chers vous, Nanou,Manite,Mary,Marie,
Nanou, on est toutes déboussolées, 7 ou 8 mois cela ne change rien, la douleur, le manque sont là, bien présents !!!!
Le 27 cela fera 8 mois pour moi, et je pleurs encore presque tous les jours, les larmes arrivent sans prévenir, en torrent .......
Que peuvent comprendre ceux qui ne l'ont pas vécu, ceux dont l'intensité d'amour était différente ,moins fortes, moins fusionnelle, ceux à qui, il reste une vie bien rangée, un amour et de la tendresse en partage???
Nous sommes seules, ravagées, désorientées, "totale à coté de la plaque", mais nous sommes là!!!! la vie continue durement certes mais je suis sur que l'éclaircie viendra, comme dit une personne que j'aime " un jour les mouches changent d'âne"
J'essaie de garder de l'optimisme et de rire à pleines gorgées ( comme je pleure) de tout et de rien, de moi, de ma situation, identique à la votre, la dérision, parfois cela aide.....
Je ne dis pas que c'est facile, mon mari est encore si présent et le sera toujours, je l'ai bien compris, adoucir tout cela c'est arriver à laisser partir la colère, l'injustice, et avoir la volonté de continuer vaille que vaille, nous le faisons toutes.
OUI, finalement avec le temps cela empire, mais peut être, est ce l'étape incontournable, pour voir un peu de lumière au bout du tunnel, je veux le croire très fort, moi qui oublie tout maintenant!!!!!! le cerveau à l'envers.......
A tenter de remettre les pièces du puzzle au bon endroit coute que coute.... sauf que aujourd'hui, certaines d'entre elles ne rentreront plus jamais, qu'il faudra bien se résoudre à le reconstruire au mieux autrement.
Je pense que là, est toute la difficulté, que nous devons arrêter, de faire de la résistance et finir par se résigner, l'impensable c'est produit, qui pouvons nous???
Peut être, commercer à penser à nous, la vie est si précieuse, la vivre dans le détresse est insupportable ,inconcevable et sans amour ou tendresse, serait surement comme ne pus boire ou manger.
Je pense à vous toutes dans le même état que moi envahit de tristesse et de nostalgie, mais nous sommes, présentes pour nous réconforter , alors moins seules et soudées dans une compréhension, que nous sommes seules à pouvoir comprendre.
TENDRESSSES.
zabou