Merci à toi Thierry
Si me lire t'aide un tant sois peu, alors j'en suis heureuse

moi-même je crois qu'un jour où j'aurai plus de temps, je relirai mon fil depuis son début, pourmieux voire le chemin parcouru au fil des années. Ca peu faire du bien, ça aussi.
Ce qui m'aide aussi, à tel ou tel moment, c'est d'écouter des chansons qui parlent si bien de ce que je pense, èprouve, comme si elles èmanaient vraiement de mon coeur., et ça vaut autant pour les musiques que pour les textes. Et en copier parfois les paroles, les relire...
Il y en a une qui exprime particulièrement ce que je pense; je l'avais déjà postée, mais je vais y ajouter les paroles; quand je le fais, c'est qu'elles ont leur place dans mon fil, c'est-à-dire dans mon vécu. Ca parle, je crois, d'une certaine résilience, de fatalisme, mais de résilience quand même-et c'est aussi l'aboutissement du processus de deuil, elles semblent s'adresser aux personnes vivant cette èpreuve:
https://youtu.be/EHkn5bjm3nI BEAU MALHEUR, d'Emmanuel Moire
Tu me dis que rien ne passe
Même au bout d'un moment
Qu'un beau jour c'est l'impasse
Et derrière l'océan
Qu'on garde toujours la trace
D'un amour, d'un absent
Que tout refait surface
Comme hier, droit devant
Tu me dis que rien ne sers
La parole ou le temps
Qu'il faudra une vie entière
Pour un jour faire semblant
Pour regarder en arrière
Revenir en souriant
En gardant ce qu'il faut taire
Et puis faire comme avant
Je peux seulement te dire
Je peux seulement te dire
Qu'il m'a fallut la peur
Pour être rassuré
Que j'ai connu la douleur
Avant d'être consolé
Qu'il m'a fallu les pleurs
Pour ne plus rien cacher
Que j'ai connu la rancoeur
Bien avant d'être apaisé
Tu ne sais pas encore
Ce que je sais par coeur
Ce que je sais par coeur
Beau malheur
Tu me dis que rien n'efface
Ni la craie, ni le sang
Qu'on apprend après la classe
Ou après ses trente ans
Qu'on peux dire trois fois hélas
Comme personne ne remplace
Ceux qui partent pour longtemps
Tu me dis que vient l'hiver
Qu'on oublie le printemps
Que l'on vide les ètagères
Qu'on remplit autrement
Qu'on se rappelle les yeux verts
Le rire à chaque instant
Qu'après tout la voix se perd
Mais les mots sont vivants
Je peux seulement te dire
Je peux seulement te dire
Qu'il m'a fallu la peur
Pour être rassuré
Que j'ai connu la douleur
Avant d'être consolé
Qu'il m'a fallu les pleurs
Pour ne plus rien cacher
Que j'ai connu la rancoeur
Bien avant d'être apaisé
Tu ne sais pas encore
Ce que je sais par coeur
Ce que je sais par coeur
Tu me dis que c'est un piège
Un jeu pour les perdants
Que le bateau est en liège
Et l'armure en fer blanc
Que plus rien ne te protège
Ou alors pas longtemps
Que c'est comme un sortilège
D'être seul à présent
Je peux seulement te dire
Je peux seulement te dire
Qu'il m'a fallu la peur
Pour être rassuré
Que j'ai connu la douleur
Avant d'être consolé
Il m'a fallu les pleurs
Pour ne plus rien cacher
Que j'ai connu la rancoeur
Bien avant d'être apaisé
Tu ne sais pas encore
Ce que je sais par coeur
Ce que je sais par coeur
Beau malheur