J'ai toujours pensé, moi aussi, que nos défunts veulent ce qu'il y a de mieux pour nous; en toute logique: même les personnes sceptiques peuvent considèrer que s'ils existent toujours quelque part, ils veulent avant tout notre bien, nous aimant comme ils nous aimaient. Est-ce que ce ne serait pas le cas pour nous, si la situation était inversée?
Pouvoir évoquer les souvenirs avec une douce émotion, sourire, rire...ce sont des moments apaisés, des moments de détente trés bienvenus après tant de souffrances, des instants de grace auquels nous avons droit. Même si, parfois longtemps, on a du mal à raisonner ainsi-ou à mettre ce raisonement en pratique (les sentiments que nous éprouvons alors sont coàntradictoires), c'est ce qu'il convient de faire, le moment venu.
On peux craindre de ne plus aimer celui qui est parti si on s'autorise des moments agréables, mais avec le temps, on voit bien qu'il n'en est rien. La preuve, c'est que quand nous parlons avec tendresse, voir même humour parfois, de nos aimés, que nous parlons d'eux en souriant, à l'évocation de tel ou tel souvenir, émouvant ou drôle...ça démontrer bien que nous ne les oublions pas et que cet amour est toujours présent dans nos coeurs.