Bonjour Galinete. J'espère que les réponses qui t'ont déjà été faites t'ont fait un peu de bien, même si je suis bien placée pour savoir-comme nous tous, à quel point un deuil est douloureux, d'autant plus que tu es au tout début du tien.
Ce que tu vis est d'autant plus dur que ton conjoint et toi vous êtes beaucoup battu contre cette terrible maladie, avez toujours espèré
ce combat si long et difficile doit te sembler vain à présent....je comprend le sentiment de colère et d'injustice que tu dois èprouver, c'est parfaitement, tragiquement naturel. Cette colère fait partie du deuil, je pense que nous l'avons tous ressentie à un moment ou à un autre, sous telle ou telle forme. Une mort, c'est toujours injuste, c'est toujours un drame pour ceux qui restent, ceux qui aimaient vraiment le défunt. Perdre un être très cher est inimaginable, inconcevable, et pourtant, comme tu l'as malheureusement vu, la mort frappe tout le monde, il peux arriver n'importe quoi à n'importe qui.
La maladie frappe aveuglément, ce n'est la faute de personne. Je ne suis pas das le même cas que toi, mon compagnon et décèdé de suites d'une chute dans ses escaliers. Les accidents aussi, ça peut arriver à absolument n'importe qu, sans crier gare. J'ai èprouvé un profond sentiment d'injustice, de rage impuissante contre un drame aussi inattendu qu'improbable-il parait que c'est trés rare de mourir de cette manière......pourquoi lui?.....je n'ai pas plus la réponse que toi. Le sentiment d'incrédulité, de stupeur que ça lui sois justement arrivé à lui ne m'a jamais tout-à-fait quitté, même un an , neuf mois et dix jours après maintenant, bien que l'intolèrable souffrance que tu connais hélas si bien a pus s'adouir peu à peu.
Moi aussi, depuis mon deuil je n'ai jamais vu, à la télé par exemple, autant d'images e gens qui tombent dans des escaliers, ou se cognent la tête, ou d'appareils qui maintiennent les gens en vie clignotter avant le tracé plat....ou je ne les avais pas remarqué avant. Plus probable, oui. Il a fallut du temps pour que ces images dviennent supportables, qu'une partie de moi accepte.
Tu es au tout début de ton deuil, tu es sous le choc. Je sais par expèrience à quel point ce que tu prouve et insupportable. Personne ici ne minimisera ta souffrance. Tu peux nous parler autant que tu en ressentiras le beoin.
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