Merci ma chère Qiguan

tes encouragements me font toujours le plus grand bien

ces jours-ci il y a eu beaucoup de positif, et quand ce qui ne l'est pas survient, je me concentre -du moins je fais de mon mieux pour ça-sur ce que pensent de moi, et m'apportent les personnes bien. Il y aura toujours des hauts et des bas, c'est inévitable, mais être entourée des bonnes personnes aide beaucoup

ces mêmes personnes sont souvent de bon conseil. Je pense que décidément, rien n'est dû au hasard, et que ces personnes, placées sur ma route au bon moment-ou lors de périodes plus difficiles-ont un rôle à jouer dans ma vie au quotidien-et réciproquement d'ailleurs: il m'arrive aussi, quand ils en ont besoin, de leur apporter tout le soutien et le réconfort que je peux. Si ça marche dans un sens, ça marche dans l'autre
Oui, tout ce qui me rappelle les goûts, passions...de mes amours qui ne sont plus de ce monde a été, pour certaines de ces choses-aliments, odeurs, musiques, etc...trés douloureux dans un premier temps, surtout ce qui est lié à Jean-Philippe, étant donné les circonstances de sa mort. Il y avait aussi, par moments, un mélange de nostalgie douloureuse et de réconfort, et d'autres jours un réconfort tout court

parfois en alternance

il m'a fallut plus de temps pour trouver ce pur réconfort, lié à une nostalgie trés douce, vis-à-vis de Jean-Philippe; le côté consolant s'est mis en place plus vite concernant Pierre, même si la souffrance du deuil a été plus longue. Comme quoi chaque deuil est différent, pour tout un tas de raisons, même si le parcours est le même dans les grandes lignes. Il faut, dans ces moments-là, savoir s'ècouter-dans le bon sens du terme, être à l'ècoute de nos émotions, accepter les variations de ces mêmes émotions, et l'évolution plus ou moins longue dans le temps. Ca parait interminable, mais le processus finit par conduire à ces progrès naturels
A propos de souvenirs, j'en garde aussi vis-à-vis de deuils moins douloureux et moins longs, mais qui ont leur importance. Par exemple,, à propos de ce copain dont j'ai parlé, décédé depuis quelques mois, j'ai deux souvenirs matériels dont j'ai lun usage quotidien: une boîte argentée toute neuve pour rouler mes cigarettes, dont il m'avait fait cadeau, et des baskets qu'il m'avait donné aussi

comme je les porte très souvent, et que j'utilise la boîte tous les jours, j'ai toujours une pensée envers lui, une bonne pensée

je repense aussi à certaines choses qu'il m'avait dites durant l'année où on a été en contact, et qui, je m'en rends compte avec le recul, étaient parfois plus profondes que je n'aurais cru. Ce genre de deuil, moins douloureux que ceux d'un grand amour ou ami-sans être pour autant anodin-se transforme plus aisément en nostalgie apaisée, et les souvenirs, y compris matériels en l'occurence, deviennent plus vite positifs-et c'est bien le cas. J'ai par moment un pincement au coeur quand j'utilise cette boîte à rouler, mais je suis contente de le faire, et j'en souris souvent