Oui, cette date terrible qui revient année après année, et qu'on n'oublie jamais.
Qui réactive le chagrin.
A laquelle on est seul à penser, sauf peut-être les parents lorsqu'ils vivent encore.
Où sont passés les amis d'antan ? Pourquoi ne viennent-ils jamais fleurir la tombe ? Juste une fleur des champs, pour montrer qu'on pense à l'absent ? Le vent a emporté les
mots de condoléance, les promesses non tenues, et a séché les larmes...
Cette année, la cinquième, ce sera juste avant la rentrée scolaire, le 02 septembre. Nous irons à la plage ou nous balader pour ne pas penser et être triste. Surtout moi... les enfants, eux, ne tiennent pas compte des dates.
J'ai beau m'acharner à continuer à vivre, il y aura toujours ce jour terrible auquel je ne peux penser sans pleurer.
Tirlittefifille, je vois que ton mari est mort le 02 septembre, comme le mien.
La vie a de ces curieux hasard...
Courage à toi, cette première date est très symbolique parce qu'elle termine toutes les premières choses qu'on a faites sans l'autre. Premier noël, premier été, etc... Le chagrin reste mais on a tenu bon. On vit.
Une pensée pour Bruno et son joli geste d'aller sur la tombe de la grand-mère de Sandrine. Si ce n'est plus très important pour eux, c'est important pour nous de rester fidèle à ceux que nous aimons et de leur montrer que même si la mort nous a séparés physiquement, nous n'oublions pas nos promesses.
Je vous embrasse.
M.