L'absence , au début traduite par le manque, mais aussi masquée quelque peu , par le déni, l’incrédulité, l'espoir de retour ...
Après des mois d'errance, elle s'intensifie et cela fait encore plus mal, car petit à petit, on réalise , on intègre le fait que c'est définitif.....
Je ne sais comment bien expliquer, c''est un processus curieux d'auto défense, qui nous maintient debout, on survit avec cette douleur, entourés d'un espèce de rempart, puis celui-ci, lentement, s’écroule par petits bouts, sans que nous en prenions vraiment conscience, un jour , il n'est plus là.....
Alors, on prend totalement, irrémédiablement, la mesure, le poids, de cette perte, et ce moment est un des plus douloureux , des plus souffrant qui soit.....
L'absence, si on ne l'accepte pas , on finit par faire avec , la douleur, aussi , parce que dans un temps X, on finit par comprendre, que cela restera en nous, pour toujours, que l'oubli est impossible, le choc , la révolte, la colère, aussi, on commence alors, à vivre plutôt que survivre , des instants , jours , moins long ,plus doux, et d'autres plus courts mais tout aussi intense de douleur, de manque, de nostalgie, d'envies de l'autre, de sa présence, que l'on ne comblera jamais plus.....
Le deuil, je crois, quoi qu'il arrive, est une seconde peau, que nous revêtons et gardons pour toujours.....
Il y aura toujours " des dates", des fêtes , des anniversaires, des événements, heureux ou malheureux, des choses qu'on voudrait dire, des endroits que l'on va découvrir, et l'absence les accompagnent....
Des pensées pour vous tous.
zabou