Ils sont avec nous, j'en ai eu trop de preuves pour en douter. Mais l'absence de la présence physique est trop forte, trop douloureuse. Encore maintenant je me dis quelquefois que je suis endormie et que je vais me réveiller, qu'il sera là près de moi. Utopie, je le sais, mais plus fort que moi. Pour s'amuser, il m'appelait "sa vieille", étant plus jeune de 3 ans, je lui répondais qu'il serait toujours plus vieux que moi, mais aujourd'hui, je suis plus vieille que lui et de repenser à sa blague, ca fait très très mal. Les enfants ont respecté mon choix de ne plus me souhaiter mon anniversaire, je n'y trouve plus aucun plaisir, au contraire, pareil pour "l'an nouveau" aucun intérêt. Je laisse faire les petits-enfants car eux ne peuvent pas comprendre, ils sont heureux à l'idée de faire plaisir à mamy, alors sourire de circonstance et pleurs à l'intérieur, il ne peut pas me le souhaiter, il me manque. Paradoxal mais que ce vide en dedans est lourd.