Dom,

On est là pour toi, tu es là pour nous, C'est une forme d'amour donc moi aussi je t'aime. De cet Amour qui nous permet de nous soutenir.

Bisous à toi aussi.

Pascale la Louve 

bonsoir Dom

nous sommes tous la pour nous soutenir les uns les autres,de ce manque,ce mal qui nous ronge
moi aussi je t'embrasse;;;;;

Bruna

bonjour à tous,

j'ai une connaissance qui a perdu sa femme il y a 13 mois il me dit souvent cette phrase.

J'ai besoin d'aimer pour exister.

C'est une Phrase très vraie.

Bisous dom

Honnêtement, me suis-je sentie aimée après la mort de mon mari ?
Non, je me suis sentie abandonnée... de lui et de tous, famille y compris.
Passés les premières semaines, même pas les premiers mois, toute ma vie sociale a disparu. "Ami qui ne l'est plus ne l'a jamais été".
Si on m'a aimée, si on a aimé mes enfants, c'est avec une pudeur et une retenue tellement discrètes que je ne voyais rien. Quel talent ! Lol !!!
Me sens-je aimée aujourd'hui ?
Toujours aussi peu, en vérité, j'ignore pourquoi, c'est ainsi... aussi ai-je appris à m'aimer, MOI, sans m'occuper des autres.
Il est vrai que je ne crois plus aux salamalecs des pseudos amis d'antan, aux "tu es une femme forte, je t'admire" qu'on me serine pour se donner bonne conscience et s'éviter une solidarité qui pèserait sur le planning... aux "on n'ose pas te demander, tu as l'air de te débrouiller si bien..." dont la motivation rejoint la précédente remarque...
Je ne crois pas qu'on aime les veuves et les veufs, socialement. On les évite, on les oublie, on a peur qu'ils soient tristes, ou encore qu'ils portent la poisse ou même qu'ils volent quelque mari volage (pour les veuves...).

Ici on se respecte et on respecte la douleur de ceux qui viennent sur le site. On s'entraide moralement, on échange sur nos expériences, sur nos chemins respectifs, sur nos rythmes de deuil, sur l'avenir... C'est comme une famille de douleur.
Je ne crois pas que je vous aime, au sens littéral du texte, mais j'ai un immense respect pour vous, pour les larmes que vous versez, pour l'épreuve que vous traversez et dont j'ai eu ma part, pour les difficultés auxquelles vous faites faces, pour les questionnements qui sont les vôtres, pour les apprentissages que vous avez à faire, pour la douleur que nous partageons chacun à un degré différent, en fonction de notre ancienneté de veuvage...

Oui, on a besoin d'aimer pour exister... je suis bien d'accord. J'aime mes enfants plus que tout au monde. Peut-être aimerai-je encore un homme un jour, je l'espère. Mais je veux aimer qui en vaut la peine, je ne veux pas aimer comme le fait mon ado de fille sur Face Book !!!
M.