18 jours, 50 jours, … Tous nous comptons, tous… jusqu’à quand ?
Et pourquoi ce décompte ?
Pour savoir combien de temps nous tiendrons sans elle, sans lui ?
Je me suis un jour posée la question.
Les jours passent lentement, si lentement lorsque le chagrin nous anéanti, nous étouffe.
Et puis les mois, …
J’ai tenu.
Je tiens.
J’y arrive.
C’est dur.
Ce monde entre deux mondes.
Je n’ai pas pleuré depuis 2 jours, 5 jours, une semaine, un mois…
Je souris en regardant cette photo, j’ai tant pleuré la dernière fois que je l’avais sous les yeux.
Je le revois faire le clown, ce soir où je l’ai photographié, il était si heureux et moi, si heureuse de le voir heureux !
Il faut du temps pour apprivoiser cette nouvelle vie, pour y trouver un soupçon d’intérêt.
Il faut du temps pour apprendre, mais on y arrive.
Quelque soit son âge, on se sent perdu, mais chaque jour est une petite victoire même si au début, on se dit que c’est une petite trahison.
On aurait du mourir, là, avec lui, avec elle.
Mais non.
Elle ne veut pas de nous, il veut que nous continuions.
En attendant, le sucre est amer, le soleil est froid, les fleurs sont grises…
Tout doux, tout doux, tout doucement.
En entendant une de nos chansons, mon cœur s’ouvre au lieu de se serrer et me voilà en train de chanter au lieu de pleurer.
Il faut du temps pour apprivoiser cette nouvelle vie, pour y trouver un soupçon d’intérêt.
Il faut du temps pour apprendre, mais on y arrive.
Demain est un autre jour.
On y arrive.
Marina