Auteur Sujet: épuisée, je me traîne sans émotions, anesthésiée  (Lu 26658 fois)

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Hors ligne alberte

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Re : Re : épuisée, je me traîne sans émotions, anesthésiée
« Réponse #15 le: 12 décembre 2012 à 19:36:55 »
Bonsoir

Le deuil dépend du degré d'attachement à la personne disparue, de la nature de la relation avant le décès, du degré de dépendance par rapport à cette personne et aussi du temps de l'accompagnement pendant sa maladie. Nous ne faisions qu' UN
Demain fera 14 mois que mon Amour est parti il avait 73 ans, nous travaillions ensemble 24/24 avant de prendre notre retraite.
C'est terrible, ce vide, ce manque, depuis quelques jours je ne pleure plus  que deux ou trois fois dans la journée, mais je suis épuisée,
la solitude est dure à porter nous n'avions pas d'enfant il était mon Bébé.
cordialement
Alberte


chrisam

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Re : épuisée, je me traîne sans émotions, anesthésiée
« Réponse #16 le: 12 décembre 2012 à 19:47:53 »
Viriginie,
Tu as sans doute ou plutôt certainement raison, je disjoncte pour le moment, je ne sais plus où j'en suis, je crois qu'il y en a beaucoup qui écrivent leur désespoir et qui se répètent
Tu me remets peut-être les pieds sur terre, et je comprends que ça peut être lassant, je ne vais plus écrire, de toute façon, je ne sais pas écrire, et au moins je ne vous ennuierai plus avec mon chagrin.
Merci pour votre soutien à tous

Corail

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Re : épuisée, je me traîne sans émotions, anesthésiée
« Réponse #17 le: 12 décembre 2012 à 20:52:29 »
Chrisam,

Ce n'est pas du tout ce que j'ai voulu te faire comprendre. Heureusement que ce forum est là pour que l'on crie notre désespoir, notre mal-être... et heureusement que d'autres peuvent être là pour nous soutenir, tenter de nous aider.
Je voulais juste, à travers mes mots, te dire simplement que la douleur est là et peu importe le nombre d'années, malheureusement... Je souffre également, comme tu as pu le comprendre.

En aucun cas je veux que tu arrêtes de dire ta souffrance, tant je sais qu'il faut la partager pour tenter de l'apaiser.

Je t'embrasse, notre soutien, le mien, est toujours là.

chrisam

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Re : épuisée, je me traîne sans émotions, anesthésiée
« Réponse #18 le: 13 décembre 2012 à 19:04:38 »
Je viens juste te répondre Yohann puis je n'écris plus

Mon chagrin vient à tout moment et tout le temps, sans penser à aucun souvenir, simplement elle n'est plus là.
Ce matin, j'attendais au guichet de la banque et on s'occupait de moi, le chagrin a monté sans penser à quoi que ce soit, il est venu tellement fort, que j'ai dû m'asseoir, je n'étais pas bien.
Si je pensais aux souvenirs, ce serait encore pire
Lundi, j'ai rencontré une ancienne cliente, quand elle m'a vu, elle ne savait qu'AM était décédée, je lui dis "Bonjour" et elle m'a dit : "Vous êtes malade"

Voila, je ne vous ennuie pas plus longtemps
Au revoir et que demain soit au moins un peu meilleur qu'aujourd'hui
Courage

Hors ligne Antonia Sophia

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Re : épuisée, je me traîne sans émotions, anesthésiée
« Réponse #19 le: 13 décembre 2012 à 19:30:25 »
Bonjour à tous,
Me revoilà après quelques jours d'accalmie. J'ai continué à venir sur le forum. Mais je n'ai rien écrit. Pas la force, pas le courage. Je crois que j'entame une nouvelle phase de mon deuil : je suis exsangue, lessivée. Je ne ressens plus rien. Ni la souffrance, ni le manque, ni le désespoir, ni la colère : rien !
Le vide absolu dans mon coeur.
J'ai parfois une velléité d'entreprendre un truc, du rangement, et puis je m'arrête, fatiguée avant d'avoir commencé.
Avec les autres, je n'ai rien à dire. Même parler d'Emmanuel ne m'intéresse plus. J'en ai marre de ressasser la même histoire affreusement courte et triste de nos six petits mois de bonheur. mais je n'ai absolument rien d'autre à dire.

L'une d'entre vous a écrit qu'elle avait un cerveau de poule. j'ai le sentiment d'avoir un un cerveau d'huître. Je reste assise là, vide et bête, et sans conversation ni mémoire ni concentration... Et je suis prof, alors devant les élèves ....

Est-ce que vous croyez que je commence une vraie dépression ? ou bien est-ce normal ?

Je commence à m'inquiéter, ma confiance en moi en prend un nouveau coup, je me sens si bête !!!!!

Merci

Muriel

Sincèrement merci pour votre post car je culpabilisais comme une folle à me dire que j'étais une moins que rien, un déchet de l'humanité, que  je ne versais pas toutes les larmes de l'univers sur son décès et que je n'étais pas désespérée ou malade de douleur à m'arracher les yeux mais que je restais juste là, à penser à rien. A ressentir rien. A n'être que du non sentiment et du non ressenti.

Je n'arrive plus à éprouver d'émotions ou d'envies. Plus rien ne m'enthousiasme ou ne me met en rage. On dirait que je dors. Que je ne suis plus moi. Que je suis loin. Dans du coton. Dans des morceaux de nuages. Par moments, lorsque je veux parler, les mots s'entrechoquent entre eux comme si mes lèvres n'obéissaient plus à mon cerveau et cela fait bien rire les gens. Je me fais l'effet d'une crétine car je n'arrive plus à réfléchir ou à faire de comptes. Même assise, je suis totalement épuisée.

Tous les posts que je lis dans ce fil décrivent exactement mon état. Moi, qui me méprisais de me croire une parfaite dégénérée, je suis heureuse de vous avoir trouvé car je vois que c'est un déroulement, somme toute assez fréquent, suite à un énorme choc affectif.

Encore merci à vous tous qui avez osé dire tout haut ce que je pensais être seule à éprouver et dont je ressentais une vraie honte; étonnée que j'étais d'avoir perdu mon âme soeur et de ne pas réagir en veuve éplorée inconsolable.

On dirait que mon cerveau n'a plus de connections en fait. Intellectuellement, je savais qu'il était dans un cercueil mais lorsque je regardais, je ne voyais que cela. Son extérieur. Un objet parfait de symétrie auquel rien ne me rattachait. Comme si mon cerveau n'assemblait pas ces deux informations. Et, en même temps, je me disais: c'est lui qui est là, tu devrais être en train de pleurer. Mais cela ne connectait pas. Je l'imaginais toujours vivant d'avant. Et une boite devant moi. J'en ai conclu que le choc m'avait rendue complètement folle. Puisque sachant qu'il était dedans, je n'arrivais pas à concevoir l'idée ni à me représenter l'image.

Une sensation de décalage assez horrible.


« Modifié: 13 décembre 2012 à 19:36:11 par Sophia »
Dis toi que nos êtres disparus sont quelque part. Vis pour toi. Porte en toi cet amour vibrant comme une flamme ardente. Et fais de cet amour ta force.

mirele

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Re : épuisée, je me traîne sans émotions, anesthésiée
« Réponse #20 le: 14 décembre 2012 à 21:47:55 »
Bonsoir, Sophia

Moi aussi je suis rassurée en vous lisant. ce n'est pas facile d'avouer que non seulement je suis diminuée intellectuellement, mais en plus que je ne ressens rien à l'égard de celui que j'aimais plus que tout, oui ma demi-âme à moi aussi, mon nord et mon sud, mon ancre et mon gouvernail. Sauf que là : plus RIEN.

Moi aussi je me sens loin, si loin de lui qui est mort, qui m'abandonnée. Loin des autres aussi, dont les conversations m'insupportent.
Je me suis forcée à aller au cinéma la semaine dernière, je n'ai même pas apprécié le film tant le simple fait d'y aller m'avait épuisée.

Par contre je reviens de la piscine. Je n'ai pas nagé, pas la force, je me suis juste plongée dans les bains bouillonnants pour essayer de décontracter mon dos qu'on dirait roué de coups. et à la piscine, en maillot de bain, je sentais que les larmes n'étaient pas loin. Mais elles ne viennent pas, je ne veux pas qu'elles viennent, j'en ai marre de pleurer cet homme qui m'a laissée.

Il voulait que je m'engage, il voulait que je passe tous mes loisirs avec lui. J'ai eu du mal au début, je suis une vieille divorcée indépendante. Il exigeait beaucoup. Il voulait être sûr que je l'attendrais, que je  l'aimerais des années et des années encore, qu'on pourrait partager une maison, vivre ensemble. On avait même parlé bébé parce qu'il n'a pas d'enfants et si j'avais eu 5 ans de moins, j'aurais été heureuse de porter son enfant et de fonder une vraie famille, avec un vrai papa.

Une semaine avant son suicide, je lui ai dit que oui, j'étais sûre de mon choix, de mon envie de partager un avenir avec lui.

Et le mardi, bang ! il balance sa femme agonisante, saute après elle et finalement jette aussi notre amour, nos projets, notre avenir, ma confiance en lui et en un bonheur possible

alors j'en ai marre de le pleurer, de ne penser qu'à lui. Depuis deux mois et demi, il prend encore plus de place mort que vivant.

Chrisam,
J'espère que tu n'es pas loin. nous avons tous l'impression que notre deuil est le plus terrible. Mais ce soir, je t'envie un peu, si j'ose dire. Tu as vécu longtemps avec ton Amour, la femme de ta vie. Pour moi, ce fut si court, j'ai si peu de souvenirs, presque pas de photos pour m'en nourrir. J'ai la chance énorme d'avoir été acceptée par sa maman, moi la compagne illégitime.

Sa pauvre maman était si contente qu'il ait enfin rencontré quelqu'un, qu'il reprenne une vie normale d'homme. mais notre amour fut une courte parenthèse dans un long chemin de galère

j'étais heureuse en couple pour la première fois depuis mes 18 ans (j'en ai 45 !), et ce bonheur est fini, écrabouillé en bas de 9 étages et j'ai l'impression d'avoir vécu un rêve, un rêve agréable mais un rêve, pas la réalité

et merde, je vais pleurer !

Muriel

lilas52

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Re : épuisée, je me traîne sans émotions, anesthésiée
« Réponse #21 le: 14 décembre 2012 à 23:16:07 »
Laisse couler tes larmes Muriel.
Bon courage LYDIA

mirele

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Re : épuisée, je me traîne sans émotions, anesthésiée
« Réponse #22 le: 16 décembre 2012 à 16:35:33 »
Bonjour ,

Je viens de faire mon premier cauchemar. J'étais au collège, je cherchais Emmanuel partout, au CDI, dans les autres salles, dans le couloir. J'allais partout en pleurant et en disant « Où est Emmanuel ? Vous avez pas vu Emmanuel ? 
 et dans mon rêve les autres savaient qu'il était mort mais moi je ne le savais pas, mais personne ne me répondait. Les larmes ruisselaient et j'étais en retard en cours mais personne ne me demandait comment j'allais, personne ne me consolait …

Hier chez mon psy, il voulait que j'exprime ma colère et j'y arrivais pas. Alors j'ai tapé sur un coussin, puis j'ai commencé à l'éventrer. J'ai sorti toute la bourre et j'ai mis le tissu de la doublure en pièces avec mes ongles. A mes pieds, il y avait un gros tas informe de tissu déchiquté.
 comme ça que je me sens : informe, sans contenu ni contenant.

mirele

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Re : épuisée, je me traîne sans émotions, anesthésiée
« Réponse #23 le: 17 décembre 2012 à 18:57:49 »
Bonsoir à tous, mes compagnons de deuil

Ce soir c'est colère, COLERE !!!

je lis sur un autre fil des paroles d'amour, qui demandent et appellent la "paix sur nos âmes" à nous, les solitaires, les endeuillés, les invisibles

je n'ai pas voulu noircir ce joli fil, mais j'ai envie de crier : Oui, on pleure sur nos chers disparus, on parle de leur souffrance, de leur maladie, de leur vie arrachée

Mais  c'est nous que j'ai envie de plaindre ce soir, c'est nous qui avons besoin de réconfort, de tendresse et de douces pensées

Je pleure depuis presque 3 mois le triste sort de mon pauvre amour suicidé, mais j'en ai marre de le pleurer, lui

c'est sur moi que je veux pleurer, parce que je me sens seule

et abandonnée

et trahie --même involontairement, je sais bien qu'il n'a pas fait exprès de me laisser, mais c'est un dommage collatéral de sa mort--

et j'en ai assez d'être un simple dommage collatéral

je suis en miettes

j'ai tout à rebâtir : mon estime de moi, ma force physique, ma capacité à rire, mes facultés intellectuelles, ma foi en l'avenir, mes projets d'avenir pour les prochaines années, mon cercle d'amis, jusqu'à ma foi en l'au-delà

tout est dévasté et je ne sais par où commencer et je n'ai AUCUNE energie pour commencer à rassembler les morceaux épars de mon existence

tout ça pour ça : un grand amour, mais qui n'a duré que 5 mois et demi, même pas une vie à deux : les prémisses d'un bonheur possible, de simples promesses, des projets ...

et tou est littéralement passé par la fenêtre de ce p... de 9ème étage

9 étages ! le chiffre me donne le vertige...j'ai l'impression d'être le personnage oublié d'un très mauvais téléfilm

des trucs comme ça, on ne les voit qu'à la télé, eh bien il a fallu que ça m'arrive à MOI

et c'est pas juste, c'est pas juste

alors je veux pleurer pour moi, égoîstement, et mettre des bougies pour moi, pour la paix de mon âme qui erre depuis presque 3 mois

et je veux que nous pleurions sur nous, les abandonnés, les esseulés, parce que nos chers disparus ont toutes nos pensées et nous il ne nous reste rien

Soyez en paix, mes amis, ce soir je pleure pour vous aussi

muriel

Corail

  • Invité
Re : épuisée, je me traîne sans émotions, anesthésiée
« Réponse #24 le: 17 décembre 2012 à 19:43:37 »
Bonsoir Muriel,

Bizarrement, à ta lecture, je me dis que j'aimerais en être au même point que toi. Pourquoi ? Parce qu'effectivement, tu as raison, nous sommes à plaindre, c'est à nous de nous reconstruire, à nous de vivre avec toute cette histoire finale en tête, à nous d'assumer le fait que nous sommes encore là, à nous de vivre, tout simplement. Sauf que notre vie ne sera plus jamais la même, nous avons connu l'atrocité de la vie et maintenant, il faut l'apprivoiser.
Si je dis que j'aimerais en être au même point que toi, c'est parce que pour l'instant, je sais à quel point tout ça est dur mais voilà, je n'en suis toujours pas à me plaindre, à prendre conscience de tout ça, un peu comme les autres personnes de ce post qui sont anesthésiées dans leurs sentiments.
Je pleure très souvent en regardant ma fille, en pensant à ce que lui ne vivra plus. Je suis restée presque 4 mois en ne pleurant jamais pour moi.
Je pleure à présent un peu pour moi, pour ce que je ne connaitrais plus, pour ces moments partagés qui n'existeront plus. Mais ça reste rare.
Mais tu as raison, eux, ils ne sont plus là pour endurer les choses. Nous, si.
C'est à nous de continuer notre chemin avec cette énorme bombe qu'on s'est prise dessus.
J'aimerais être triste pour moi, prendre conscience des choses... mais il semblerait que pour moi, ça va mettre un peu de temps...

Je pense que nous sommes tous en miettes, comme tu le dis. Je pense cependant que vivre avec un suicide n'a rien de comparable avec ceux qui ont perdu leur amour par maladie ou accident. Je me suis toujours dit que ça devait être très compliqué à encaisser (excuse moi d'être directe, je vois que tu l'es donc je me permets...).
Est-ce que tu vois un psy qui pourra un peu t'expliquer les choses ou à qui tu pourras dire tout ce que tu ressens ? Dans mon cas, c'est une vraie bouffée d'oxygène, même si le lendemain, je suis plus mal qu'avant (prise de conscience des choses, petit à petit...).

Je ne sais comment finir ce message car je me reconnais tellement dans ce que je sais 'intellectuellement' mais que je n'arrive pas à exprimer 'émotionnellement'.....


kika

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Re : épuisée, je me traîne sans émotions, anesthésiée
« Réponse #25 le: 17 décembre 2012 à 20:12:40 »


Mirèle,


Combien tu as raison, jusqu'au Pierre s'est battu, m'a attendu pour mourir.

Et pourtant, je ressens la même chose que toi, comme s'il m'avait abandonné. Je me surprend à lui en vouloir. Lui en vouloir de l'avoir tant aimé et que lui m'ai aimé follement....complètement cinglée

Y a t-il quelque chose après la mort ?
Si oui, il est bien, il ne souffre plus
Si non, est bien au moins il ne souffre plus

Mais moi, je suis là, pluvérisée, avec 2 malheureux neurones qui essayent d'éclairer ma boite cranienne, qui génèrent des idées folles..
Et je pleure, je pleure. De plus en plus sur moi
Moi qui ne voudrai plus être là, mais il faudra tenir pour mon fils
Des fois je voudrai lacher la rampe, alors je vais dans la rubrique suicide, et non, non décidemment je ne ferai pas ça à mon fils

Coincée dans une vie qui ne m'interresse pas, qui me donne la nausée, qui me donne le vertige à l'idée de toutes ces années qu'il faudra vivre sans Pierre

Et je ne peux même pas compter sur mes forces, ma raison qui m'ont désertées

Avant, j'étais volontaire, courageuse mais là bernique...rien

J'aimerai tant m'endormir, ne plus me réveiller. Et pourtant il faudra continuer...

Si au moins ce disque dans ma tête "Pierre, Pierre" pouvait cesser de tourner. Que je puisse un peu me reposer


Je pleure avec toi pour nous les survivants

Malika

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Re : épuisée, je me traîne sans émotions, anesthésiée
« Réponse #26 le: 17 décembre 2012 à 21:17:24 »
*
« Modifié: 01 février 2014 à 22:15:05 par *Ephémère* »
*Ephémère*

       Tu es là d ans ma peau comme un coup de couteau.

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Re : épuisée, je me traîne sans émotions, anesthésiée
« Réponse #27 le: 18 décembre 2012 à 08:44:38 »
*
« Modifié: 01 février 2014 à 22:14:40 par *Ephémère* »
*Ephémère*

       Tu es là d ans ma peau comme un coup de couteau.

mirele

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Re : épuisée, je me traîne sans émotions, anesthésiée
« Réponse #28 le: 19 décembre 2012 à 17:51:42 »
Tu es mon amour. Tu es mon reflet, mon double, mon âme-soeur. Mon guide, mon maître. Tu es mon rocher, mon huître et mon enclume. Ma tête pensante. Tu es le prince qui me chevauche et le cavalier qui repart la nuit. Tu es mon bras gauche et le très droit. Le visiteur de minuit et celui du matin. Tu es l'arbre et la feuille, la source, l'eau vive et la semence. Tu es la graine et le rameau. Tu es ma flamme, ma bougie et le feu qui me consume.Tu es le rôdeur, le voleur, mon mendiant de l'amour. Tu es le rire, tu es la chaleur, ma force et ma douleur.

mirele

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Re : épuisée, je me traîne sans émotions, anesthésiée
« Réponse #29 le: 19 décembre 2012 à 18:19:59 »
Oui Yohann,
Mais une fois de plus, les belles déclarations ne le font pas revenir ... Je ne crois plus qu'il m'entende.

je ne crois pas non plus qu'il soit toujours là, il m'aurait envoyé un signe, pour me rassurer, me réconforter

c'est trop dur, c'est trop long la vie sans lui