur sans toi ?
je pense que tu ne voulais pas que tout s'arrête si brutalement.
Chaque jour j'essaie de me convaincre que tu n'as pas voulu cela, que c'est un accident...
je me sens mal partout. Chaque pensée va vers toi. En faisant du café, je revois nos petits déjeuners tranquilles, en été sur le balcon, le spetis oiseaux, le petit écureuil qui passait parfois sous ton balcon.
Si je vois des gens s'aimer autour de moi, j'ai mal parce que je ne peux plus t'aimer, te toucher, t'embrasser...
Voir des amis, ma famille, me rappelle à chaque instant que tu n'es pas à mes côtés, que c'est avec toi que je voudrais partager ces moments.
Et Noël qui approche...Et Nouvel An...Nous avions réservé nos places sur le bâteau pour observer de l'Elbe les feux d'artifice de Hmabourg. J'ai donné nos cartes à tes meilleurs amis pour qu'ils fassent le voyage à notre place en ta mémoire. Ils seront tristes : nous devions partager ce moment tous ensemble...
TU ME MANQUES ET JE N'EN SUIS QU'AU DEBUT.
Chaque jour je ressens plus intensément le manque de toi comme une brûlure, une déchirure, un arrachement.
Il n'y a pas de mot.
Nos parcours de vie ont fait que nous étions prêts, prêts à vivre une relation harmonieuse, riche de Tendresse et sans danger, clairsemée à peine de disputes sans importance.
T'écrire ces lignes, c'est faire comme si tu étais encore là, vivre encore avec toi, plonger dans ma bulle faite de toi comme si tu m'enveloppais. Mais je sais bien que j'écris dans le vide. Tu n'es plus là. J'essaie juste de te retenir encore un peu. OU ES-TU? EXISTE-T-IL UNE VIE APRES ? je n'y crois plus...
ZAZIE : 'J'écris sur ce que j'endure,
les petites Morts,sur les blessures...'
chanson : SUR TOI