Oui, probablement, mais avec des aménagements de peine * ... ?
* Nora.... Psychiatre de Nora ? ... Ah zut, j'ai mon neurone qui flanche ....
Oui, c'est cela, mon/un psy vu après quelques mois de deuil. Je n'aurais sans doute pas eu à l'époque de propos aussi optimistes.
Aménagements de peine, ou plutôt stratagèmes, substituts, bidouillages ...
Réussir à maitriser cette culpabilité sournoise qui s'infiltre régulièrement, cette colère en bruit de fond, la souffrance du souvenir de leur souffrance.
Accepter les autres, tels qu'ils sont, sans les juger. Accepter leurs paroles maladroites, leur désistement, leur abandon. Pour ne pas se faire trop de mal.
Se respecter, respecter les autres, être honnête avec soi même et avec eux, ne pas se servir d'eux pour combler nos besoins, notre vide.
Ne pas s'isoler, mais apprendre à aimer la solitude.
Commencer à s'occuper de soi, à s'aimer. Essayer d'être fier de soi. Puiser sa force dans l'amour reçu et donné, et qui subsiste, toujours .
4 ans, et le chagrin est toujours là, bien présent, même si les larmes viennent moins souvent.
Le manque est toujours aussi cruel, et il le restera.
J'ai toujours aussi mal.
Le découragement s'installe. Je ne crois plus aux promesses.
Je vois que je ne suis pas la seule, cela me rassure un peu.
Je pense à vous.
Nora