florence, Aurélie,
Merci de vos réponses, j'y trouve du réconfort et un peu de force. Effectivement, je n'ai pas choisi le suicide de l'homme que j'aimais. Je me sens si faible et démunie, si fragile, j'ai perdu de la confiance en moi : d'abord la fatigue, comme tu le dis florence, je dépense tant d'énergie à rester en vie alors même que la vie ne me fait plus envie, c'est dur de se donner des coups de pieds aux fesses sans arrêt, tout est devenu effort.
Et puis, narcissiquement,je dois admettre que je suis fragilisée : qui suis-je donc finalement puisque cet homme qui disait m'aimer m'a abandonnée, puisque toute la force de mon immense amour pour lui n'a pas suffi à le retenir du côté de la vie ?
Je ne crois pas que le congé longue durée soit la bonne solution pour moi. Je viens de passer deux jours à la maison et quand je ne travaille pas, je me retrouve dans une solitude absolue, c'est atroce cette maison silencieuse !
Le médecin du travail préconise un allègement d'emploi du temps, je ferais 20 heures au lieu de 30 (je suis documentaliste). Sauf que je l'ai vu le 17 janvier et mon principal attend un avis officiel(qui tarde) pour recruter quelqu'un. Depuis le 17 janvier, j'y vais tous les jours en me disant "allez, c'est bientôt fini, on va bientôt prendre mon deuil en compte, je vais pouvoir souffler".........
Florence, ton message me touche vraiment au coeur : être douce avec soi-même...j'avoue que je ne sais pas bien comment, et tou m'est une contrainte ! Tu crois que je dois vraiment éviter ces contraintes ? Mais comment ? Et puis il ne faut pas abuser ! Mes vieux principes judeo chrétiens resurgissent....."Il faut souffrir"
En tout cas, je vais de ce pas visiter le site Espérance et Vie
Merci encore à vous deux, je me sens un peu moins nulle et mal
Muriel