Bonsoir compagnons,
le vent à soufflé fort hier...........
Je ne sais pourquoi en sortant j'ai pris ce Cd dans ta pile, en regardant, j'ai cru lire qu'un morceau se nommait "Adieu Darling", mais à l'écoute c'était "A demain, Darling"
Nous n'aurons plus de lendemains.
Nous n'avons plus qu'un présent éternel, la notion même de temps n'existe plus.
Chaque soir je te quitte, car mes nuits sont si profondes, que tu n'y existes pas, et chaque matin, c'est magique, je te retrouve.
C'est une musique aux sonorités oubliés, de forêts enchantées ( sans mauvais jeux de mots) d'un siècle de princesse au bois dormant.
Marie Laforêt,
Musique de Francis Lai dont on reconnaît la "signature"
Je Voudrais Tant Que Tu Comprennes
Toi que je vais quitter ce soir
Que l'on peut avoir de la peine
Et sembler ne pas en avoir
Le coeur blessé encore sourire
Indifférente apparemment
Aux derniers mots, qu'il faut écrire
Lorsque finit mal un roman
L'âme éperdue, sauver la face
Chanter des larmes plein les yeux
Et dans un univers de glace
Donner l'impression d'être heureux
Je Voudrais Tant Que Tu Comprennes
Puisque notre amour va finir
Que malgré tout, vois-tu je t'aime
Et que j'ai mal à en mourir
Je Voudrais Tant Que Tu Comprennes
Malgré tout ce qui s'est passé
Que je t'aimais plus que moi-même
Et que je ne peux t'oublier
Et que je ne peux t'oublier
Ici le
Scopitone youtube, pour les amateurs de noir et blanc.
Elle est là, celle que je redoutais, la 9éme lune.
Elle était plus puissante que d'habitude, je commence à parler d'habitude....................c'est triste à en chialer, pas triste à en mourir car c'est déjà fait.
Un sale coup hier.
18h approchait, une envie de vomir, une si grande faiblesse, l'envie de fermer les yeux, vite les fermer pour oublier.
Je me suis assise sur la première chaise en quittant la caisse du supermarché, poussant le petit pour qu'il s'installe.
Vite manger et boire un truc sucré, faire passer le malaise, la gorge noué à chaque bouchée, les larmes qui coulent, seules, sans contrôle possible.
Bras et jambes coupés, mon corps me lâchait.
Vous voulez que j'appelle quelqu'un madame?

Quelqu'un ?.....................j'ai fait un signe de la main, ma voix éteinte, je ne pouvais que mimer un "non"
Quelqu'un........................
Il n'y a plus que moi et ce petit qui balance ces pieds sous cette chaise, en attendant de revoir sa mère sourire, ou au moins se lever pour rentrer.
J'ai appelé au secours mon amie "Romaine", elle est vite arrivée pour me ramener chez moi, mon beau fils est venu aussi pour la ramener au supermarché. Puis elle est retournée chercher sa fille, est revenue pour s'occuper du petit, faire le repas, le doucher, le coucher, me border aussi.
Merci à elle, merci à lui.
Dans mon lit les larmes de désespérances, moi qui pensait aller "mieux"
Oui, voilà ta vie aujourd'hui ma grande........
C'est le deuxiéme K.O que je prends depuis ton départ.
Vais je aussi devoir en prendre l'habitude ?
Je vous embrasses compagnons, c'est comme ça, et on n'y changera rien.