Bonsoir Denis,
Moi aussi, j'appréhende les retours du travail vers une maison vide, sans mon Chouchou qui rentre à 18h00 de sa tournée de bus scolaire. Cela va être terrible, Ne pas penser, surtout ne pas penser Tu te dis : tiens bon, mais tu t'écroules quand même. Je ne sais si je tiendrai le coup, la journée à se retenir de pleurer et le soir à ouvrir les vannes.
Aujourd'hui, j'ai trouvé la force de me bouger vers 16h30, sortie dans le jardin pour tailler une grosse heure puis retour dans la maison. Heureusement, j'ai pu parler au téléphone avec ma grande sœur.
Demain, c'est comme un dimanche en plein milieu de semaine avec une météo qui ne me permettra pas d'aller me promener mais qui sera en accord avec mon moral.
Et toi, que feras-tu ?
J'ai écrit une liste de choses à faire pour m'occuper au maximum, et puis l'ordi, écrire encore une lettre à mon amour disparu.
Courage, Denis, je pense beaucoup à toi, à ceux qui dans leur propre malheur ont eu la bonté de se pencher sur le mien. Je te souhaite plein de force pour cette soirée, cette nuit et la journée de demain.
Bises affectueuses,
Marie.