Aujourd'hui j'ai emmené ma fille aînée voir la somatopathe. Elle l'a débloqué à plusieurs endroits et à bien retrouvé des choses en lien avec son papa, la peur d'une séparation (peur de perdre à nouveau quelqu'un), et un problème/conflit très ancien avec le féminin, un manque d'écoute... Et oui, encore la fameuse Grand mère de mon chéri et le fait que personne ne se soit soucié de ce qu'il a pu ressentir à l'époque...
J'ai dit à ma somatopathe que je n'ai jamais mesuré la place qu'avait cette femme dans sa vie, ni la douleur qu'il avait dû ressentir et qu'il ressentait encore. Et que malgré cette souffrance, il ne parlait pas si souvent d'elle et de ce qu'il avait vécu. Elle m'a répondu que je n'étais pas sa thérapeute et qu'il y avait peut être d'autres choses que je ne connaissais pas. Ce qui est dingue, c'est que je sais que je dirai plus ou moins les mêmes choses si j'étais à sa place, mais malgré tout, la culpabilité s'invite quand même. Pourtant j'y travaille énormément, en me rappelant des choses que je pouvais lui dire,lui qui était si anxieux, sur ma façon de voir la vie. Mais en écrivant cela je me rappelle aussi les fois où je lui disais qu'il me saoulait (jamais méchamant je précise), car il fallait le rassurer sur tellement de points, aussi bien physique que psychologique, ou sur des choses que les uns et les autres pouvaient dire (il lui arrivait assez fréquemment de ne retenir qu'une partie de ce qui avait été dit et souvent le négatif malheureusement). Alors je me dis que je n'aurai pas dû lui dire ça, que j'aurai dû l'écouter à chaque fois et continuer de le rassurer encore et encore. Mais c'était vrai, c'était ce que je ressentais. C'était parfois lourd de devoir le rassurer en plus des enfants. Ohlala, qu'est ce que je ne donnerai pas pour pouvoir le rassurer à nouveau...
Ensuite, nous avons mangé entre filles(j'avais laissé mon fils chez mes parents), nous sommes allé chez l'opticien pour moi, puis nous avonsacheté des chaussures pour ma grande. En sortant de chez l'opticien, ma fille me dit "maman, pourquoi tu ne prends pas un autre amoureux ?" ... Ça m'a fait drôle car je ne m'y attendais pas, mais j'ai rapidement compris qu'elle me disait ça car l'opticien était une très bel homme, souriant. Je crois qu'il lui a bien plu. Alors je lui ai répondu "le problème c'est que j'ai déjà un amoureux. C'est qui mon amoureux ?" Ma 2eme à vite dit "papa" et mon aînée à ajouté"mais tu peux en avoir 2 amoureux, moi j'en ai 2..." Si tout pouvait être aussi simple que dans la tête d'une enfant de 5 ans et demi...
Il est vrai que cet opticien est très charmant et m'a un peu perturbée. Pas dans le sens qu'il me plaît et que je voudrais le revoir, non pas du tout, je n'ai aucune envie de celà. Mais plutôt parce que je me sentais un peu plus en vie. Je ne sais pas pourquoi car il a juste fait son boulot et à été poli, mais c'est ce que j'ai ressenti sur le coup.