Inconsolables, c'est bien ça bébé.
Hier je parlais avec ma fille, celle qui est en Pologne, et je lui disais que je ne prenais plus d'antidépresseurs, elle n'était pas contente, car lorsque je suis sans médocs, j'ai des pensées morbides dit-elle, je sais qu'elle veut dire suicidaires mais ne prononce pas le mot, comme quoi je fais peur à mon entourage, je leur ai promis de ne pas le faire pourtant.
Mais les médocs m'empêchent de "vivre" mes émotions, ils m'anesthesient ,cela les rassurent de me voir moins triste, je le comprends, mais je dois me droguer pour le reste de les jours???
Et moi dans tout ça, mon chagrin, mon manque de mon amour mes émotions.... dans la poubelle??
Qu'est ce qui est le mieux? Je suis OBLIGÉE d'être mieux ?? Pour qui, pourquoi....
La psy va devoir me repondre , moi j'estime que c'est mon droit d'être comme je suis, malheureuse, débordante de chagrin, c'est mon droit de pleurer mon amour perdu....
C'est ma révolte de ce matin.
Nicole