FORUM "LES MOTS DU DEUIL"
Comprendre et vivre son deuil => Vivre le deuil de son conjoint => Discussion démarrée par: Darling le 18 février 2015 à 22:58:04
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Darling,
Tu le seras à jamais et pour toujours.
"Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerais", ce titre de Cabrel est pour toi.
"My heart will go on", ce titre de Céline Dion est pour moi.
Je n'ai pas encore trouvé la chanson pour le mini nous qu'il me reste.
Il vient d'avoir 2 ans et demi, tiens les larmes montent, mais c'est les mots que j'attends, là tout de suite.
Voilà.......... je me ressaisis pour nous.
Il parle de toi tout les jours, malgré les quelques mots de son vocabulaire, que moi seule comprends.
Papa mangeait t'il du chocolat ?
Papa connaissait-il cette petite voiture rouge que je te montre ?
Papa jouait au foot? moi aussi quand je serais grand, me fait-il comprendre en levant les bras.
Papa est dans mon coeur et dans ma tête, me montre t-il, comme je lui ai appris, avec douceur, sans tristesse.
Le portrait de Papa est là dans le salon.
Toutes les fleurs qu'il voit sont pour lui.
Il ne supporte pas de me voir couchée "encore 5 minutes" quand il joue à son réveil dans sa chambre.
Il a vu son Papa couché si longtemps.
Cette grosseur dans le cou, elle est apparu un beau jour, annonçant une sombre nouvelle, au lendemain de ces beaux jours d'été de ta naissance.
Trop de travail pour prendre rendez vous, finalement c'est une jaunisse 6 mois plus tard qui t'oblige à les faire.
Gros coup de fatigue, défenses immunitaires faibles, CMV détecté.
Ton corps commençait à te lacher.
Les examens n'indiquent rien de plus.
La grosseur dans le cou est toujours là, les plaques d'allergies sur le corps apparaissent.
C'est sous la torture morale que je te force à la faire examiner.
Tu as peur des résultats, j'ai peur pour nous, je ne vois que nous et notre bonheur.
C'est à l'annonce des résultats l'après midi du réveillon de Noel, que j'ai peur pour toi.
Pendant le repas de famille, tu craques et pars te réfugier dans la chambre de mini nous.
Tes pleurs sont prémonitoires, tu nous annonces ce réveillon comme notre dernier ensemble.
Tes sanglots me déchirent, je ne sais comment te prendre dans mes bras, mon amour ne te console pas.
Ton regard s'est éteins ce jour là.
Le traitement commencé en urgence, il durera 11 mois, avec l'énorme espoir de la rémission d'un été,
un été presque léger, conscient de l'épreuve passée, te relevant doucement, réapprenant à manger, retrouver le gout perdu des fruits de ton jardin.
mais la rechute est revenue sournoise, te laissant sans réponses possible.
Rechute méningée, sans appel.
Te laissant à genoux, ton équilibre parti, ton écriture devenu illisible, chaque jour un pas de plus vers l'autre coté.
Hepstein Barr, Lymphome non Hodgkynien, taux de globules blanc, aplasie, transfusion, chimios, autogreffe de cellules souches, touts ces termes inconnus, que je ne voulais plus entendre.
C'est le lymphome du Manteau, un des plus féroces parmi les dizaines de genres, qui va nous recouvrir, ensemble.
Qui habillera nos jours et nos nuits,
Qui déshabillera nos espoirs, te laissant nu, un soir de Novembre 2014, sur ce brancard prêt à partir vers l'athanée.
Ce n'est pas cette dernière image que j'ai de toi.
Je n'oublierais jamais ce geste de la main, et ta tête tournée de l'autre coté, quand je t'ai montré la dernière photo du petit, mangeant sa première tarte au chocolat, 2 h avant ton départ.
J'ai compris à cet instant là dans quel état de détresse tu étais.
D'être conscient et de voir que le bonheur que l'on a gouté, vous ferme la porte.
C'est ton coeur qui à lâché avant que la séance d'intratécal commence.
Tu étais si faible, tu es mort le coeur brisé. aux urgences cardiaques ou tu as passé la journée.
Brisé de peine et de chagrin pour cette vie que tu ne maitrisais plus.
Que tu sentais te quitter.
J'ai vu cette larme couler quand je te parlais, te disait je t'aime, te disait au revoir, alors que tu était tenu par les machines et déclaré inconscient.
Cette larme à imprégné mon âme, tu m'as entendu.
tu nous as entendu.
Nous étions là quand tout s'est éteint, tu n'étais pas seul, le doudou du petit avec ma main dans la tienne, tu es parti rejoindre ta maman, sous cette lune presque ronde et pleine de lumière.
Tu as quitté ce corps de chimères pour un meilleur "aprés"
C'est la seule chose qui me console, croire qu'un "aprés" existe,
que dans cet "aprés", tu existes, tu vis encore.
J'ai tant de choses à te dire, tant de pardons à te faire.
Pourquoi avoir perdu des instants de vie ensemble en te faisant la tête pour des futilités.
Nous avons vécus nos plus belles années ensembles, et c'est ce qu'il me restera.
Nos plus belles années.
Darling,
je t'appelle ce soir, et ça résonne.
Le vide n'est que dans la maison.
Mon coeur plein n'a plus d'écho que pour ton nom.
J'ai tant de choses à te dire, que le reste de ma vie ne suffirait pas à te l'exprimer.
Surtout, ne m'oublies pas, ne nous oublies pas.
Tu fais toujours parti de notre famille.
Tu es un homme bien, qui à réussi, et tenu sa famille dans chaque difficulté.
Tu es un homme bon, qui ne pensait qu'a rendre heureux et se faisait passer en dernier.
Tu es l'homme que j'aime, et celui qui m'a follement aimé.
Tes enfants et moi même, te faisons vivre chaque jour dans nos coeurs.
Je t'aime Darling.
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Ta déclaration d'amour me laisse l'oeil humide et le coeur gros...
tu dois absolument écrire le récit de la vie de cet homme et de votre amour... pour toi,pour votre fils... tu as un vrai don pour écrire...
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Très belle déclaration d'amour en effet
Hélas , bienvenue parmi nous Darling
Cela fait maintenant 5 mois que je suis inscrite sur ce forum et , à chaque fois , que je découvre une nouvelle histoire , cela me terrifie ...
A chaque fois : encore une personne qui souffre , dont la vie a basculé
Comme si , avant , je ne savais pas que cela pouvait arriver
Tu écris très bien , viens ici écrire , l'écriture , le partage , cela fait du bien...
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Bonjour à vous,
et Merci de vos réponses,
Merci de m'avoir lu.
Hier soir, je suis resté très tard à parcourir le forum et vos témoignages.
J'ai découvert un autre monde.
Je me suis promené sur ses chemins de tristesse,
baignée dans ses rivières de larmes,
butée sur ses pierres de souvenirs,
et tout cela formait un superbe paysage d'Amour.
Tout ce que je garde, c'est la puissance de ce sentiment que nous portions à ceux qui ne sont plus auprès de nous.
Comme vous, je ne savais pas que cela existait.
Cet autre monde ou j'ai accès maintenant.
Quand ses yeux se sont fermés, les miens se sont ouverts sur cet autre monde.
Et d'autres avant moi ont marché là, ont souffert, comme paralysés,
écrasés par le poids du passé.
Quelques uns y sont restés perdus, comme un labyrinthe.
D'autres ont gravit le sommet, vu un autre soleil.
Mais aucun n'oubliera.
Ce matin, pour la première fois, je me suis levé quelques minutes avant le petit.
je l'ai pris sur mes genoux, et aprés son bisou, son premier mot était "papaaaahh" avec une main sur le coeur.
Il a ressenti mon apaisement.
Nous l'avons partagé.
D'écrire m'a donné la force.
C'est son amour qui me l'a insufflé.
Son dernier souffle restera pour moi.
Je finirais par les trés belles paroles de la chanson Une histoire d'Amour (Love Story, superbe film)
chanté par Mireille Mathieu , avec la musique de Francis Lay.
Une histoire d'amour
Où chaque jour devient pour nous le dernier jour
Où on peut dire "à demain" à son amour
Et qu'on est là tout près de lui à regarder
Mourir sa vie
Une histoire d'amour
Où pour nous deux le mot toujours semblait trop court
Tu vois pourtant nous n'avons plus beaucoup le temps
Non mon amour tu ne dois pas, il ne faut pas
Pleurer sur moi
Ne me dis pas adieu
Je vais fermer les yeux
Viens près de moi
Et prends-moi dans tes bras
Restons ensemble
Serre-moi fort
Tu vois il me semble que ma vie s'endort
Dis-moi "je t'aime"
Une histoire d'amour
C'est la chanson de l'océan les nuits d'été
Un souvenir qui va durer l'éternité
Pour moi ce soir ma vie s'en va mais notre amour
Ne finit pas
Une histoire d'amour
Ça ne peut pas vraiment mourir en un seul jour
Ne reste pas le coeur en deuil à vivre seul
Il te faudra voir d'autres ciels, d'autres soleils
Ne pleure pas
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Bonjour Darling
Continue d 'écrire...Continue stp, tu décris tout ce que je ressens.... moi, je ne sais pas faire ......., mais je sais lire! je vais juste imprimer ce que tu écris, parce que, ta plume tu la trempes dans l 'encrier des larmes de nos cœurs
Merci !
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Merci beaucoup Fleurdecoton,
Pour l'écriture, tu sais je ne fais que fermer les yeux pour voir avec les siens.
Il tient ma main, et mes pensées.
Laisse toi aller, un jour tu arriveras à lui écrire.
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Bonsoir
tristement je t'accueille ici parmi les souffrant(e)s en deuil de conjoint, de leur amour
tes écrits m'ont émue retrouvant certaines choses ...
j'ai l'habitude d'accueillir avec ce post http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/role-du-forum-pour-nous-c%27est-quoi/msg48232/#msg48232 pouvant aider parfois un peu ...
tu vas cheminer
t'accrocher ...
parler de toi, des enfants, de ton mari
de comment tu le sens vivant ailleurs ...
puisses tu garder la force que tu sembles pouvoir mobiliser pour avancer au quotidien
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Darling
Merci ´ car de te lire est un réel plaisir
Quelle belle lettre à ton amour.
Cette chanson donne à réfléchir les paroles sont belles.
Demain ça fera 16 mois que mon amour est parti, le manque et l'absence font toujours aussi mal, ils me rongent de l'intérieur.
Moi aussi je lui écris , je le remercie de nos belles années 34 ans de bonheur, je le remercie du cadeau de la vie à savoir nos 2 filles.
Car sans mes enfants je pense que n'aurai pas tenu le coup.
Continue de nous nous écrire car tu as une belle plume.
Douce nuit
Dji
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Que tes mots sont doux et durs à la fois......
Je suis assez nouvelle ici aussi.... mon amour à moi est parti il y a seulement 2 mois, emporté en quelques mois et dans la souffrance par un sarcome..... notre dernier piou piou aura bientôt 5 mois et je sais que quelque part il "comprend"..... je le sais quand je m'éloigne, que je m'occupe de ce bébé sans le voir et qu'il me rappelle à lui avec douceur et tendresse pour me dire "la vie est là, regarde moi"
Ce mini vous te donnera la force d'avancer....
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Merci à vous.
Qiguan, ma force est un leurre, je ne la vois qu'en miroir.
Dans ce miroir de la salle de bain, devant lequel tu te rasais, tu finissais en tapotant tes joues de ton parfum.
C'était le signal qui m'annonçait la place libre.
Je me réveillais en douceur, sentant ce parfum humide après ton passage.
Je replaçais en râlant, ton drap de bain que tu jetais toujours en boule sur le sèche serviettes.
Quand habillé, tu venais me dire "mon amour, au revoir, à tout à l'heure, je t'appelle pour midi"
c'est ce gout de café que tu me laissait sur les lèvres.
On t'accompagnait à la porte pour le petit coucou au portail,
et je refermais la porte, t'oubliant déjà.
Le reste m'attendait.
Aujourd'hui, ce reste ne me donne rien, il me confronte à ton absence.
Etais tu donc le magicien de ma vie?
Celui qui l'a rendait joyeuse, et faisait briller nos yeux.
Que ne donnerais je pour revivre tout cela ?
tes parfums sont restés à leur place, ta brosse à dent restera sèche, et ta serviette à jamais pliée comme il faut.
Tes costumes de magicien dans leur armoire, qu'aucune lumière n'atteindra plus.
Tu vois, je n'ai rien oublié.
Ni ton sourire qui s'ouvrait avec tes bras quand tu rentrais.
Tu vois, je ne le savais pas.
Tu es parti l'artiste, et les rideaux sont retombés lourdement
Tu m'entends pleurer, ce sont tes larmes.
Cette peine qui t'a brisé le coeur.
Ce que je vais traverser depuis ton départ, tu l'a vécu en quelques heures.
Ces heures de réanimation, ou tu voyais toutes ces machines vivre pour toi.
Quelles pensées ont déchirés ton âme, quand tout ces docteurs s'affairaient tout autour ?
Quelle détresse t'a étouffé quand l'oxygène ne suffisait plus ?
Ce regard perdu, que j'ai croisé, exprimait tant de souffrance de la réalité que tu comprenais, que je ne pourrais le décrire.
Donne moi ta souffrance, je l'a porte désormais.
le corps soulagé, laisse moi t'alléger l'esprit.
Non, je ne t'oublierais pas, car tu as ta place dans mon coeur.
Tant qu'il battra, je me battrais pour toi.
Je ne vois plus les touches du clavier, mes larmes me brulent.
Embrasses moi, serres moi fort, j'en ai tant besoin.
Je sais que ces petits oiseaux qui me coupent la route sur le chemin du cimetière,
c'est toi qui les envoies.
Je sais que quand la lune s'arrondit, que sa lumière m'inonde,
c'est toi qui me souris.
Tu vois, notre amour n'est pas mort avec toi.
J'essuie tes yeux pour te permettre de le voir.
Je tiens ta main, à jamais chaude dans la mienne, nous irons sans nous déplacer, nous irons à jamais enlacés.
A jamais Darling,
Ecoute le bruit de la vie autour de nous, car la mort est silencieuse, discrète, presque polie.
Ecoute le rire de ton petit, le vent te le porte.
Regardes le jouer, regardes le vivre, car la vie est bruyante, lumineuse, presque insolente.
regardes nous t'aimer, car l'amour est puissant, limpide, presque triomphal.
Ne meurent vraiment que ceux qu'on oublies.
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Ta douleur,ta detresse ...
Par tes ecrits tj me permets de laisser couler un trop pleins d emotions.
J ai b eaucoup de difficultes a laisser mon coeur s ouvrir et tu m as fzit du bien.
Je suis certaines que d ecrire doit te soulager un peu.... mais je sais aussi que c est bien peu...
Pour moi il y a 3 mois hier que mon homme s en est aller dans un ailleurs ou la douleur n existe pas.Il a assez endurer sur cette terre.
Ton (votre) enfant te permet de continuer jour apres jour...
Moi c est mon petit-fils qui m empeche de sombrer.
Je te souhaite un peu d apaisement et quand le coeur t en dis continue d ouvrir ton coeur en racontant vote amour...
Les derniers instants sont trop presents pour les oublier ...Pour moi mon entourage semble tres mal a l aise quand j en parle mais pour moi c est important...Ce n est pas macabre mais c est comme pour montrer le courage que mon homme a eu jusqu a la fin..
Bonne soiree et un peu de repos...
Bisous xxx
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Bonsoir Darling,
Je te souhaite malheureusement la bienvenue sur ce forum.
Ton récit si poignant m'a ramenée 26 mois en arrière, je n'ai pas pu retenir mes larmes.
Que de souvenirs, le dernier souffle recueilli, le coeur qui s'emballe quand je me penche pour lui dire adieu alors qu'il est déclaré cliniquement mort, amoureux même au delà de la mort.
Ton deuil est si récent, il faut évacuer, tu es sur la bonne voie.
Tu n'es pas seule, chacun ici poursuit son douloureux chemin parsemé d'embûches, certains avançant plus vite que d'autres ou inversement, chacun à son rythme, mais avec un point commun, la recherche de la paix intérieure.
Puisses-tu "cheminer" vers cette paix intérieure.
"Cheminer" car j'ai lu dans un livre qu'il ne pouvait y avoir de paix intérieure avant que les chagrins ne soient rayés du coeur et de l'esprit.
Si c'est avéré, il y'a du chemin pour moi.
Merci encore pour ce récit et reçois toute ma compassion.
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Merci Coccinelle
cette jolie phrase sur la file de Qiguan:
"les larmes sont les perles du souvenir
elles brillent de tristesse, mais aussi de toute la beauté du passé" Judy Tatelbaum
Nos larmes lavent notre âme aussi.
J'ai me suis rendu compte de 2 choses cette semaine.
Mardi J'ai du retourner à l'hôpital, pour aller chercher un certificat post mortem du service.
je n'ai pu monter, alors j'ai téléphoné au secrétariat, depuis ma voiture au pied du batiment.
je me suis mise sous la fenêtre de la chambre ou il était,
car ce soir là, j'ai fait ouvrir la fenêtre, pour lui dire d'y aller, de rejoindre sa maman, que la lune était là, qu'il n'avait qu'a suivre la lumière
L'infirmière m'a dit qu'elle avait l'habitude qu'on lui demande d'ouvrir les fenêtres.
J'ai revécu, je voulais revivre cet instant là, au pied du batiment, depuis la fenêtre et en parcourant le ciel, le chemin qu'il a fait, à travers le grillage, j'ai vu la "montagne" en face.
et sur cette "montagne" au sommet, il y a le cimetière, là ou repose sa maman.
là ou il repose aussi. il l'a vraiment rejoint ce soir là..
j'ai ressenti une si grande émotion.
je suis retourné ce matin prendre le documents et refaire coucou à la montagne.
l'oncle de mon mari est aux soins intensifs respiratoires, un bâtiment voisin à celui ou est décédé mon Darling.
Il y avait beaucoup d'affection entre eux, depuis tout petit, son neveu chouchou.
Il à été très affecté de son décès.
Je suis allé lui rendre visite par surprise, et il est dans un état stable mais critique.
Je suis ressorti bouleversée, revoir toutes ces machines, ce corps décharné,
ses yeux qui cherchent à "voir" à embrasser la vie qui lui reste.
Mais je me devais d'aller l'embrasser.
La 2eme chose.
Je souhaitais faire le chemin de Compostelle.
Spirituellement.
Je m'y rends en Aout avec le petit.
Dans un appartement meublé, derriére la Cathédrale de St Jacques de Compostelle, et cela tombe 9 mois après son enterrement, je ne l'ai réalisé que plusieurs jours après la réservation.
Alors ce chemin, sera je l'espère apaisant, je le fais en voiture, j'attendrais plus tard pour le réaliser à pieds.
Merci à vous, je vous envoie ce qu'il me reste d'espoir.
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Moi hélas il n'y avait pas de fenêtre mais cette image est si belle.
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Merci aux membres de ce forum d'exister.
Mon cher petit, la vie te fait commencer par le plus dur.
Nous partageons notre peine. 110 jours depuis.
J'ai du clarifier tes demandes répétés depuis plusieurs jours.
La notion du temps passé à ton âge commence à se comprendre.
Je vous explique mes peines.
Quand il fait quelque chose de nouveau, ( le sèche cheveux hier)
il me demande "papaaaa" pour que j'établisse un lien.
Hier il à compris, j'ai du lui faire comprendre, le mot "jamais"
Ohh quelle peine j'ai eu de lui faire du mal.
Papa ne sera "jamais" plus assis dans la voiture, et il ne mangera plus "jamais" avec nous.
Son beau visage s'est transformé, déformé par la tristesse, nous avons pleuré ensemble.
Je lui ai répété comme à chaque fois que papa est dans nos coeurs, qu'il veut que nous soyons heureux.
Qu'il l'aimait très fort, et que ça ne changerai jamais, c'est son papa pour la vie.
Qu'on ne pourra jamais plus le voir prés de nous.
Il m'a fait le signe du bisou avec la main, je lui ai répondu, papa te faisait toujours des gros bisous, et toi aussi des énormes bisous avec les 2 mains, tout en l'embrassant.
Ce matin, il m'a fait un énooorme calin, avec des "papaaa", je lui ai demandé si c'était pour lui et il a rit en me tapotant les joues de ses 2 mains, et disant "mama, papa"
Je sais qu'il a compris maintenant, quand il comprends quelque chose, il le répète plusieurs fois en mimant et en refaisant le dialogue, à sa maniére........
je veux qu'il soit apaisé, rassuré de se savoir aimé, d'avoir été aimé.
En parcourant le forum, j'ai vu le sujet "des signes",
je n'ai pas (encore) reçu de signe, si ce n'est des frissons quand je pense fort à lui, ou des musiques qui tombe pile.
Je tenais à confirmer pour les petits enfants qui "ressentent".
Je commence du début:
Le jour de son décès, il était en attente d'une injection le matin suivant, aprés controle des taux sanguins qui étaient mauvais, puis une transfusion, mais il n'avait pas eu le résultat d'un irm passé la veille qui à finalement détecté un 2eme hématome sous durale.
Il pleuvait, Je suis passé le voir par surprise, mais 15 minutes seulement, en laissant le petit dans la voiture avec un des grands, le mercredi il n'y a pas de garderie.
Comme je regrette maintenant de n'être pas resté plus longtemps.
Et j'ai eu un pressentiment, lorsque je l'ai vu sourire à une infirmière, c'était la vision d'un masque, un masque terreux, figé, rien que de vous le raconter, j'en suis toute retournée, ce n'était pas lui.
Le soir au téléphone, j'ai dit à ma mére que je l'avais vu comme ça, et qu'il avait la couleur de la terre, elle n'a pu me répondre qu'aprés l'enterrement, en me disant, qu'elle s'était préparé au pire, car "la terre" appelle "la terre",
poussiére nous sommes, poussiére nous retournons.
Ce mercredi soir, le petit à eu du mal à s'endormir, il n'a pu s'endormir qu'a 23h, moi je repassais le linge, et les pyjamas de mon darling sortaient du sèche linge, je préparais le sac du lendemain.
Il m'avait téléphoné avant de dormir, vers 21h pour me dire que çà lui avait fait plaisir que je passe le voir.
A 3h30, le petit s'est réveillé en criant subitement, j'ai cru qu'il tombait malade, je l'ai gardé dans les bras, et finalement il s'est rendormi à 4h.
Je me souviens si bien de l'heure du réveil.
Ce soir là, j'avais pris mon portable par terre prés du lit, alors que je le laissais dans la salles de bains, depuis le début de son protocole, aucune crainte n'était de mise, les docteurs n'étaient pas alarmiste sur une urgence possible.
A 4h20, le téléphone sonne, c'est l'hôpital,
Darling à été transféré aux urgences cardiaques, "mais ne vous inquiétez pas".........
elle m'a donné le numéro, et là ils m'ont annoncés une tachycardie ventriculaire.
J'ai demandé à quelle heure c'est arrivé, l'infirmière m'a dit qu'au contrôle de nuit, sa tension était mauvaise, et le rythme cardiaque anormal, ils l'ont transféré à 3H30.
Le temps de prévenir mon grand qu'il vienne à la maison, de prévenir son grand qu'il me rejoigne à l'hôpital, je suis arrivé à 5H45.
Le pressentiment d'une fin m'est revenu sur la route, j'ai regardé sur internet ce qu'était la tachycardie ventriculaire, et c'est mauvais.
Puis j'ai appelé sa 1ere épouse, mère de son grand pour qu'elle vienne aussi, dire adieu et soutenir son fils. c'était la 1ere fois que je la rencontrais en 15 ans, j'avais pris son numéro dans le portable de mon Darling, 2 semaines avant, quand les idées noires me submergeaient.
Nous l'avons vu, inquiet, paniqué, il nous a fait ses adieux, nous lui avons transmis notre amour.
c'est terrible mais grâce à mon récit, je clarifie ce dernier jour qu'il a passé parmi nous.
A 6h, il nous ont fait sortir pour le "choquer", électriquement, nous avons attendu 30 minutes dans l'angoisse, la mère du grand est arrivé et nous avons pu le voir ensuite.
Je l'ai vu en 1er, en lui disant "tu vois chéri tout à l'heure c'était pas la peine de nous dire adieu, ça a marché, tu es toujours là avec nous, maintenant, ça va aller"
Parce que j'y croyais tellement, c'est son traitement qui dois le faire tenir, pas le coeur qui doit lâcher, c'est pas prévu au programme çà.
Mais son attitude montrait qu'il n'y croyait plus, ce n'était pas une simple chambre d'hôpital, c'était une salle bourré de machines, et il n'y avait plus d'infirmières mais que des docteurs.
Ils nous ont fait ressortir pour le stabiliser.
A 7h30, nous avons pu le revoir, il était sous assistance respiratoire, c'est là ou je lui ai montré la photo, pour qu'il s'accroche, et c'est là ou j'ai vu sa détresse.
Puis ils nous ont remis dehors, en disant de revenir à 13H, qu'ils allaient lui installer une sorte de ballon pour aider le coeur.
je suis arrivé pile au réveil du petit, à 8h 15, l'hôpital est à 40 minutes de chez nous. et je l'ai emmené à la garderie, j'ai tourné en rond ce matin là, rappelé mes parents qui était à l'étranger pour leur dire de faire leurs valises.
Nous nous sommes retrouvés tout les 5, avec son père, et la petite amie de mon grand, cet après midi là, sur ces chaises collés, à pleurer, et à divaguer, à espérer, à attendre.
Nous l'avons revus à 14h, son état se dégradait, je lui est insufflé tout l'amour possible, mais je n'avais que des mots, et ma main dans la sienne, alors que c'est un miracle dont il avait besoin.
Je n'ai pas réussi à le persuader qu'il allait s'en sortir, il n'avait plus la force de parler, le masque le génait
il m'a dit " Continue ta vie", et je ne sais même plus s'il à répondu à mes "je t'aime", je ne m'en souviens plus, c'est affreux.
A 16H30, quand les reins ont lachés, que l'eau est monté aux poumons, nous avons été reçus par le doc pour nous poser le diagnostic, et nous demander quoi faire.
Sa respiration tenait à des machines, voir sa poitrine se soulever comme ça, ce tube dans la gorge, c'était atroce.
Mon mari ne voulait pas d'acharnement thérapeutique.
les docs nous ont dit que la nuit allait être sa dernière, peut être au matin.
C'est là ou sa larme nous as montré qu'il nous savait là, et qu'il n'était pas complètement inconscient.
Et qu'il souffrait.
A 17h, Je suis parti récupérer le petit à la garderie, mon grand devait me rejoindre à la maison pour le garder, mais quand je suis arrivé, son grand m'a appelé pour me dire viens vite........ça va pas du tout.
La tata de la garderie à compris, m'a dit vas y, je l'emmene chez moi et t'envoie mon adresse par sms.
j'ai lâché la main du petit pour voler jusqu'à lui, j'ai mis 25 MN pour arriver, les voitures s'écartait devant moi sur l'autoroute, j'ai réellement volé jusqu'à lui, la lune en point de mire me guidait, je lui disait dans les larmes, attends moi, ne pars pas.
A la radio, St Claude de Christine and the queens, m'avait accompagné si souvent quand je te rendais visite, et là revoilà dans le poste.
J'ai jeté ma voiture au pied du batiment, je suis monté en courant avec la peluche préferé du petit, un dauphin,
à 18H02 j'étais prés de toi, à te dire chéri je suis là, Le petit aussi, son dauphin est dans ta main, laisse toi aller, je t'aime.
Ils ont débranché le cardiaque à 18H, et le respiratoire à 18H05, je suis arrivée entre ses deux morts.
Entre le souffle et le coeur battant.
Ils m'attendaient pour le débranchement final, peut être pour le symbolique.
Je sais que la "vie" dans le cerveau continue plusieurs minutes après l'arrêt cardiaque, et que tu étais toujours dans la pièce, que tu nous a vu pleurer et entendu prier.
Je suis resté prés d'une heure à te parler, à te tenir la main, si chaude, à m'imprégner de ta chaleur, pour ne jamais l'oublier, à t'embrasser, à pleurer, et te promettre que je m'occuperais bien du petit.
A genoux près de toi, je ne voulais pas te lâcher la main.
Je la sens toujours.
Là ou tu es à présent Darling, n'oublies pas que je t'aime, et que j'ai encore besoin de toi pour vivre.
Le dauphin qui t'a accompagné est mis de coté dans un sac, j'en ai pris un autre pour le remplacer.
Aujourd'hui j'écris de façon automatique, l'heure, le jour n'existe plus.
Seul le vide que tu laisses existe.
Tu me manques.
Ma vie ne m'appartiens plus, je ne sais qui la dirige, mais je sais qu'elle me ramènera vers toi un jour.
La seule chose qui ne meure jamais, c'est l'amour qu'on a connu, vécu, perdu.
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on a tous besoin de raconter encore , encore et encore....le dernier jour, les derniers instants, les circonstances......
c'est bien que tu aies pu nous raconter , ici
ces derniers souvenirs resteront à jamais gravés
j'espère qu'avec le temps , tous les bons souvenirs , les souvenirs d'avant, pourront ressurgir...
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Bonjour Mamoure, et vous qui me lisez.
Merci.
Cette impression de mieux alors que je n'ai dormi que 4 h.
de mettre des mots sur ces derniers instants, de me relire ensuite m'a permis d'ouvrir vraiment les yeux.
De voir que le tremblement de terre à bien commencé.
Les souvenirs d'avant, les beaux moments partagés sont bien là, mais enfouis sous la peine.
Existants mais invisibles encore.
Comme un volcan en éruption, les premières fumées sont noires et toxiques, et laisse la place au plus beau des spectacles.
A mon Darling, l'éruption de mon coeur durera le temps qu'il me reste.
Bonne journée à vous, Usons nos peines.
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Sans mots pour toi Darling...Ou peut etre oui un seul...MERCI....De partager cette douleur, et de comprendre que je ne suis pas anormale de vouloir dire et redire ses derniers instants afin de les exorciser pour laisser la place aux souvenirs plus heureux.Sache que tes larmes ne sont pas seules ...
Malgre les milliers de kilometres qui nous separent les miennes t accompagnent...
En esperant un petit repit pour toi...pour nous a qui tu fait tellement de bien...
Bisous Carole xxx
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Oui c'est bien que tu puisses écrire tout ça
le partager
ce que tu racontes montre toute la beauté de l'accompagnement que tu as su, pu faire ...
regardes http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil/deuil-et-pratique-narrative/
cela t'aidera aussi
tu as de grands enfants
votre petit
on devine une belle histoire
tu pourras te souvenir ...
et pendant que tu écriras, que tu expliqueras au petit, que tu seras avec les grands le temps continuera ...
et c'est le temps qui adoucira la tempête
j'ai raconté sur ma file qu'une veuve puis d'autres m'ont expliqué que la douleur ne diminue pas juste elle vient moins souvent, moins longtemps et laisse le reste exister ... peu à peu !
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Qu'ils sont durs ces instants.... pour le moment ce sont les seuls dont je me souvienne, les seuls qui me viennent à l'esprit quand je pense à lui.....
Douces pensées pour toi et pour ton petit trésor... les enfants sont incroyables, heureusement qu'ils sont là pour nous montrer le chemin vers des jours meilleurs
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Oui Darling ils sont durs ces instants et ils font partis de notre histoire et de notre douleur.
Mon mari nous a quitté il y a 16 mois et je revis sans cesse cette nuit.
Il est parti d'un infartus massif nous fêtions l'anniversaire d'un ami.
Il est tombé mort subite.
J'ai vécu le massage des pompiers et du samu il n'on rien pu faire.
Je n'ai pas pu lui dire au revoir et combien je l'aime.
La vie est cruelle , heureusement qu'il y a mes filles
Alors continue de te battre pour ton petit
Douce soirée
Dji
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Cela me rappelle tellement de choses, ces machines, la réa...
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pour ma part je ne peux pas ou je ne sais pas encore parler des derniers instants ..... je ne sais pas pour quoi ! ils sont la, mais je ne sais pas les raconter
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fleurdecoton les circonstances pour ton deuil (suicide) et la personne concernée (ta nièce) que tu as tant aimée sans doute explique ta difficulté.
Tu as beaucoup d'étapes à passer et celle de parler de la fin viendra sans doute un jour.
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Merci qiguan
Comme je ne sais pas, non plus, me situer dans les étapes, puisque je vis 2 deuils simultanés, et d’après ma psy je suis dans le lâchée prise, qui veut dire "dépression"......
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Le lâcher prise me parle.
Si cela veut dire dépression, alors je suis en plein dedans.
Depuis plusieurs jours, mon petit se réveille la nuit en pleurant.
Il dit un seul mot "papa" et ses yeux sont si grands
Je le calme doucement en le prenant dans mes bras, mais c'est difficile, il continue de pleurer, et se rendort en sanglotant au bout d'une heure, il veut juste rester dans mes bras.
Il refuse de venir s'allonger prés de moi dans le lit, la place vide à coté, est trop envahissante.
Ce lit où il à tant vu papa couché, souffrant, silencieux, déjà loin de nous.
Ce lit où il aimait bien jouer et sauter, ce lit ou je l'allaitais le matin, pendant que papa lui caressait la tête.
Ce lit représente son absence irrémédiable.
Je pense devoir le changer.
Nous partons samedi pour un long week end à Rome, avec une amie qui a perdu sa maman l'année dernière d'un cancer aussi.
Elle essaie aussi de soutenir son papa, et son frère.
Nous avons beaucoup partagé au niveau des mots et on se comprends.
Alors que mes amies de tout les jours, les jours légers de ma vie d'avant, n'ont pas sut , pût ou voulut, (je ne sais pas) et ne font plus partis de mon quotidien, et s'efface même de mon passé, de mes souvenirs.
J'ai trouvé de "l'aide", en de nouvelles personnes.
Mes propres parents, retraités, à 1000km, à qui j'ai demandé de venir passer quelques jours au printemps, ne viendront pas, pour un motif futile à mes yeux, le mariage d'une cousine, alors même qu'ils n'ont aucune obligation et que je suis fille unique.
Ils fuient eux aussi, ce sont des êtres humains après tout, ni pire ni meilleur que les autres, et de voir leur réaction m'a beaucoup peinée.
J'en ai même enragée, j'ai peur que ma colère se retourne contre eux, sur le moment j'ai eue envie de les rayer de ma mémoire.
Comme la période de mon adolescence qui à suivie l'annonce que j'étais une enfant adoptée, une période sombre de ma vie.
En y réfléchissant, en vous l'écrivant, je pense qu'une vraie mère saurait soutenir son enfant
Je me sens encore plus seule.
La famille que je croyais avoir, s'est effondrée à 12 ans, et la famille que je croyais créer, s'est effondrée à 42 ans.
Et c'est à la vie que je dois continuer à faire confiance ?
J'attends de trouver les réponses, en moi, et un autre sens à cette vie.
C'est toi Darling qui m'a permis de reprendre contact avec ma vrai famille, là bas à l'etranger.
C'est toi Darling qui m'a permis d'apaiser mon coeur, mes colères envers celle qui m'a fait naître et m'a laissé à 3 ans, à son beau frère.
C'est toi Darling qui m'a fait renaître.
Et aujourd'hui tu n'es plus.
Le mot Confiance n'a plus de valeurs à mes yeux.
Tu n'es plus là pour le représenter.
Je t'aime tellement.
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darling
il est logique et sain sans doute que ta colère monte/"absence de tes parents dans ce combat !
tu as beaucoup de choses auxquelles faire face ... seule ...
je te souhaite que le WE t'apporte un moment tant plaisant que reposant moralement
pour le lit fais comme tu le sens ...
:-*
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La colère fait partie du deuil que nous traversons. Pour tes parents je ne sais pas quoi te dire à part parles-en avec eux, dis-leur que cela te fait mal, que tu as besoin d'eux. Pour le lit, il faut que tu le sentes, sois sûre de ne pas le regretter.
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Ressources toi bien à Rome avec ton amie.
Douce soirée
Myla
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Darling
Je te souhaite de passer un bon WE avec ton amie.
Pourquoi ne pas dire à tes parents que tu as besoin de leur présence.
Moi je suis orpheline depuis mes 16 ans j'ai 5 frères et sœurs ils vivent en région parisienne .
Pour ma fille ils ne me soutiennent pas alors elle est en colère
Bonne journée
Dji
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Darling,
La mort fait peur à tous y compris ns parents, ils ont surement peur de ne pas être capable de te réconforter, ou bien que cela soit trop dure pour eux, adopter ou pas, tu restes leur enfant celle qu'ils ont élevé, aimé, quand bien cela as pu te choquer, ils te l'ont dit bien d'autres ne le font pas....
Pour le lit, réfléchie, tu le changeras mais le vide lui restera et peut être vas tu le regretter.
profites de ce WD lointain; cela aide de partir parfois.
Pensées.
zabou
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Merci à toutes pour vos précieux avis.
Seule face à nous, oh oui, et pour le reste de notre vie ici.
Dans une chanson de Dalida, il n'y a pas de cerceuil à 2 places.
Je passe quelques instants vous saluer.
Vous dire que je suis entre deux sentiments, la joie de partir, la promesse d'un peu de légèreté, la joie des enfants.
et la tristesse de quitter la maison, la vaisselle n'est pas faite, le ménage non plus, je me suis débrouillée pour tout faire dans l'urgence d'hier.
Les valises sont prêtes depuis cette nuit seulement, et je crois laisser seul mon Darling dans notre maison.
mais je l'emporte avec moi, vous connaissez cela.
Je vous embrasse.
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suivre ces besoins , écouter son coeur , ne pas se forcer
en ce qui me concerne , je dors sur le canapé depuis 6 mois , impossible de rejoindre notre chambre , notre lit...
chacun fait comme il peut , comme il le sent
je comprends ton double sentiment , joie de partir et tristesse de quitter la maison
que ce We puisse t'apporter à toi et tes enfants un peu d'apaisement
je t'embrasse
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Bonsoir à vous,
je vous ai lu, sans pouvoir vous répondre, sans force.
Cette semaine se termine.
Je suis épuisée, et vais aller me coucher.
Rome, que dire............c'était le bon endroit, au bon moment avec la bonne personne, et je la remercie.
Les enfants étaient ravis, épanouis, rieurs, raleurs, joueurs,vivants.
nous sommes rentrés mercredi, la tête pleines de bons souvenirs.
Vendredi était une rude journée, avec la visite chez le marbrier pour boucler les "derniers" détails.
Voir le portrait en "médaillon" qui sera à jamais sur la stéle, c'est se prendre un K.O sans appel.
Bizarrement, fatalement, j'ai reculé au maximum le moment d'envoyer les textes à graver sur le monument de mon Darling.
J'ai rectifié la fin du texte que j'ai lu à l'église, et dédié un texte à graver sur un coeur de marbre, pour notre petit.
Tout cela m'a prit 7 semaines, les finaliser c'était clore le "dossier" et se retrouver à plat.
Je viens de les envoyer, in extrémis, tout sera prêt dans 10 jours.
Tout sera prêt et fini en même temps.
C'est le brouillard dans ma tête.
je vous embrasse, et vais dormir pour oublier.
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Darling
Toutes mes pensées t'accompagne dans ses moments si douloureux.
Moi aussi je n'aime pas me recueillir sur sa tombe ça me fait mal.
Et est avec moi dans tous les instants
Courage et douce pensées
Dji
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Je n'aime pas non plus aller sur la tombe, je n'ai pas besoin qu'elle soit là pour me rappeler qu'il n'est plus, je le sais. Je n'ai pas encore fait faire le médaillon, je ne sais même pas si je ferai graver quelque chose ou pas.
Pour le lit, je me suis forcée dès le départ, sachant que si je ne le faisais pas, je n'étais pas prête de le réintégrer et dormir sur le canapé.... Chacun fait comme il peut et pas comme il veut, on tente de faire au mieux.
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cette impression que tout sera fini une fois que la tombe est achevée....sans doute la raison qui me fait repousser ce moment là
comme si cela pouvait changer quelque chose ??!!
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La tombe sera mise bientôt et je sais au plus profond de moi que rien ne sera fini.
Je suis en pleine déprime, je n'accepte pas la réalité, j'ai un traitement et cette fois je le prends.
Je vous embrasse
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28 mois après 29 la semaine prochaine et la tombe reste inachevée, je recule le moment, pas la force pas envie, il me semble que si j'y vois son nom , c'est comme si je l'enterrais une seconde fois.
Alors j'attends, quoi ? je ne sais pas
Le moment peut être où je serais prête à l'accepter....
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Tonton Jean-Claude t'a retrouvé ce matin, Darling, mais tu le sais déjà.
Comme toi, il est arrivé au bout de son chemin terrestre.
Tonton,
La dernière fois que je t'ai vu, tu m'a dis que tu "savais" que tu allais le rejoindre, d'un air mystérieux et confidentiel.
D'un air d'ailleurs.
Je le remercie de m'avoir donné les photos de toi et de son unique soeur à l'âge de notre petit bout.
Elles sont si précieuses et révèlent leur ressemblance.
Elles t'ont été envoyé dans ce pays lointain ou tu faisais ton service militaire, et tu les as gardés plus de 50 ans, pour nous les transmettre aujourd'hui.
Dont cette photo où Darling fait ses premiers pas avec sa maman admirant d'amour son petit garçon.
Elle avait du tant souffrir d'avoir perdu à la naissance son premier né, il ne reste que son nom dans le livret de famille.
Dans une époque ou rien ne se disait, tout s'étouffait.
Jean-Claude
Envoles toi loin des souffrances qui t'ont accompagnées ses derniers mois.
Au revoir Tonton.
Cette belle photo, notre petit bout adore la regarder, et dire "mama papa, papa bébé chuuuiiitt", traduit par la maman de papa et papa quand il était bébé au bord de la mer.
Lui aussi en as une, au bord de la mer, faisant ses premiers pas avec toi Darling.
Restons sur nos souvenirs heureux, pour nous donner la force de continuer, la force de vivre sans toi à nos cotés.
Je retrouverais l'église même où nous t'avons rendus ce bel hommage, samedi matin, pour un dernier Adieu à ton oncle.
Merci les amies pour vos messages, cela me fait du bien de vous savoir là.
Quand je vais au cimetiére, je parle à mon Darling, en précisant qu'il doit déjà être au courant de ce que je penses....
de mes états d'âmes.
Je désirais rendre plus "présentable" la tombe, pour que le petit est une image moins sombre du cimetière.
Cela fait 4 soirs que je me couche tôt et dors 8h, je me sens moins irritable, mais pas vraiment reposée.
Mon sommeil est si profond, qu'en me levant, c'est mon corps qui me dit " c'est ok pour moi, je vais tenir", alors que ma tête me ferais replonger sous la couette.
Aucuns souvenirs de rêves.
Chaque soir, la promesse d'une délivrance par l'oublie du sommeil.
Chaque matin la claque de ton absence.
-
J'ai bien cru ne plus jamais revoir
La couleur de la mer, le soir
Je reviens de loin..........
Si vous n'en croyais rien, demandez à mon ange gardien..........
Belles paroles de cette chanson méconnue de Michel Berger, porté par la voix pénétrante de Véronique Samson.
Ce soir, j'ai réaménagé la partie salon/cheminée.
Disposée les plantes vertes, dépoussieré ce coin de tristesse.
J'ai aussi réinstallée la chaîne jukebox, cadeau de notre première St Valentin, tu avais choisis le gros modèle, pour y installer ma centaine de disques et pouvoir lire sans se relever à chaque fois, les cd ou les morceaux au hasard.
Je vivais seule avec mon petit de 6 ans, son papa était parti démarrer un nouvelle vie à l'étranger, laissant tout derrière.
Tu as réparé son petit coeur d'enfant et refais briller ses yeux, je ne t'en ai que plus admirée.
Nous passions nos soirées sur ces belles mélodies, souvent assez kitch, on avait là un premier point commun, à notre étonnement, car en décalage avec le gout du jour, et nos 13 ans d'écart.
Nous en avons eues de belles soirées à se raconter nos vies passées, les bons et les mauvais moments, en souriant en riant, car rien n'était plus grave avec toi.
On parlait d'avenir, d'un autre bonheur possible, à petit pas, prudemment, et tout était possible avec toi.
C'était une belle année, cette année 1.
Lundi soir.
Depuis plusieurs jours sans pouvoir manger, les jambes coupées à partir de 18h, l'heure de ton décès, la fièvre qui monte, le froid qui me glace, et aucune force.
Je tenais debout pour le petit, je ne sais comment, et une fois endormi, je rejoignais ce grand lit froid, recroquevillée, le visage brûlant, le corps glacé, sentant le coeur battre à mes oreilles, le bras droit parcouru de décharges électriques.
Je me suis senti partir, essoufflée.
Avec l'angoisse de laisser un orphelin au matin.
Je dictais mon testament dans ma tête, sur les dispositions pour l'avenir et l'éducation de notre fils.
Ce n'était pas une crise de panique, mes idées étaient claires et réfléchies.
Aprés 2h passées si vite, j'ai rallumée et vu ton sourire dans cette belle photo de nous deux, en vacances au paradis, à mon chevet, chaque soir je te dis "bonne nuit Darling" et je ne l'avais pas fais.
J'ai vu ton sourire et j'ai composé le 15.
Je me suis relevée en claquant des dents et en pensant à toi si fort.
Tu m'as donné ce sourire, ta main pour me relever.
C'est surement un virus madame, m'a dit la doc arrivée peu après, on va commencé par antibio/cortisone et on verra à la fin du traitement comment ça va.
Dans ton placard à médicaments, j'ai trouvé ce qu'il me fallait, et en éteignant à minuit et demi, j'ai revu ton sourire, ton "bonne nuit" et je ne t'en ai que plus aimé.
Ce soir, j'ai mangé plus qu'hier, je n'ai plus les jambes coupées, je n'ai plus froid depuis mardi matin.
Tu es mon ange gardien, le sais tu ?
Quand j'ai rebranché la chaîne, en lecture aléatoire, sont sortis "le paradis blanc" version Berger et version Samson.
Ma chanson préférée de lui, et qui nous correspond à présent.
C'est un signe de toi, comment expliquer sur 100 cd, et tant de morceaux, les avoir à la suite toute deux ?
Y est tu dans ce paradis blanc ?
Devant ton portrait, j'ai allumé 2 bougies dans leurs coeurs de céramiques qui se touchent pour allier leurs lumière.
C'est nos coeurs qui se touchent.
Dans le coin cheminée, je ne pouvais plus voir devant moi ton fauteuil vide,
dépoussiéré pour redonner la lumière, avec les plantes vertes pour redonner la vie.
Ce n'est que ton corps qui est mort, tout le reste est si vivant que je veux le laisser circuler partout dans la maison, autour de nous.
J'ai encore beaucoup de travail, depuis ta maladie, tout c'était arrêté.
As tu vu le jardinier comme il en a bavé pour remettre en état le potager que tu aimais tant ?
J'ai semé les premiers pois, ceux que tu trouvais que le boulot à faire pour 2 casseroles ne valait pas le coup, mais tu les mangeais d'un air gourmet et connaisseur pour me faire plaisir.
J'ai encore beaucoup de choses à partager avec toi, Darling.
Demain je vais au cimetière, le monument est posé, j'ai rendez vous avec ton grand fils, pour se soutenir mutuellement.
Bonne nuit Darling, et merci.
-
Ouf Darling que d émotions. .
Tu m as mis a l envers...
Je nai pas de mots...
Mais je devais te dire que je t ai lue en entiervet j en aurais pris plus...
Douces pensees pour toi et ton fils...
Bisous xxx
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Darling,
Les larmes coulent en te lissant :'(
Je te serre dans mes bras
Affectueusement
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Merci à vous d'être là, vos bisous et vos bras.
La marbrerie n'a pu finaliser la pose du médaillon, la pluie était trop importante et risquait de détériorer le support.
Son appel, à l'instant m'a chamboulé quand même. Nous irons la semaine prochaine, le soleil est revenue ce matin.
C'est une entreprise familiale, qui respecte et comprends ses clients,
j'ai lu un fil qui parlaît d'entreprises funéraires sans scrupules devant la détresse et le désarroi des familles, ils ne doivent pas être fiers quand même, un jour ils seront de l'autre coté du bureau, assommé de douleurs, bref.
Je l'ai choisi au hasard, grâce à une stéle proche qui me plaisait tant, un coeur massif entouré de 2 colonnes, sobre et puissant à la fois, tout comme mon Darling.
Oui, ce qui me manque le plus, c'est ses bras, ohh que j'aimerais tant me blottir, m'enfouir, m'évanouir dans ses bras.
Sanglotter doucement, lui souffler ma peine, tremper sa chemise de mes larmes d'Amour, ressentir la chaleur de son souffle dans mes cheveux et entendre sa respiration qui m'apaise.
Me reposer sur ton épaule.
C'est ma plus grande perte.
Avez vous vu ce beau spectacle de pluie de pétales des arbres en fleurs, toutes ces pétales brillantes au soleil qui quittent la terre et disparaissent, le vent les porte ailleurs, on ne les as vu qu'un instant, et pourtant l'image est là, gravée.
Darling, toutes ces pétales blanches pour toi, te portent la promesse que le calice qu'elles laissent, se transformera en fruit, un jour d'été, faisant naître d'une disparition, une existence, une autre vie.
Le vent me porte, le soleil me réchauffe, la terre me soutient.
C'est la nature qui me permets de me relever, la nature qui nous donne et nous reprends à elle.
Je sais que tu n'aurais pas aimé me voir si mal, et je dédie mon prochain sourire à la vie.
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Darling tu as le don des mots,
Malgré ta douleur, et ta souffrance tu sais mettre tes emotions aux services des mots.
C est beau, touchant,vrai, empreint d emotions...
Peut etre n en a tu pas conscience mais tu verbalises ( par ecrit) tellement bien que chaque fois que je te lis les larmes coulent, pas toujours des larmes de tristesse mais des larmes qui soulagent.
Je tenais a te le dire...
Tu me fais du bien.
Et je suis sure que d autres se joindront a moi pour t inciter sans pression a continuer...
Merci tout simplement en esperant des beaux moments de repits pour toi...
Bisous xxx
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Et oui Darling
première maladie sans ton Darling ... oui très éprouvant quand je suis passée en Décembre par ce chemin ... j'ai revu le gouffre tout près comme au début du deuil ...
Croire dans les signes nous aide peu importe s'ils sont "vrais" ils le sont pour nous !
Moi le printemps, la nature ne me soutiennent pas : cela me déchire .. encore plus
je voudrai ne pas voir ce printemps qu'il aimait et oublier qu'il m'avait fait comprendre que c'était dur de mourir au printemps ! :'(
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Darding
J'aime te lire , tes paroles raisonnes en moi.
Merci de partager ce que nous vivons tous.
Je te souhaite une douce soirée
Dji
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Merci pour vos messages et votre soutien, Carole, Qiguan, Dji :-*
J'écris grâce à mon Amour qui me tiens la plume.
Je tenais à vous faire partager la nouvelle du soir:
Après 17 jours d'avion, ( ;) c'te blague ! ) mes parents sont arrivés........
La voix de reproche de ma mère, cette façon de prononcer "Allo" qui fait regretter d'avoir décrocher.
Non, je n'ai pas appelé pour prendre de leurs nouvelles, ohh fille ingrate qui ne respecte pas les convenances.
Vais je devoir prendre sur moi, respecter ces faux semblants qu'ils m'imposent, ne pas franchir leurs limites de zone de confort.
Aurais je le tact, ou plutôt la tactique, de parvenir à ce qu'elle soulève elle même le voile sur ses yeux, son âme, et qu'elle voit MA réalité ?
Leurs attitudes ont pesés dans mon état de ces derniers jours, et alourdi ma solitude. Je vais devoir apprendre à ne pas leurs en vouloir, pour me libérer de mauvais sentiments, qui ne changeront rien à leurs attitudes de toute façon, pourquoi gaspiller de l'énergie émotionnelle à essayer de les comprendre ? je zappe.
En italique, ce que j'aurais préféré ( ou dut ? )répondre:
Oui, ma voix est bizarre car j'ai une bronchite,
oui le petit va bien, ah non là il dort, il est déjà 21h oui
de toute façon, ne compte pas te la jouer gazou gazou avec lui
il était malade la semaine dernière avec de la fiévre, et ça va mieux.
"si le petit comptait un peu plus à tes yeux tu aurais appelé bien avant"
Oui j'ai vu le docteur, en pleine nuit,
et j'ai cru ma dernière heure sonner
Pour le petit ? non pour moi, lundi.
j'existe encore
Ahh tu étais pas bien alors pour appeler la nuit, j'espère que ça ira mieux avec les médicaments ?
c'est sûre, c'est pas grâce à votre soutien
Vous avez quel temps? ici il fait froid et beaucoup de pluie, on ne peux rien faire
moi c'est dans mon coeur et mon âme que j'ai froid, et tant mieux si vos vacances tombent à l'eau
---Au Fait, la semaine dernière, on a enterré son oncle.......
Oh, quelle tristesse, je me souviens de lui à l'enterrement, il était si fatigué le pauvre mais il était venu quand même trés malade.
Ca doit être dur pour Pépé tout ça ?
---Oui c'est difficile pour tout le monde.........
et c'est plus facile pour vous non ?
Dieu est grand, et ils nous aident tous me rajoute t'elle
-----Alors je vais téléphoner à Dieu pour qu'il m'aide (c'est sorti tout seul, j'en pouvais plus)
Elle à repris sa respiration, en me disant " prends soin de toi et du petit"
-------De toute façon il n'y a que moi pour m'aider à prendre soin de moi et du petit, personne d'autre.
tu aimes bien retourner le couteau dans la plaie ?
Destabilisée, génée, elle à répéter prends soin de toi, j'ai répondu "oui oui, au revoir"
Adieu, vous êtes pas prêt de nous revoir
Pas un mot du père, rien.
Bref.
Qiguan, ce printemps éveille tant de douleurs.
Ici, les arbres fruitiers ont les bourgeons gonflés de séve.
J'appréhende aussi le spectacle de leurs floraisons.
C'était Ses arbres, il les a choisi grands pour ne pas perdre de temps, et en savourer les fruits la première année.
Pardon Darling de t'avoir reprocher d'avoir choisi des "vieux" arbres, très haut, car c'est moi qui faisait les traitements perchée sur l'échelle et que c'était fastidieux,
Je ne savais pas que le temps nous étais compté. Je sais maintenant que tu avais raison.
Tu comptais le nombre de figues sur les arbres, en surveillant les pies qui arrivaient à les déguster avant toi.
Tu vois ce printemps qui arrive sera toujours comme le dernier passé ensemble, sans début ni fin.
Tu as passé le mois d'Avril dernier en chambre stérile pour ta greffe de cellules, je t'apportai sur ta demande, les photos du verger fleuri, et tu me demandais si j'avais bien fait les traitements adéquats, et bien arrosé.
C'était un mois difficile pour toi, vivre au rythme des examens, enfermé, en voyant la vie dehors qui continue malgré tout. En te demandant si ça aller marcher, et si tu sortirais de cette chambre un jour.
Et ce plateau repas de Pâques; la cantine avait fourni un sachet de chocolat ! dans un service d'oncologie isolé ! toi qui ne pouvait rien avaler, et qui adorais le chocolat..........c'est cruel.
Al'instant où je t'écris en te parlant, je me revois à moitié allongé prés de toi, tenant ta main, la tête sur l'épaule libre, et ton attitude mi génée, mi heureuse quand l'infirmiére rentrait et nous trouvait ainsi.
Je t'ai revu tout à l'heure à table, mangeant un morceau de pain avec du parmesan, ton péché mignon, tu le découpais en petites tranches pour en avoir plus, car le régime en prenait un coup à chaque fois.
Hier soir, j'ai entendu le claquement du journal quand tu tournais la page du journal après de longues minutes de lecture, et que tu me faisais sursauter et raler aussitôt !
Pardon Darling, je ne savais pas que le temps nous étais compté.
C'était un symbole pour toi de le lire chaque matin, alors que depuis plusieurs jours, tu ne tenais plus les bras ni l'attention nécessaire pour aucune chose.
J'ai retrouvé en dépoussiérant le coin salon, le dernier journal du 3 Novembre que tu as parcouru à la maison, plié à la dernière page que tu as lu,.
Je l'ai rangé dans ton "bureau" ou plutôt cette pièce morte qui contient les lambeaux de notre vie.
Il y à là tes livres, tes films, tes fiches cinéma, tout ce que tu aimais.
Ces petits objets glanés ça et là, chacun avec son histoire, un morceau de ta vie dont ils gardent l'empreinte en silence.
Toutes ces clefs qui n'ouvriront plus jamais aucun tiroir, ni aucune porte.
Il y a là ce sac de voyage contenant tes effets de l'hôpital, les boites de conserves de fruits que je t'apportais, ta maigre trousse de toilette, ton portefeuille.
Il y a ces boites de documents avec ton nom partout, ton écriture partout, ta vie étalée là, arrêtée là.
Il y a surtout cette porte fermée, que je n'arrive plus à ouvrir, et ces volets clos.
Aucune lumière ne l'atteint, une partie de la maison s'est éteint avec toi.
Son deuil m'accompagne.
-
Darling,
Encore une fois , ton témoignage me bouleverse
Tu sais si bien trouver les mots
Merci de partager avec nous
Au sujet de tes parents , tu fais bien de raconter ici , viens déverser ta colère , elle est vraiment justifiée...enfin c'est mon opinion personnelle , je ne voudrais pas choquer , blesser...
Je sais bien qu'il est difficile et compliqué pour l'entourage de soutenir, accompagner et que chacun fait comme il peut mais si une maman ne peut pas le faire.....( là , je parle en tant que maman)
J'ai la chance d'avoir des parents très présents et je me dis , qu'à ta place , je serais très en colère , c'est ce qui me fait réagir à ton témoignage....
Je t'embrasse
-
oui Darling
tes récits évoquent en nous des souvenirs similaires ... que l'on n'a pas toujours écrit ou écrit différemment
merci de les écrire
suite à la lecture on revisite nos souvenirs, nos attitudes ... on fait du travail de deuil !
oui vient crier ta colère
oui mamoure comme toi/rôle attendu d'une maman dans de telles circonstances ! ...
:-*
-
Hélas ce n'est pas parce qu'on est une mère qu'on sait entourer. La mienne a appelé le matin de la crémation pour me dire qu'elle avait mal à l'épaule... Ca aurait pu me falre mal mais j'ai appris à m'en détacher, ça glisse. Je n'attends rien, comme cela je ne suis plus déçue, j'ai fait le deuil de ma relation avec elle bien avant d'être confronter à celui de mon mari.
Mes pensées t'accompagnent.
-
Bonsoir Darling
en te lisant je voulais te dire quelle belle histoire d'Amour vous unis (parle présent), l'amour flotte dans cette maison, comme un parfum laissé ....ça transpire de l'amour ...
Pour tes parents, je te dirais ça fait toujours mal quand cela vient des personnes les plus proches!mais ont ils autant aimé que vous deux? Ont ils vraiment compris l'amour qui vous unis ?????
tu vois en te lisant je parle au présent......
Je te serre fort dans mes bras
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Merci pour vos réponses,
Cela me conforte dans mes sentiments, et en même temps dure est la chute,
ayyye, j'ai mal.
Allo maman bobo ? :-\
Et oui, réaliser, admettre, et accepter que ceux qui nous entourent sont à cotés de la plaque, quand ils ne nous enfoncent pas un plus la tête sous l'eau.
Indifférents ?
Toxiques ?
Peu importe, le quai s'éloigne, le train est inaccessible.
Mon voyage vers ailleurs à commencé à 17h, le 24 Décembre 2013, jour du diagnostic.
J'avais la place prés de la fenêtre, et pourtant je ne voyais rien au dehors.
Je ne connaissais pas la destination, j'espérais simplement que le voyage serait le moins long possible.
Je tenais la main d'un homme, assis prés de moi, un corps qui me semblait familier, rassurant.
Une main douce, chaude, en le regardant, je ne l'ai pas reconnu, la flamme de ses yeux tremblait, un vent de panique tentait de l'éteindre.
Dans nos maigres bagages, des ordonnances, des comptes rendus d'Irm, de Scanner passés les semaines précédentes.
Le voyage finalement s'annonçait éprouvant, j'ai fermé les yeux.
La nuit est vite tombée ce soir du 8 Janvier, j'ai rajouté dans mon sac un cahier d'écolier qui portait le doux titre de Cahier de chimiothérapie.
Qu'il était lourd à présent sur mes genoux ce sac, j'aurais aimé le poser à terre, mais je m'y cramponnais car il détenait tout nos espoirs.
Une lumière sans soleil m'a permis de voir le wagon.
Au fond, mes rires d'enfants résonnaient, l'insouciance de mes jeunes années occupait une banquette entière, insolente, encombrante.
Quelques sièges plus loin remplis d'ennuis, de mornes années passées vide, sans histoires.
Assis un peu plus prés, les souvenirs de nouveaux amants. Le coeur plein de promesses, les lèvres parlant d'avenir.
mais c'est toi Darling? je reconnaîtrai ce regard malicieux et cet air blagueur entre mille.
Le dernier tunnel traversé à duré tout le mois d'Avril, le train à ralenti, j'ai pensé qu'il s'arrêterait un peu, l'air ambiant sentait trop le chloroforme, mais la lumière sans soleil est revenue.
J'ai pu voir assis derrière nous nos enfants, qu'ils étaient calmes et attentifs.
Qu'avais je donc promis pour qu'il restent sages ainsi ?
Ah Oui je me souviens, cette fête en Aout, elle approchait, et il savait qu'il te verrait rire, et qu'il nous verrais danser.
Elle était très réussie, il me reste les photos dans mon sac, et ton sourire dans ma mémoire.
Il faisait frais ce matin de Septembre, mon sac s'était alourdi un peu plus, au fur et à mesure que tu maigrissais.
La neige recouvrait les talus que je pouvais voir enfin par cette fenêtre qui ne voulait s'ouvrir.
Son reflet t'a ébloui, tu avais changé de place Darling, il y avait le couloir entre nous maintenant.
Tiens, il fait déja nuit, une lumière de lune me donne en spectacle tout l'éclat dont elle est capable.
Je tiens à la regarder en face, après un si long voyage, mes yeux ne supporte plus le soleil.
La neige recouvre à présent le train tout entier, le froid commence à y pénétrer.
Mais qui à ouvert la porte, serions nous arrivés ?
Darling, tu es descendu ? je ne t'ai pas assez étreins contre mon coeur.
Et tu as emporté le sac ? Dedans tu y trouveras de quoi nous attendre.
Déja le train bouge, il nous faut repartir.
Les enfants, venez prés de moi, la place de papa vous réchauffera toujours.
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Darling, je ne sais que dire...L emotion est trop forte....
Je t ai lue , et relue et encore....Et chaque fois l image etait la...
Imaginée pour moi , réelle pour toi...
Tu es merveilleuse...
Les mots prennent tout leurs sens...
Merci...
Douces pensées pour toi...
xxxx
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Darling
ton aimé, nos aimés
ont eux de suite trouvé ce que l'on nomme l'éternel printemps qui est la faculté de se sentir à la saison que l'on veut dans le confort que l'on veut ...
toi par contre tu ressentiras longtemps le froid de la mort, de la séparation ...
:'(
Tu te réchaufferas comme nous tous à la douce chaleur des souvenirs ... tu souffleras sur ces braises !
:-*
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bonjour darling
je repond un peu tard a un de te message concerant les parents. Mes parents lorsqu ils ont appris le deces de mon compagnon on fait le voyage pour venir a la maison, a leur arrive pas un ne m a pris dans les bras , pas un n a pleure, pas un ne m a parle de lui. Mon pere a pris rendez vous avec un agent immobilier pour mettre en vente la maison et ma mere a fait le menage parce que le smur, les gendarmes ....avaient tout salie!!!!!Ma belle mere a juste fait l aller retour pour la cremation. On est aller au funerarium avant , elle n a meme pas pu embrasser son fils unique fils, parce que les morts c est trop froid!!!!!Cela faisait trois jours que je venais l embrasser , lui demander pardon , lui dire que je l aimais pour toujours et qu il etait beau. On dit que la famille est toujours la ?! Je resent cela plutot comme un devoir puisque je suis leur fille mais eu continue leur vie comme de rien. J ai eu un coup de telephone hier de ma belle mere qui avait besoin d un papier , elle n a meme pas demande comment on allait elle m a juste dit de lui envoyer le papier et qu elle prenait des somniferes pour dormir et qu eventuellement elle pourrait prendre un peu les filles cet ete mais pas le mi juillet car elle doit aller a un mariage. Dans quel monde je suis ?!!!!trouver plus de reconfort etre prise dans les bras par les collegues de travail de mon compagnon , etre reconforte par la marchande de journaux de mon village et avoir une famille qui s en fout!!!!
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Darling
Moi aussi je t'ai lue et une fois de plus tes mots me touchent.
Tu es formidable tes paroles raisonnent en moi.
Merci de partager
Jour ce qui est de tes parents protège toi .
Je te souhaite plein de belles choses
Dji
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Bonsoir les amies de peine,
Merci pour vos messages, ils me touchent énormément.
Merci Carole :-* , Qiguan, Indyana74, Dji.
Dji, devoir se protéger de sa famille proche, c'est le comble hein !
Quand je vois nos enfants tristes, mon coeur de maman à mal pour eux, je ne peux rien retenir, c'est spontané comme sentiment.
Je n'arriverai pas à comprendre ces personnes devenues étrangères, hors du cercle.
Dans une phrase que j'avais lu ici et que je vais étendre à nos familles: Les vraies amis sont ceux qui partagent aussi les larmes de sang.
Indyana74, ta belle mère me scotche ! j'en reste sans mots.
D'après ce que je lis, tes parents ont agit comme des automates. Ils sont dans la logistique, l'action. Peut être se protégent-ils, et toi aussi, en ne montrant pas leurs cotés humains, leurs sensibilités, c'est tellement dommage pour toi.
On vit la même solitude ...............
Depuis les funérailles, heureusement que j'ai les enfants pour les prendre dans mes bras, ce contact physique si précieux, surtout notre bébé, notre amour en couches culottes et aux petites cuisses potelées.
J'aimerai tant pleurer, pleurer, pleurer dans SES bras, qu'il me soutienne de sa propre absence, qu'il m'accompagne dans notre peine.
Il me semble qu'il n'y a que mon Darling qui aurait pu m'aider à surmonter cette épreuve.
J'ai beau fermer les yeux, je ne le vois pas prés de moi, et dans mes sommeils sans rêves, je ne peux le voir non plus.
Je lui parle à voix haute, je jette un coup d'oeil à son portrait quand quelque chose me rappelle à lui, mais tout cela reste dans la cruelle réalité d'un vide.
Je parle au vide, seul le silence m'écoute et je n'ai pas de réponses.
Qiguan, quand tu parles des braises, je pense à lui.
Qui allumera le barbecue maintenant ?, il se faisait une joie de ses brochettes, de ses apéros à rallonge.....
de toute façon, je ne pense pas recevoir d"amis" humm humm, avant longtemps.
Une dizaine de fleurs est apparu sur un cerisier............une promesse de printemps eternel.
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Il me semble qu'il n'y a que mon Darling qui aurait pu m'aider à surmonter cette épreuve.
j'ai dit pareil
mais j'ai pu sentir sa présence et pleurer avec sa présence ça m'a aidé...
douce nuit et câlin à tes petits
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Le vent se lève ce soir, il est chaud, me fait du bien.
Dans le ciel la lune s'agrandit, auréolée, elle ne montre qu'une moitié, et déjà son éclat m'éblouie.
J'ai appris que le médaillon à été posé hier, j'ai refusé de voir la photo de ta dernière maison, celle que nous partagerons avec nos enfants dans ce printemps éternel où tu te reposes.
J'ai rendez vous avec toi jeudi.
Je pense mettre une joli robe, le vent chaud de ce soir m'y invite.
Je veux être digne du regard que tu me porteras.
Dans mes bras un bouquet de roses blanches, que tu les aimais ces fleurs,
mais quand tu entendais " Les Roses Blanches" de Berthe Sylva, il y a bien longtemps sur mes cd de chansons anciennes, tu prenais leurs couleur et je changeais vite de morceaux pour ne pas te troubler.
L'image de ta maman noyait ton regard, partie trop tôt, elle aussi.
Je viendrais te dire je t'aime, toi seul peut l'entendre,
Je viendrais t'ouvrir mon coeur, toi seul à la clef, moi même ne peux l'ouvrir.
Te dire que tu me manques, toi seul peut me comprendre,
Te pleurer d'un peu plus prés, toi seul peut me guérir.
Je sais que tu ne reviendras pas auprès de moi, auprès de nous, dans ma vie, dans notre avenir.
Tu sais que ni ton nom, ni ton image ne s'effacera de nos yeux.
Tu m'aideras à traverser les difficultés, tu me les feras paraître douce à coté de ton absence.
Je sais que tu vas nous aider à continuer, à apprécier la vie qui nous reste, peut être à sourire un jour, et à aimer de nouveau la vie, en attendant de te rejoindre.
Connaître cette souffrance pour toi, ne me fais plus mal, elle nourrit mon amour, et le reçoit à bras ouverts.
Verser ces larmes pour toi, ne me fais plus mal, elles lavent mon coeur et abreuvent nos souvenirs.
Je revis tout ces instants que j'avais oubliés, ces bonheurs auxquels je ne prêtais plus attention.
Ces menus riens qui font un tout d'Amour, ces souvenirs de voyages, de rires partagés, de bons repas et de recettes ratées.
Ces menus riens qui ont fait notre vie passée, font désormais mon présent.
Je ferme les yeux, et tout s'étale devant moi.
Que nous étions heureux.
Merci de m'avoir aimée.
Tu vois les larmes que je verse maintenant, ce sont des larmes de regrets, pas de tristesse ou de souffrance.
En pensant que demain existera toujours, on ne saisit pas assez vite le bonheur que l'on vit sur l'instant.
A jamais dans mon coeur.
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Merci Darling de te lire
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:-*
C'est si joliment dit !
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Très émouvant...
"Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis" Victor Hugo
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Darling, ton sourire m'attendait, et il m'a fait du mal.
Les Jeudis sont des jours difficiles à passer, 21 Jeudis depuis ton départ, et ce Lundi de Pâques sera le 5 éme mois.
Je suis arrivée de bonne heure en ville, d'abord au marché pour te trouver des fleurs.
J'ai emmené le labrador.
Pour ne pas être seule ? ou pour avoir quelqu'un à qui parler, et qui ne pourrais me répondre autrement que par des caresses du museau, et des coups de patounes.
J'ai étiré le temps comme j'ai pu, déambulé sans but sur cette grande avenue.
Je me suis assise sur un banc, sur cette grande place animée, pleine de vie, moi qui étais pleine de rien.
Des couples, des familles, des touristes profitant de cette belle journée, des gens seuls aussi.
Surement quelques personnes dans la même détresse que moi, mais je ne les ai pas remarqué.
Alors que j'avais l'impression que c'était écrit sur mon front :
ici est assise une femme qui vit dans son passé, et connaît d'avance son avenir de souffrances et de regrets.
A mes oreilles, la musique qui m'accompagne désormais dans mes sorties solitaires.
Oh ce soleil, terrible rappel des brulures de la chair.
Je suis arrivée enfin, après avoir mangé un sandwich chaud dans la voiture, pour reprendre des forces, quand je suis seule, l'appétit aussi me laisse tranquille.
Ton sourire m'attendait, recouvert d'une fine poussière jaune...........le printemps t'as caressé tu vois.
Ce coeur géant battait pour moi.
Et ton nom, Darling, gravé ainsi dans le marbre, pour l'éternité.
Tu as existé durant 55 ans, et c'est la seule chose qui le prouve
Repos éternel, regrets éternels, toutes ces épitaphes prennent un sens à présent.
"Souffrance éternelle" devrions nous rajouter.
J'ai enlevé les vasques de plantes qui ont souffert des premières chaleurs, je les ai amené à la maison pour leur refaire une beauté.
Pendant le trajet retour, mon corps, lentement, s'est décomposé.
Mes jambes en compote, mon dos s'arrondi, supportant mal le poids de cette vie.
Je somatise n'est ce pas.
Comment pourrais je me plaindre de douleurs virtuelles, alors que tu as tant souffert dans tout ton corps pendant si longtemps.
Je n'ai pas le droit de me laisser aller, je te promets d'être forte.
Oh je ne le fais pas pour moi, mais pour toi, comme tu m'aimais, combattante et ne lâchant rien.
J'ai trouvé un bel hibiscus orangé, toi qui les aimais tant, je te rapporte tes vasques demain, et laverai le marbre poussiéreux pour le garder éclatant, comme mes souvenirs.
Qu'ils sont beaux nos souvenirs.
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Les beaux souvenirs .... raccrochons nous à ça , beaux mais si douloureux parfois
Tu as raison Darling , on a pas le droit de se laisser aller mais les douleurs sont bien réelles
Moi aussi , j'ai l'impression que c'est écrit sur mon front , que toutes les personnes que je croise savent
"souffrance éternelle"....
je t'embrasse
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autrefois et encore à certains endroits les vêtements marquaient le deuil ... cela avait un côté pratique ...
oui ça peut se lire dans nos regards si on veut bien s'en donner la peine ...
:-*
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Bonsoir Darling,
Tu as un véritable don pour l'écriture et tes messages à ton Darling, le récit de ses derniers instants et du voyage à cancer city m'ont touchée, émue et fait couler mes larmes.
Merci de toutes ces jolies phrases que, j'en suis persuadée, ton Darling ne manque pas de faire partager à tous nos Amours, lors de leurs petites causeries dans le grand jardin ou ils nous attendent et se reposent entre deux petites visites a nous leurs bien aimées....
Un jour ou j'aurai plus de courage il faudra aussi que je raconte le voyage à cancer city que nous avons fait tous les deux mon Miatou et moi....
A bientôt de te lire
Je t'embrasse
Lana
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Bonsoir à vous,
Merci à toi Lana,
Oui, il te faut sortir les mots, tu vas revivre des instants difficiles en les écrivant, mais cela te fera du bien.
Je vous écris avec un petit lapin sur la table, il lui manque les oreilles.
Je déguste ce lapinou en chocolat que Darling m'aurait offert.
Lui qui adorait le chocolat, il se croquait un rocher Suchard au lait, chaque soir devant un film.
je lui transmet cette sensation gourmande, je n'ai pas acheté de rochers, je peux plus les voir.
Je n'ai pas fait de chasse aux oeufs dans les parcs, ah non, trop dur de voir toutes ces familles réunies.
C'est de ne pouvoir partager ces joies avec toi Darling qui me fait du mal, pas le bonheur des autres, il ne me m'atteint pas.
Ce week end est enfin fini, sans larmes, mais le manque était là.
Ahhh hier, le 6, comme j'ai pensé à toi.
5 mois.
A 18h j'étais sous ton cerisier, tout en fleurs blanches, majestueux.
J'ai pris une photo dans ce ciel azur, tu étais là prés de nous.
Tu vois j'ai passé la tondeuse, ahhh je me suis accroché, l'herbe est si haute, il me reste la moitié du jardin à faire.
Cette conversation que j'ai eue avec toi tout à l'heure, m'a allégée le coeur.
Le rossignol me répondait, tu l'entends comme chaque soir il nous souhaite une bonne nuit ?
Il nous fait rire aussi le matin, quand le soleil traverse la haie de bambous, et le réveille dans son nid.
Son chant résonne jusque dans la cuisine, et le petit l'imite, la bouche pleine de biscuits, d'un rire d'oiseau !
Notre petit bout à bien grandit aussi, il commence à articuler les mots.
Ris tu aussi quand il relate une histoire vécue, en faisant claquer sa langue sur le palais, tsssss, entre chaque phrase, car il réfléchit ?
Tu vois c'est un message léger que je t'envoie, sur chaque chose que je vois, que je touche, je ne veux que le vivre pleinement, avec légèreté, pour toi qui as tant souffert.
Dans ma douleur, je perçois la valeur de tout ces riens, qui font une vie.
Mon sourire est tien, ma vie est tienne, et tu aurais aimé déguster un rocher praliné, allongé sous le cerisier fleuri, dans le parfum de l'herbe fraichement coupée.
Cette saison qui commence et que l'on nomme Printemps, porte ton nom et tes couleurs.
A toi Darling.
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Merci Darling pour ce beau texte sur l'arrivée de ce printemps qui nous nargue? Encore une étape, ce changement de saison..qui nous ramène avec ces rayons brûlants, ardents à nos amours..
Jai perdu mon mari,il y a 10 mois.
J'ai moi aussi tondue ma pelouse ce we sur une partie du jardin. Je m'en estimais incapable pourtant, non sans larmes, avec lui qui m'accompagnait, me boostait dans le 'il faut continuer' sinon 'à quoi va ressembler ce jardin 'qu'il aimait tant
Prenez bien soin de vous
Je vous souhaite la plus douce journée possible
Myla
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Merci Myla,
Comme ton mari, le mien tenait beaucoup à son jardin, et de l'entretenir nous permets je crois de leur faire encore plaisir à travers nos yeux.
Darling, c'est encore moi,
il paraît que je ne dois te parler que positivement, ne pas te transmettre d'ondes tristes, pour te permettre de te libérer, et rester un être de lumière.
Mais à qui vais je me plaindre ?
Toi qui aimais plaisanter, me comprends tu ? moi la susceptible comme tu disais.
Ton grand à fait sa première séance avec une psychothérapeute.
Elle lui a demandé de t'écrire, car il n'arrive pas à sortir les maux, de monter sur ta tombe, de lire la lettre à haute voix et de la bruler sur place.
J'espère qu'il y arrivera, il ne dors plus depuis 3 nuits, je m'inquiète pour lui, d'autant plus que ton 1er petit fils va naître le mois prochain.
Donne lui la force de tenir, et de transformer le lien que vous aviez, pour lui permettre d'être père, et de se laisser atteindre par le bonheur, de s'autoriser à être de nouveau heureux, de croire en un bonheur possible sans ta présence physique.
Je me suis rendu compte aujourd'hui, que depuis ton départ, j'avais oublié le 4, jour de naissance de notre petit bonhomme.
Je ne pense qu'au 6, il faut que je me ressaisisse, pour lui re-souhaiter ses "4" avec un mini millefeuille, comme nous le faisions tout les 3.
Il à eu 32 mois samedi et je n'y ai pensé que tout à l'heure, en le regardant au parc, grimper plus agilement que d'habitude. J'ai eu de la peine tu sais.
Et les petites descentes en tricycle ne lui font plus peur, hop hop, il se lance, et se retourne une fois au bout en levant les bras pour me dire "je suis grand hein maman".
Moi qui aurait aimé que le temps s'arrête, que le soleil reste à jamais couché, que la lune reste à jamais pleine pour m'éclairer dans la nuit de mon coeur, je n'ai pas besoin de ce soleil qui me brûle, qui éclaire ce vide qui m'entoure.
Dans la pénombre, je ne vois pas ton absence, je ne sens que ta présence.
Mais le temps passe sur nous, malgré moi.
Ce temps est encore plus cruel, je crois qu'il m'éloigne de toi.
Je ne peux pas encore réécouter ta voix, cela me briserai une nouvelle fois, et pourtant il ne reste que des petits morceaux de moi éparpillés, j'ai du même en perdre.
Si un jour je recolle ces morceaux de moi, il en manquera pas mal.
Qui de nous deux est resté à quai, à attendre en fixant l'horizon ?
Qui de nous deux à prit le large, et vogue vers un ailleurs inconnu ?
Je me sens figée et ballottée à la fois, mon corps est à quai, et mon âme est brossée par des vagues.
Me voila à présent, à me féliciter d'avoir mis la table, fait un vrai repas, pris du pain frais.
Plié et rangé le linge sur les étagères, rangé les chaussures et trié les poubelles.
Juste à vivre normalement, alors que je n'ai plus de repère de normalité.
C'est si dur de vivre comme avant, alors que tout est différent.
Je m'accroche à notre petit bonhomme, je ne veux pas me réveiller trop tard, et risquer de passer à coté de sa vie.
A tout à l'heure peut être dans mes rêves, moi qui ne rêve plus.
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C'est si dur de vivre comme avant, alors que tout est différent.
oh oui !
merci pour tes textes qui nous aident ! :-*
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"Juste à vivre normalement, alors que je n'ai plus de repère de normalité."
moi aussi je me suis auto félicitée d'avoir eu l'énergie de sortir la poubelle..on a les petites victoires qu'on peut..des victoires du quotidien...et c'est déjà pas mal!
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chaque geste du quotidien demande un effort , notre survie est un combat permanent...
même si, aux yeux des autres , cela parait complétement banal, dérisoire, pour nous il s'agit bien de victoires
merci pour tes textes Darling
je t'embrasse
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Dans la lignée du positivisme.................
Je découvre la jalousie de notre labrador Didi, faut dire que j'ai tapé fort !
Depuis quelques temps, je songeais à prendre des petites poules, avec un beau poulailler, l'enclos et tout le tra la la !
Quand je t'en avais parlé, l'année dernière, l'idée te paraissait tenir la route, toi mon prévoyant qui réfléchit avant d'agir, et tu avais fini pas trouver ça même chouette.
Samedi il y avait la foire à la basse cour à Guillaumes, un charmant village aux portes du parc du Mercantour, à 100 km de chez nous, en montagne, c'est 1h30 / 2h de route.
Nous avons traversés les "roches rouges", une douce route de montagne, à travers les gorges du Daluis,
ce contraste entre les roches cuivrées, les sapins brillants au soleil, les sommets sombres aux pointes enneigées au loin qui se découpaient sur le ciel azur, c'est comme si cette route menait à ton propre ciel, tout là haut.
Cette route, je ne l'aurais jamais quittée.
Le petit s'est réveillé en pleurant à quelques kilomètres de l'arrivée, l'aire suivante ou j'ai pu m'arrêter portait le doux nom de "Amen".......
En descendant, j'ai senti ce puissant soleil d'altitude, quand le vent est absent.
j'ai vu un paysage comme figé.
Le silence, parmi ces puissances de la nature, les roches rouges, les sommets sombres, les pins gigantesques, paraissait surréaliste.
Etonnamment, quand on s'est approché du point de vue, un grondement montait, c'était là en bas, sous nos yeux la cascade "Amen".
Avec ce bruit d'eau, montait le chant des oiseaux, et plus prés encore, au bord du rocher, le vent nous a fait signe, en faisant vivre les genêts fleuris et les petits sapins accrochés à son flanc, trouvant vie dans la pierre rouge.
Je peux appeler cela un instant d'éternité.
Nous n'étions ensemble à ce moment là.
A notre arrivée au village, nous avons flâné parmi les cots cots, et les bééé bééé, le petit était ravi est effrayé par cet énorme dindon noir à la tête rouge et bleue, et n'a pas voulu approcher cet âne si poilu, à la voix de baryton!
Après un déjeuner de qualité dans une auberge du village, je suis reparti avec des plants de courgettes jaunes, tes préférées, des tomates prunes rouge, et 2 framboisiers.
A l'arrière dans un grand carton, nous avons ramenés à la maison 2 mignonnes lapines de 2 mois!
Oui je sais, je parlais de poules, d'oeufs frais....mais comme tu le sais bien, je fonctionne au coup de coeur.....
Et je n'avais pas préparé de poulailler, c'est un gros morceau çà !
Me voilà hier soir à faire les petites annonces de clapiers, de cages, de poulailler...oui oui, je les mettrai ensemble avec les 2 futures poulettes !
Car c'est des vrais lapins pas des nains ! ils vont vite grossir m'a t'on dit........ouchhhh !
Une très grande cage à rongeur m'attendait au vide grenier ce matin, 20€, avec le "kit de départ" laissé dedans
C'était prévu comme ça non ?
Merci Darling, ce week end à été le premier ou je n'ai pas eu d'instant de tristesse en pensant à toi, à nous.
Que des beaux moments partagés avec notre petit et toi en spectateur, à nos cotés.
Je te parlais de Didi le jaloux..il couigne quand on parle aux lapines..........il leur à piqué leur pain sec, et à tenter de grappiller une carotte qui dépassait, et leur mets un coup de langue quand il peut!
Elles ont l'air bien, là sous mes yeux, je vous écris et je vois leurs museaux frémir, elles se font la toilette.
Comme le petit n'a pas trouvé de nom compréhensible à mes oreilles, à part "bébé ahein" "bébé lapin ", nous allons les appeler comme nous les avons connu sur la liste de leur naissance.
5 et 8.
Cinq et Huit nous tiennent compagnie, et comptent sur moi pour leur construire une vrai maison dans le jardin.
Bébé et moi on compte sur toi pour veiller sur nous.
A toi Darling.
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Merci Darling, pour cette belle note de positivisme. Je viens de lire ton texte qui m'a bien aéré l'esprit. Que cette légèreté fait du bien. Tu as une plume de romancière. (imprime toutes tes contributions). Tu nous donneras des nouvelles de tes lapins !!
Douce nuit à toi et à bébé
Myla
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Merci pour ta réponse sur mon fil
Je t'embrasse Darling :o :o
Arigato ;)
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Je vous lis, vous "pense", m'imagine presque à votre place, chaque jour, et depuis ce soir là, je n'arrivais plus à vous répondre.
Il me faut plusieurs jours pour encaisser le moindre événement.
comme une tortue sans sa carapace.
Mon grand fils est arrivé à la maison les bras chargés.
Ton bureau à été rangé, débarrassé, et la plaque avec ton nom sur la porte à surement été enlevé aussi.
Dans ce carton, j'ai sorti ta raquette de tennis avec la paire de basket encore rougie de terre battue.
Que tu aimais taper la balle avec ton grand et ses amis, cela fait plusieurs années que tu ne les à pas remises ces baskets.
Tu me disais, ahhhh non, je ne le laisse pas gagner hein, il attendra que je sois vieux pour me battre.
Dans ce carton, il y avait ton ancien portable, ah je me souviens bien du nombre de fois ou tu m'a demandé comment récupérer tes mails dessus, et je te disais en riant, de changer de modèle, car un blackberry c'est trop compliqué, et tu me narguais en disant que c'est parce que je ne savais pas le faire.
Il y en a de belles photos de nous dans ce téléphone.
Dans ce carton, il y avait une coque auto bébé, qui devais te servir à récupérer notre petit bout de temps en temps à la créche, et l'emmener le samedi matin avec toi pour me laisser me reposer un peu.
Je n'ai jamais eu à l'installer dans ta voiture.
Ta carte de licencié, tes blocs neufs de fiches cinéma, des documents, une doudoune de sport jamais mise, oui je l'ai longtemps respiré, et tu n'y étais pas.
Voilà, c'est un carton que j'ai déposé dans la chambre du fond, derrière la porte close.
Et pourtant il est toujours sur mes genoux, si lourd.
Une vie enfermée là, un nom, une existence, tout et rien en même temps.
Jeudi, j'ai planté quelques plants en pensant à toi , pourquoi je le précise, je ne sais pas, c'est quand je ne pense pas à toi que je devrais le noter.
J'ai sorti la veste de jardin, oui ta vieille veste blanche de survêtement.
Quand je l'ai mise, c'est toi qui à glissé sur moi.
J'avais oublié comme c'était de te sentir.
Je suis resté assise sur le banc devant le potager, et je te voyais la bêche à la main, faisant le calcul, les plans, pour agencer au mieux les trop nombreux plants que tu prenais à chaque fois.
"C'est pour faire plaisir aussi ma chérie, ça me plait de donner de belles grosses tomates, et de partager ces beaux légumes"
Je te ramenais sur terre en protestant " mais c'est trop de boulot, Darling, l'année dernière tu m'a promis de ne mettre que 20 pieds de tomates, et là, j'en compte 32..............
ahhh c'est des ananas ?, et alors c'est des tomates quand même nan ???
et les courgettes ? ah non pas 8, on est envahi, ça court partout, vraiment Darling, j'aurais du venir avec toi à la jardinerie pour te freiner, on va être débordé tu verras, j'aurais raison.
Que ne donnerais-je pour avoir tort, et planter 32 pieds de tes tomates, et pour te voir rire en coin en déchargeant ton coffre des cagettes.
Je ne puis rien donner, rien offrir.
Je ne peux que me souvenir, et verser des larmes pour tout ça.
J'ai quelques courbatures ce soir, j'ai fini de planter les courgettes, poivrons, aubergines, salades.
Je n'est pas remis la veste, elle est beaucoup trop grande pour moi à présent.
Il me reste une barquette de 4 tomates du marché de Guillaumes, je n'arrive pas à les mettre en terre.
C'est toi que je vois Darling.
Je vous embrasse toutes mesdames, merci d'être là.
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Darling,
tes mots font écho en moi et me plongent dans mes propres souvenirs : le nombre de plants de tomates et autres et moi qui lui disais c'est beaucoup trop .... et lui qui , chaque année , avait tendance à en mettre un peu plus....
quand je vais dans son potager , j'ai mal car tout ressurgit , j'ai mal et , en même temps , je sens tellement sa présence...
merci de partager avec nous ces bons souvenirs
je t'embrasse
-
depuis que les travaux d'extérieur ont commencé (potager, pelouse....) je vais mal....
c'était son plaisir, et il n'est plus là.....
j'ai l'impression de régresser, rien ne va plus
ça fera 5 mois après demain
quand vais-je être capable d'accepter ?
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depuis que les travaux d'extérieur ont commencé (potager, pelouse....) je vais mal....
c'était son plaisir, et il n'est plus là.....
j'ai l'impression de régresser, rien ne va plus
ça fera 5 mois après demain
quand vais-je être capable d'accepter ?
dans très longtemps encore ...
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Comme toi Charlie,
Ce funeste Mois de Novembre pluvieux, 5 mois et demi pour nous jeudi.
Je n'attends pas, ni n'espère, aller mieux, mais juste un peu moins mal.
Je ne prends plus de chariot au supermarché, un panier nous suffit à bébé et moi.
Je ne sors plus dans les vrais resto, c'est dinette ou self quand vraiment j'ai besoin d'air.
Je ne regarde plus la télé, personne avec qui parler pendant la pub.
Je ne lis plus, personne avec qui partager les impressions.
Cette liste qui pourrait tenir 10 pages, est celle d'une vie normale de simplicité, qui nous suffisait.
Elle coulait douce, sans grands questionnements, faisant défiler les jours, les mois, les années.
A présent, de nouveaux repères à se créer, à saisir.
Où est la force, et combien en faut il pour y arriver.
Quand je lis les horreurs du monde dans le journal, je suis effarée.
Et quand je le referme, j'ai déjà oublié les nouvelles, mon monde s'est réduit à ton absence,
ma vie devenue minuscule, tient sur mes paupières fermées sur nos souvenirs.
Je ne vois plus rien autour.
Je n'entends et n'écoute que les oiseaux, ma fantaisie, mon échappatoire.
L'oiseau symbole de la vie éternelle.
L'oiseau libre qui fait le lien entre la terre et le ciel.
L'oiseau messager que l'on attend.
Je suis seule mais pas libre.
je suis libre mais prisonnière de notre vie d'avant.
Engluée dans le présent.
ce n'est pas mon moment pour rejoindre le ciel.
La cage est ouverte, mais je me tiens au fond, les ailes repliées, les yeux fermés.
Un jour viendra, je m'envolerai de nouveau, pour toi, pour nous.
Moi qui détestais Alain Bashung, je me surprends à fredonner sa chanson :
"la nuit je mens, je prends des trains à travers la plaine....."
je m'imprègne de sa voix de peine.
Et j'ai mangé plus de chocolats en 2 semaines, que depuis 2 ans.
Je change oui, je ne sais pas comment, ni si ce changement me sert à avancer.
A toi Darling.
Je vous souhaite, mesdames, un réveil sous le chants des oiseaux.
Je vous embrasse.
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Comme tout le monde ici Darling j'apprecie tes beaux textes.
tu nous as souhaite de nous eveiller avec les chants d'oiseaux qui te font du bien
c'est comme le printemps pour moi
je voudrai ne pas les entendre car cela exacerbe mon chagrin, le manque
ne plus savoir lire ecouter etc car on ne peux plus avoir de reponse d'echo qu'avec le silence, l'invisible ici on connait d'une maniere ou d'une autre.
les jours s'egrennent dans la survie que l'on su :-*bit
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chère Darling
Je suis seule mais pas libre.
je suis libre mais prisonnière de notre vie d'avant.
Engluée dans le présent.
ce n'est pas mon moment pour rejoindre le ciel.
La cage est ouverte, mais je me tiens au fond, les ailes repliées, les yeux fermés.
Un jour viendra, je m'envolerai de nouveau, pour toi, pour nous.
mettre une scène sur ce que nous ressentons........Merci Darling!!
Faire echo avec le silence, connaitre l'invisible ...n'est ce pas qiguan, que nous avons développé d'autres sens dont nous n'avions pas conscience avant ........
Merci à vos deux de m'aider à poser des mots, merci de me dire que je ne suis ni folle, ni faible ....
-
Non , camarades de douleurs,
Non Fleur de Coton, ni folles, ni faibles.
Pour affronter une telle réalité, il en faut de la force.
Je n'ai vu aucune autruche sur le forum, nous sommes tous et toutes sur la ligne de front.
De vrais poilus de 14 / 18, en premiére ligne, avec un ennemi invisible, intouchable.
Et pourtant il existe:
" le vent n'a pas de bras, et pourtant il fait bouger les arbres"
Nous sommes dans la même tranchée, face à un unique ennemi.
Qui porte le nom de basilic, pour certains, qui se nomme "regrets" pour d'autres, et tant de définitions possibles.
Dit-on de la folie qu'elle fait perdre la raison ?
c'est celle de l'amour que nous avons en paquetages.
"Aimer à perdre la raison" chante Jean Ferrat,
"qui n'a jamais aimé, ne mérite pas de vivre" à dit un autre
C'est là notre véritable folie, et notre force.
Qiguan, ces chants d'oiseaux me rappellent qu'une partie de la vie comme je l'ai connue avant, existe encore.
Mais comment est ce possible ?
alors que tout est différent, les oiseaux chantent, malgré mon souhait de ne plus les entendre, ils accompagnent mon deuil, me montrant la voie qui m'ouvre à la vie.
Ces chants forment la bande son du film de mon amour pour toi, Darling, sans le mot "Fin".
(qu'elles sont belles ces musiques au cinéma, quand 2 êtres se "trouvent" enfin, et s'abandonnent l'un à l'autre)
C'est cette vie qui me permet de continuer à t'aimer dans la souffrance, à te chérir dans mes souvenirs, à te garder prés de moi à chaque instant.
A te garder vivant, à ne pas me laisser mourir.
La mort ne te prendra pas à moi une deuxième fois.
-
Darling
Une fois de plus tu partages avec tant d'émotion encore merci.
Non on n'est pas folle mais peur de le devenir.
Comme toi le premier printemps difficile d'entendre le chants des oiseaux.
Pour ce qui est de lire moi aussi impossible de me concentrer et aucune envie de lire.
Depuis peu j'ai repris goût à la lecture
Alors courage
Et gros bisos
Dji
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"Et quand je le referme, j'ai déjà oublié les nouvelles, mon monde s'est réduit à ton absence,"
Tu résumes si bien mon état d'esprit, ma nouvelle vie
Merci
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Merci à vous d'être là, je vous embrasse aussi.
J'ai eu des jours difficiles, une conjonctivite allergique carabinée, avec oedéme sur la joue droite.
Je ne fais pas dans le détails hein !
J'ai des gouttes antibio et cortisone.
Et oui, c'est les bébés lapins, la protéine de leur salive est la même que celle des chats ( auxquels je suis allergique) je vais devoir m'en séparer.
Dommage, c'était une belle aventure..., mais j'aurais dû me renseigner avant.
J'ai un premier rendez vous, dans 10 jours.
Ca y est, je me prends au sérieux, et commence à me prendre en charge.
C'est un Chiropracticien, que l'on m'a conseillé, et qui pratique aussi la TNE.
Quand je lui ai exposé mon cas, il faisait des humm humm prometteurs...."intéressant oui.........
l'impression qu'il avait un gros morceau à prendre en charge, pour le changer des sciatiques.
Je vous raconterai ça.
« Je porte Bonheur »
Ces 3 mots exhalant le parfum du muguet.
Ce 1 er Mai n’a plus le même goût, la même dimension, le même sens.
Et pourtant, de nombreuses clochettes blanches se reflètent dans ton portrait.
En allumant les bougies ce soir, ton regard s’est éclairé, mettant en lumière nos souvenirs
Te souviens tu de tout ces 1er Mai précédents ?
C’était le premier repas de famille en extérieur, nous étions une petite dizaine.
La course commençait la veille dans les rayons à choisir le menu.
Puis au matin c’était le nettoyage à grands jets de la terrasse, et je râlais bien sûr car « ça n’aura pas le temps de sécher » s’ils passent sur l’herbe, la maison va être toute sale » « c’est une terrasse Darling, pas un parquet de salon »
Et le frigo se remplissait des plateaux de brochettes dont tu avais compté chaque morceau de viandes et de légumes en les découpant, pour tomber juste.
Les crevettes que tu décortiquais patiemment pour l’un, la mayonnaise minute, mi ail mi nature, que tu montais en croisant les doigts qu’elle ne retombe pas, les poivrons que tu faisais griller et mariner à l’ail et au basilic du jardin, pour un autre.
Les bouteilles choisies avec soin, la salade de fruit que tu adorais faire car « ça plait à tout le monde » en rajoutant les grains de fruits de la passion fraîches car ça change tout………….
Et tant d’autres détails pour faire plaisir, tant d’autres détails que je ne vivrais plus, tant d’autres détails qui ne le sont plus tant ils envahissent ma mémoire.
Tu ne faisais pas un repas, tu le préparais avec amour, tu le partageais avec bonheur.
Tu connaissais la valeur du mot « Aimer »
Bonheur.
« « « Ohhh j’aimerai tant que tu te souviennes, des jours heureux ou nous étions amis » » » Yves Montand
Je n’oublierais pas ce 1er Mai 2014.
Tu étais rentré 2 jours avant de ta greffe de cellules, de ces 26 jours en chambre stérile.
Physiquement, tu étais une ombre. Ton regard seul, me rappelait à toi.
Moralement, tu étais dans l’ombre. Ton sourire ne me trompait pas.
Et tu as vaillamment bravé ce soleil de printemps, face à face avec la vie, tu as tenu tête à la maladie.
Il n’y a pas eu de repas, nous avons reçu pour le café.
Chacun en arrivant, s’asseyait en se donnant une contenance, leurs muguets à la main.
De te voir ainsi, tous ont eut peur.
Peur pour eux, j’imagine.
Et oui, c’est comme ça le début de la fin.
Et oui c’est ça le cancer.
En écrivant ces mots, j’ai de la peine de savoir que tu as ressenti dans le poids de leurs regards, et la fausse légèreté de leurs ton, qu’il venait visiter une ombre.
C’est en revoyant les photos que je me suis rendu compte de l’image que nous renvoyions ce jour là.
Un vieil homme en sursis, une maman amaigrie, les yeux cernés, et un petit enfant babillant, jouant aux petites voitures, sous la chaise de son papa.
1er Mai 2015
Je ne sais plus qu’écrire mon Darling, de ce jour que j’ai rempli comme j’ai pu.
J'ai déserté la maison.
Sous cette pluie dans un ciel noir, qui me rappellent ces jours de Novembre ou tu es parti.
Les dates n’ont plus d’importance.
Ce jour est nommé par d’autre 1er Mai, et pour moi c’est un jour de plus sans toi.
Le bonheur que j’ai eu aujourd’hui, c’est encore à toi que je le dois.
Nos souvenirs ont séchés mes larmes avant qu’elles n’apparaissent.
Je lutte avec ma mémoire.
Je lutte avec le temps qui passe.
Je ne me souviens plus te ta présence physique, ta façon de remplir la pièce.
Je ne me souviens plus du contact de ta peau, de sa texture.
Comment était-ce de te passer la main dans les cheveux ?
La vie est une bataille, alors que j’ai déposé les armes.
-
On ne peut pas les voir ces signes de la mort imminente, MissSuzan... C'est beaucoup trop douloureux...
Moi aussi je deteste ce premier mai... Il y a 2 ans, la nuit du 30 avril au premier mai, mon Amour a été hospitalisé après le diagnostic du cancer...
Je vous embrasse,
-
""C'est lui qui créa les cieux et la terre dans l'espace de six jours."" ( Le saint Coran)
""Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le sixième jour.""(La Génése, qui est aussi le premier livre de La Torah)
Et il y à 6 mondes dans la Philosophie Bouddhiste.
Mercredi 6,
6 mois depuis ton départ.
6 mois sans toi, déjà.
Je ne vois pas le temps qui passe alors que chaque heure me pèse.
Dans cette nuit agitée, je me suis réveillée à 6 h, l'heure où ils ont fait repartir ton coeur.
A 18h 03, alors que j'étais dans le jardin, occupée avec le petit à fabriquer un enclos pour les lapines qui sont encore là, je me suis redressée comme si quelqu'un m'avait tapé sur l'épaule, j'ai regardé l'heure sur le portable, et c'était cette heure là, la tienne, celle de notre séparation.
""Ohhh, ne m'oublies pas hein, c'est l'heure du recueillement"" semblait me traduire mon esprit
mais non Darling, j'y ai pensé toute la journée à cette fichue heure, et tu me l'as rappelée.
Ce soir là, j'ai entendue pour la première fois cette chanson de Christophe Willem, "Après toi"
""Les photos, les cadres
Sont pourtant bien là
Vestiges de gloire
Douloureuse joie
Vidés de l'histoire
Il était une fois
Un Il, une Elle
Et l'Elle s'envola
Je vais funambule
Sur un fil de verre
Toutes mes pendules
Tournent à l'envers
J'amasse les heures
Entre toi et moi
Gravats de rancœurs et d'effroi
Il faudrait en rire
C'est tellement banal
Mélo-tragédie
A deux balles
Je sais y'a bien pire
Je sais l’hôpital
Mais puis-je au moins dire
Que ça fait mal
Et là moi je fais quoi
Après toi
Mes rêves sont vides
Je ne fais que des faux pas
Je fais quoi
Ici-bas
Les beaux souvenirs me brûlent de froid
Sans toi, moi je sers à quoi
Des rues sans couleurs
Le monde est en deuil
Si vide et si seul
Et pourtant si rempli de toi
Déclaré coupable
Toi tu vas au diable
A moi les chemins de croix
Pourquoi pas sourire
Rien de plus normal
Mélo-tragédie
A deux balles
Je sais y'a bien pire
La peine capitale
Mais je peux te dire
Que ça fait mal
Et là moi je fais quoi
Après toi
Mes rêves sont vides
Je ne fais que des faux pas
Je fais quoi
Ici-bas
Les beaux souvenirs me brûlent de froid
Sans toi, moi je sers à quoi
Et là moi je fais quoi
De mes pas
Toutes les rues mènent à des impasses
Et là j'écoute quoi, sans ta voix
Sans tes mots, tes rires, tes chants, tes éclats
Ça sert à quoi tout ça
Sans toi """
Je vous ai toutes lues, camarades de peine, et les nouveaux drames sont sans fin, chaque jour des yeux se ferment, des familles souffrent, des personnes pleurent.
Comme chaque jour, des bébés ouvrent leurs yeux, et des familles pleurent de joie.
Je ne sais si je vais bien ou pas, je ne pleure plus c'est vrai, mais n'est ce pas pire ?
Je m'habitue à cette idée de mort, à ce silence qui m'apprivoise, il me rapproche de toi.
Comme un condamné qui n'a plus aucune chance de s'en sortir, je me résigne à ton absence.
Comme un animal abandonné, je me résigne à l'enfermement.
Je n'ai plus la force de me débattre dans la douleur, dans la peine.
Alors je la laisse m'envahir.
Comme un monde engloutie, notre vie d'avant apparaît dans les profondeurs, je n'y vivrais plus, mais j'en garde le souvenir de son existence.
Je sais qu'en m'immergeant un peu, je le verrai là, reposant comme toi dans un repos éternel.
Qu'il était beau et qu'il faisait bon y vivre dans notre Atlantide
Je vous embrasse toutes, et retourne me reposer.
Un coq chante au loin, accueillant un nouveau matin, un nouveau soleil.
A toi Darling.
-
très beau texte , darling , merci de le partager
on se résigne , laisse envahir par la douleur ....
j'ai ce sentiment aussi , résignée .... résignée car le combat était perdu d'avance
je t'embrasse
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Merci Darling pour ce beau texte et tes paroles à toi toujours si justes, toujours jolies
Surtout merci car après une nuit difficile moi aussi les larmes coulent et vous lire toutes me fait du bien
Je t'embrasse ainsi que ton petit bout de chou et caresses aux lapinous
Lana
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je ne sais pas si c'est cesser le combat d'accepter sa peine
tu sais une dame veuve depuis longtemps un jour m'avait dit cesser de vous battre/douleur elle va rester mettez votre énergie à d'autres part de vous ...
c'est ce que j'ai fait : accepter la douleur
ce n'est pas une capitulation c'est un déplacement du peu d'énergie que l'on a
et savoir 'relire Dr Fauré) que cette douleur est utile aide quand on la vie de manière paroxystique en crise aigüe
:-*
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Les jours passes, les nuits disparaissent, mais rien ne t'efface.
Ton petit fils est né la semaine dernière.
Il n'entendra que ton prénom, il vivra dans les souvenirs lui aussi.
Peut être est tu allé lui parler aux creux de l'oreille ?
Lui dire que tu l'aimeras sans le connaître, sans l'avoir fièrement pris dans tes bras, et soulevé dans la lumière.
Lui dire que chaque nouveau jour, chaque nouveau souffle est une preuve de vie à partager.
Lui demander de sécher les larmes de son papa, quand il le verra triste, le regard loin.
Lui demander de le faire sourire, de le faire rire quand il le verra pensif, le regard éteint.
Lui dire que tu es heureux qu'il porte ton nom.
Lui parler d'Amour tout simplement.
Merci à vous d'être là, je n'arrive plus à répondre à vos fils, mais je vous lis régulièrement.
Pardonnez moi de ne pas avoir encore assez de force pour vous aider.
Je me complais dans la résignation, c'est assez confortable finalement, je ne me bats plus.
Disons que je ne me force plus à me battre.
Les 2 séances de Chiro m'ont fait énormément de bien, je me tiens à nouveau droite, le poids sur mes épaules s'est allégé, je n'entends plus mes pantoufles trainer au sol..........
J'ai une faiblesse au foie et aux glandes surrénales, rien de grave, et un régime avec moins de sucre à suivre.
Le foie est le siège de la colère dixit le Chiro, et les surrénales pour le sucre lié à la dépression.
Chaque matin je réveille mon corps avec des granions de Zinc, et je me redresse comme une fleur au soleil...c'est très impressionnant comme différence.
La colère, oui, je le reconnais maintenant.
Ce n'est pas celle qui s'exprime, qui s'entend, car elle ne gronde pas.
c'est une colère morte, qui me recouvre toute entière, elle ne bougera plus tellement elle m'étouffe et me tient dans ces griffes.
La colère de ton départ dans la souffrance.
La colère de la souffrance de ton départ.
Il n'y a plus que moi pour faire vivre notre amour.
Il n'y a plus que moi pour te pleurer d'Amour.
Dans ma douleur, je t'épargne la peine des larmes, la peine des regrets, car ils n'existent qu'ici bas.
Je te souhaite d'être dans ce monde de lumière, heureux.
Mais comment peux tu être heureux sans moi ? N'étais je pas ton paradis ?
Je dois rester dans ce sombre présent pour finir seule, la vie qu'on avait commencé ensemble.
Me trouver d'autres chemins, aider nos enfants à aller de l'avant, à continuer à vivre avec ta seule image, ta seule mémoire, ton seul souvenir.
Plus besoin de me répéter "pourquoi toi, pourquoi nous"
C'est gravé sur le marbre, c'est trop tard.
Il est trop tard pour nous.
Mais il est trop tôt pour moi.
A toi Darling.
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@ darling
Beau témoignage fait dans la délicatesse et dans toute la profondeur des mots...... oui il y 'a d'autre chemin, maintenant, pour nous ,faut il les trouver .....
tes écrits sont d'une grande générosité , puisque ils me parlent même si ce n'est pas le même deuil, mais la même souffrance ......
a bientôt
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MissSuzantu dis J'ai le sentiment que "nous", ce n'est pas terminé.
"Nous" continue, différemment, dans une autre dimension...
oui et c'est autant une aide qu'une difficulté à stabiliser ce lien ! ...
Darling oui ta manière d'exprimer tes ressentis est ici une aide à toutes et tous :-*
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7ème Lune depuis ton départ.
Elle est auréolée cette nuit.
Je la devine à travers les volets de notre chambre.
Il n'y a pas de rideaux, tu n'aimais pas le noir complet pour dormir.
Elle éclaire ce lit trop grand, et me dévoile cruellement ce vide que tu as laissé.
C'est elle qui m'observe, et m'empêche de me coucher, je dois attendre encore qu'elle disparaisse derrière la maison d'à coté, ou qu'un nuage vienne la recouvrir.
Cela ne me dérange pas d'attendre, j'ai tout mon temps à présent, rien ne presse.
Ta moitié de lit est toujours intacte, je n'y ai pas touché.
Il y à par dessus mes piles de vêtements propres que je dépose après chaque machine.
Les portes de la penderie sont bien trop lourdes à ouvrir, tes vêtements restent dans le noir.
Mais voila l'heure, 3H30, celle du signal de ton départ, celle de ma condamnation.
Je suis condamnée à t'aimer toujours, punie du bonheur vécue, figée dans le passé.
Cette fête des mères est passée, mon grand m'a offert une belle composition, digne de celles que tu m'offrais.
Je n'aurais plus de fêtes avec toi, nous ne fêterons plus rien.
Je voudrais effacer notre passé pour ne plus souffrir, mais je serais encore plus malheureuse de vivre sans l'amour que tu m'as donné.
Tant qu'à choisir un malheur, alors je prends celui de te garder en souvenir.
C'est un petit message pour un si grand sentiment.
Dire "je t'aime" ne changera rien ce soir, car la lune me rappelle ce vide dans lequel je suis tombé.
Dire "je t'aime" ne couvrira pas ce lourd silence qui recouvre ma vie.
Dire "je t'aime" ne me comblera plus de joie, car seul l'écho du vide me réponds.
Et pourtant, il n'y à qu'a toi que je peux dire "Je t'aime" comme la première fois.
Il n' à qu'à toi que je peux dire "Je t'aime" pour la dernière fois.
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oui le passé fait souffrir mais il est un trésor et même si les larmes sont là nous souvenir de l'amour reçu aide puissamment
continuer à aimer autrement c'est le nouveau lien dont parle Dr Fauré ... un chantier car on ne stabilise pas dès les premières stratégies
douceur à toi
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Bonjour,
Moi je continu à lui envoyer des sms, peut-être qu'elle captera les ondes, j'attend aussi un signe. Nous ne sommes juste à l'attente d'un petit quelque chose....Qui sait.
Amicalement,
Fréd.
-
Bonjour a vous et merci pour vos messages , les signes oui, un ange gardien sûrement .
Moi qui cherchais un van, j'en ai loué un comme un claquement de doigt ! La fiancée de mon grand nous accompagne pour 3 jours d'aventure .
J'ai réalisé le rêve de notre petit , dormir dans un camping car .
Nous sommes partis hier soir et je vous écris depuis la petite terrasse de ce camping de st Rémy de Provence.
Il y a bien sur des familles réunies , des couples de "vieux amants".
Il y a ce que nous ne serons plus Darling, et pourtant je ne ressens pas de choses négatives , tout au plaisir de voir notre petit patauger dans la piscine avec sa tata préférée.
Il joue. S'éclabousse, et rit de bon cœur; l'entends tu ?
Cela suffit a mon bonheur. Depuis ton départ, je me contente de peu tu sais...
L'ange gardien ce matin nous a fait signe.
La voiture hybride, silencieuse, qui recule sur le parking de la station, j'ai 2 tasses de café dans les mains, le chien a cote qui suit, le petit marche a côté , et s'arrête , je tourne la tête vers lui et la tasse de café se renverse presque. Mon bras vient de heurter un retro.
Ouffff le pneu avant s'arrête presque a mon pied, et s'il ne s'était pas arrêté, notre petit passait sous les roues arrières .
C'était un moment suspendu, le chauffeur se confondant en excuse, pâle, disant ne nous avoir pas vu, nous arrivons de côté et je n'ai pu voir les lumières des feux de recul .
Voilà le récit de ce qui aurait pu finir en drame .
Merci Darling d'avoir dit stop a notre petit ange.
Voilà, c'est l'heure du goûter maintenant, je vais continuer a vivre comme nous le faisions ensemble, dans la joie.
Je vous salue , et vous envoie un peu de chaleur de Provence.
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Oui des signes forts de l'ange protecteur ou des signes de protection en général dira t'on ...
plus de frayeur donc que de mal ouf !
Bravo à l'escapade organisée en Provence :-*
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Bonsoir Darling
Je te souhaite plein de soleil dans cette belle Provence, avec ton petit bonhomme
Ton Darling est bien présent et veille toujours sur toi, la preuve il a empêché l'accident de ce matin. C'est un signe qu'ils sont là et bien là pas très loin et à l'écoute
Je t'embrasse
Lana
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Bonsoir Darling,
Ton ange est tombé du ciel aujourd'hui, heureux pour vous, ta chaleur de .Provence remonte dans le pas de calais.
amicalement, Fréd.
-
""Puisque tu pars""
C'est sous cette douce mélodie de J Jacques Goldman que je vous écris, compagnons de douleur et de peine.
Merci pour votre présence.
Samedi 6, c'était le 7ème mois sans toi, et je ne me suis rendu compte de la date, devinez à quelle heure ?
à 18h.
Je suis tellement pleine de ton absence, que chaque heure passée, n'a pas plus de valeurs ou de repéres que la précédente.
"""Sache qu'ici reste de toi comme une empreinte Indélébile
Sans drame, sans larme
Pauvres et dérisoires armes
Parce qu'il est des douleurs qui ne pleurent qu'à l'intérieur """
Tu étais avec nous en Provence.
Nous n'y étions jamais allés ensemble.
Ces belles rues de pierres qui ont vu tant de vies passer, ces grandes propriétés ou se sont noués tant de drames, cachés derrière ces hauts murs, combien de larmes ont-ils étouffés.
En m'y promenant, j'inventais des naissances et des fins de vie.
Tant avant nous, et tant d'autres après.
La vie ce n'est donc que ça, une succession de joies et de peines.
Mais cela ne me console pas de ton absence. Même si je dois l'accepter pour continuer autrement.
Cela ne sèche pas les larmes qui noient mon coeur.
Mourir noyée de larmes, c'est encore mourir, et ce mot, je ne veux plus l'utiliser en parlant de toi Darling.
Toi qui ne voulais que vivre.
Mourir c'est pour les autres, la société, les anciens amis, toi tu reste vivant dans mon coeur tant qu'il battra.
Alors je te crée en hologramme, ainsi, partout ou je vais tu es là.
Je pensais à ton avis lorsque je voyais de belles choses, de belles images.
Et ces genêts en fleurs, que tu aimes tant, comme des collines jaunes, sillonnant les routes.
Je t'ai ramené 2 superbes bougies dans des poteries d'Anduze, blanche patinées.
Et une chemise blanche pour moi.
Oui blanche, comme tu aimes, comme le cercueil choisi. comme ta photo en médaillon.
Je ne serais pas la veuve en noir, je resterai ton éternelle épouse dans sa blanche tenue.
Tu n'es toujours pas apparu dans mon sommeil, je ne suis peut être pas prête à t'entendre.
Toi l'homme discret, tu préfères donc me faire des petits signes.
Et en plus, tu n'y crois pas à ces choses là!
Ce soir, nous avons diné sur la terrasse, le ciel de 21h était si clair.
Les crapauds commençait leurs chants nocturnes, les avions qui passaient au dessus avec leurs lumières clignotantes, une chauve souris faisait sa ronde, et cette première étoile devant nous qui était si brillante.
Nous avons prit cet instant, ensemble. Un instant de paix.
Un instant sans début ni fin, une fois ressenti, il reste gravé.
Au coucher, petit homme m'a demandé "papa" et je lui ai fait de gros bisous dans le cou en lui disant que tu l'embrassais fort comme ça, et qu'il riait même si ça pique, et oui la barbe de papa pique.
Il en a redemandé des bisous qui pique, et s'est endormi en souriant.
C'est tout ce que je veux pour lui, des instants de paix et des sourires au coucher.
Ce que je veux pour moi, c'est ne pas oublier combien l'amour nous transportait.
Ce que je veux pour moi, c'est de continuer à t'aimer, et je dois vivre pour cela.
Je vous embrasse, compagnons.
-
comme toi , darling , partout où je vais , je vois avec ses yeux , il est avec moi , et je lui dis " regarde , mamour , comme elles sont belles ces fleurs , sympa cette maison etc ... "
il n'apparait que très rarement dans mon sommeil , moi aussi , j'attends ....
lui non plus ne croyait pas à ces choses -là , cela explique -t-il l'absence de signes ?
ou bien , c'est moi qui ne sais pas les reconnaitre
le bisou qui pique pour ton petit ... quelle émotion ...
j'aime toujours autant ta façon d'écrire , darling
merci pour ce partage , tu décris si bien ce que je ressens moi-même
je t'embrasse
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Darling
c'est très bien le chemin de deuil que tu prends
j'avais eu le même type de réflexion
si je le crois vivant faut vivre cette croyance !
Très bien pour ton petit ton idée de bisous qui piquent j'ai fait idem avec notre petite fille !
A mon idée l'absence de signes est sans doute lié au fait de ne pas y avoir cru
il faut un délai à l'âme pour assimiler les possibilité au delà puis les signes viendront
j'ai eu des récits d'endeuillé(e)s qui tendent à corroborer cette piste.
Premiers signes 5 ans après ... mais si forts et ça n'a plus cessé ... :-*
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Bonjour Mamoure et Qiguan,
En vous lisant, je comprends pourquoi je ne rêve pas de lui, ou plutôt pourquoi il ne s'invite pas dans mes songes.
Darling ne croyais pas à une vie "après" , et ne comprenais ni la dépression, ni les psy qui vont avec.
Il a donc gardé son esprit cartésien en partant.
Mais quelle torture cela à du être de se savoir à la fin, de se sentir battu, de devoir regarder en arrière et fermer les yeux d'épuisement, malgré soi.
Lui aussi à du se résigner à la mort, comme il me laisse devoir me résigner à la vie.
Je garderai le poids de ta souffrance sur mes épaules, car en un regard, je l'ai ressenti.
Toi mon Darling, l'homme fort, dévoué à ses proches, qui à toujours dirigé ta vie, la mort t'a enlevé tout ce qui faisait ton existence en quelques heures.
Elle t'a laissé assisté au spectacle de désolation, et t'a tenu la main pour en écrire le mot FIN
Elle est là ma colère.
Comme je disais au dessus, la vie ce n'est donc que ça, une succession de joies et de peines........
je rajouterai que la vie c'est la mort aussi.
Sur mon chemin de deuil, je ne suis plus seule, tu es là.
Il me reste la partie de toi qui faisait ta personnalité.
Il me reste ton esprit, ton âme.
Je n'ai pas perdu mon mari, c'est mon mari qui à perdu la vie.
Je ne t'ai pas perdu Darling, puisque tu imprègnes tant mon esprit que je pense en double maintenant.
A ma façon et à la tienne.
Une manière de vivre 2 fois plus, pas plus vite mais plus fort
Une manière de te faire vivre encore.
A jamais pour toi Darling.
-
Darling si tu peux lis l'art de mourir de Hennezel
et le dernier livre de Kubler Ross tu y trouveras matiere a faire evoluer tes pensees par rapport a sa fin de vie
et le livre un autre corps pour mon ane de Newton.
:-*
cela nourrira ton avancee et tes pensees pourront aussi du coup l'aider
-
Je termine ici les pensées et les images que m'a inspiré le fil de MissSuzan, que je remercie.
Du puzzle des derniers instants.
""L'image est trouble et s'efface peu à peu ""
mais rien ne la remplace encore, car partout où se pose mon regard, rien ne le retiens.
Quelques jours avant sa dernière hospitalisation, alors que j'ouvrais les volets en fin de journée pour faire rentrer un peu de soleil, et changer les draps, il a eu une phrase terrible :
"Mais pourquoi faire ? Mais tu ne vois pas que je suis déjà mort"
il savait au réveil que les ombres qu'il voyait la nuit dans la chambre ne pouvait être vrai.
Et pourtant elle le faisait crier, et bondir du lit, haletant.
Il savait que toutes ces transfusions de plaquettes étaient vaines car inefficaces,
et pourtant il les attendaient impatiemment.
Comme pour rester un peu plus, juste pour nous voir, voir sa maison, assister encore au spectacle de la vie qu'il allait devoir quitter.
Le matin de l'hospitalisation, Il a dit Adieu, il a pris le temps, le courage, sans larmes et avec beaucoup d'émotion pour dire au revoir à son petit.
Le prenant sur ses genoux. je n'ai pu y assister, je suis allé dans la cuisine, pour ne pas voir son visage, pour ne pas voir le regard d'un amour qui s'en va.
Mais les paroles sont gravés dans ma mémoire, le chuchotement de sa voix "Je t'aime mon bébé", le frôlement de ses lèvres sur la tempe reste comme une musique funèbre.
"Tu seras sage avec maman, papa t'aime très fort" aurons été ses premières et dernières recommandations avant de partir pour l'hôpital.
Il n'était pas en palliatifs, il était en phase de soin de sa rechute méningé, il aurait dû rentré 5 jours après comme les fois d'avant.
Mais ce Mardi 4 Novembre, il savait qu'il devait dire au revoir à son bébé, qu'il ne l'appellerait plus le soir depuis son lit d'hôpital, pour lui dire bonne nuit, qu'il partait pour ne jamais revenir.
Et le pire, c'est qu'il savait que je savais quand il m'a vu quitter la pièce quand le petit est monté sur ses genoux.
Je n'ai pas assumé, je n'ai pas pu le regarder dans les yeux, je n'ai pas pu lui dire que je savais.
Je n'ai pas de regrets pour cela, car tacitement nous savions.
Mais pourquoi s'infliger plus de souffrances en faisant résonner les mots.
Je ne veux garder du son de sa voix que de douces paroles.
Les dire était le condamner.
Le savoir, à été notre ultime communion d'esprit, notre dernier partage d'Amour.
A présent que son corps n'est plus, il me reste la seule chose de lui qui ne me quittera jamais, qui ne mourra jamais, que personne ne pourra m'enlever,
notre Amour.
Ne meurent vraiment que ceux qu'on oublies.
Merci pour les références de lecture, Mesdames, je vous embrasse.
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Darling, que de jolis mots, tu as un don....
Et tu as raison quand tu écris : "ne meurent vraiment que ceux qu'on oublie"
Tant que je vivrai, mon Amour vivra puisqu'il continue à exister à travers moi, j'en suis persuadée.
Je t'embrasse
Lana
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ce qui s'est produit aujourd'hui sur ce forum d'un fil à l'autre est magnifique en fait
je vous embrasse
l'Amour survivra à tout
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tu as écris darling
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/survivre-a-mon-ange/msg59444/#msg59444
oui aider tes enfants à porter le fardeau = une bien grande mission
où tu peux choisir ta disponibilité pour l'assumer
surtout faire les choses pour ensuite n'avoir aucun regret même si on sait que des regrets il y en a d'une autre sorte ...
ça je l'avis compris à mes 21 ans au décès de mon père et alors que Jean était déjà avec des maladies assez graves et ma fille toute petite ...
toute la suite me l'a confirmée
:-*
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Affectueuses pensées pour toi et ton petit en cette soirée
Je t'embrasse
Lana
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Darling,
tu vois, j'ai été accompagné sur la route par 3 voitures identiques à la tienne et pourtant à la couleur si particulière, j'en croisais une de temps en temps, mais là..trois d'un coup.
Toujours un petit choc d'en voir une.
La dernière, je l'ai presque suivie, m'imaginant qu'elle me précédait pour me guider, qu'elle monterait la colline, traverserait les grilles du cimetiére........oh que je n'aime pas voir ce mot......et que tu en descendrais une fois arrivé, en souriant et en venant vers moi.
C'est au feux rouge qu'elle à tourné à gauche, j'ai suivi ma file, et je n'ai pas chercher à en voir le conducteur, j'ai fixé la route droit devant moi, en pensant que c'était fou quand même.
Mis cela m'a permis de ressentir ta vision, ta présence, comme tu as toujours été, plaisantin, content de ta blague..""ah ah je suis arrivé en prem's""
Cette image de toi sortant vite de la voiture pour me rejoindre avec un grand sourire, habillé de ton polo blanc préféré m'a fait tellement de bien.
Je n'ai encore croisé personne là haut, alors même que toutes les fleurs y semble fraîches.
Il faisait si chaud aujourd'hui.
J'ai fait la jardinière avec 2 beaux cyprès de Lambert golden, si élégants, qu'il me restait des compositions reçues.
Toute cette poussière de printemps, je l'ai longuement lavé à la main, l'eau devenait chaude instantanément sur le marbre, c'est un peu de ta chaleur que je retrouvais, ma main te caressais, et ensuite j'ai patiemment essuyé les gouttelettes, comme des larmes, sur le coeur de la stèle et sur ton beau sourire en médaillon.
J'ai fini lentement par le galbe du sommet, comme une épaule sur laquelle je déposerai ma peine.
Tu vois, j'ai compris pourquoi je n'avais pas eue la force de venir à la 6éme lune, je n'aurais pas ressenti tout cela.
Ni l'émotion fugace de ta vision souriant, ni la chaleur de ton corps sous ma main, comme lors de tes derniers instants où je ne savais à quoi m'accrocher, à quoi me tenir, et grâce à cela j'ai éternellement le souvenir de la chaleur de ta main dans la mienne.
En partant de la maison, j'ai hésité à venir, presque coupable de n'être pas venu te voir là haut, depuis 6 semaines.
En repartant, j'étais heureuse de ces moments, tu as compris que ma seule faiblesse, c'est toi.
Je vous embrasse compagnons de peine, quand j'ai démarré au retour, je savais que je pourrais partager ce moment, avec vous et avec vous seuls.
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Je suis admirative de la façon dont certaines d entre vous arrivent à poser des mots, des phrases magnifiques sur vos maux....
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comme catita , admirative ..
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Moi aussi, admirative....
Que de jolis mots pour tous nos vilains maux
Douce soirée à toi
Je t'embrasse
Lana
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Tic tac
Tic tac
Le tempo des warnings,
Des feux de ma détresse .
Je suis au pied des marches de cette jolie mairie du bord de mer, celle où nous avons échangés nos vœux d'amour, de fidélité , de soins et d'attentions mutuels, dans la santé ou la maladie.
Nous avons éprouvés tout ces serments, Darling.
Il ne me reste de tout cela qu'un livret de famille avec une mention marginale.
Marginale.......quel petit mot pour un si grand néant dans lequel échoue mon existence.
Écoute, la pluie se met à tomber.
Même le ciel te pleure.
Le cd d'Obispo m'accompagne .
Tout ces Ave Maria.
""Si je ne sais pas ou je vais, je sais ce que je laisserai""
Tu aurais pu me la signer.
Si tu savais tout ce que tu as laissé.
Il n'y à plus d'heures, plus de jours. Le temps est indivisible à présent que je suis la seule a le traverser.
Les marches sont trempés maintenant, il me faut rentrer.
La mer est agitée mais le ciel est clair.
Comme mon cœur et mes sentiments.
Notre bébé passe la nuit chez son frère , il est si content d'être avec eux et se fait chouchouter.
Moi je roule sur le bord de mer, la nuit t'es dédié Darling.
Toute mes nuits et tout mes jours.
Je vous embrasse compagnons de peine, je redémarre, rouler au bord de mer. dans la nuit, en musique me replonge dans de beaux souvenirs.
Arigat´o
-
Compagnons de peine, je suis mélomane ce soir ( plus que d'habitude)
A travers la musique, j'apprivoise ma douleur, comme une prise de contrôle.
Je la vis à travers les paroles et les mélodies.
Merci de me lire, merci pour vos gentils mots.
je vous embrasse.
Connaissez vous cette chanson gagnante pour le Luxembourg, de l'Eurovision 72, de Vicky Léandros, "" Après toi"" ?
Youtube (https://www.youtube.com/watch?v=Ka89ORFu_Tc)
C'est surtout le refrain, pas les premières phrases/
Un extrait de son autre succès,"" l'amour brillait dans tes yeux""
----------L'amour brillait dans tes yeux,
L'amour brillait dans ton sourire,
Il n'y avait plus rien à dire.
Avant de se parler, on était heureux.
L'amour brillait dans tes yeux,
J'ai vu tout l'amour de la terre,
Tu m'as serrée dans la lumière,
J'étais au paradis, je ne savais pas
Qu'un jour, le ciel rejoint la terre
Quand, soudain, le bonheur
Nous prend dans ses bras.
J'étais si seule,
J'étais si triste,
J'étais sans âme,
Abandonnée.
Une rencontre,
C'était ma chance,
Et dans ma vie,
Tout est changé.
L'amour brillait dans ton sourire
Oui, tout l'amour du monde
Brillait dans tes yeux.----------
Et ce titre méconnu et pourtant si beau de Joe Dassin " De ton coté du lit"
Youtube (https://www.youtube.com/watch?v=RH_0yD63aks)
La musique, les mélodies, surtout les instruments à cordes, me font plus d'effet qu'Avant.
Ce soir, je suis allé dîner seule, j'avais envie d'aller dans ce petit libanais depuis si longtemps, on à pas eu le temps d'y aller ensemble. Je suis arrivée tôt, je voulais éviter de trop me confronter au monde, aux familles.
Tu m'y attendais.
Sur la carte !
Ya Habibi, c'est le nom du resto..........chéri en français, Darling en anglais.
La musique m'a bouleversée, des cordes lancinantes, orientales, qui vibrent, qui pleurent, qui m'ont lacéré le coeur.
Je ne sais pas pourquoi je ne suis pas rentrée, j'ai continuer à rouler, tout droit, au bord de mer, sans but.
Je n'avais plus de repères, plus de maison, plus de foyer.
Alors pourquoi rentrer ?
Et je suis arrivée devant cette mairie, une place m'attendait devant.
Oh que nous étions heureux ce jour là, c'était hier, je te revois avoir trop chaud, relâcher un peu ta cravate discrètement, il faisait très beau ce 1er Septembre.
Il fait toujours beau quand tu me souris.
Sur la route, la mer était si déchaînée, que les embruns m'ont laissés leurs traces de sel sur le visage, se mêlant à celui de mes larmes.
Ce n'était pas de le tristesse, pas de la peine, ce n'était que de l'amour.
Je t'ai pleuré d'amour, et cela fût une source de joie, je te ressentais présent, presque pleurant avec moi, désolé de me faire tant de peine.
Il a fallu rentrer, cette chanson de Bonnie Tyler, une de tes préférés, m'a décidé à faire demi tour.
Totale Eclipse of the Heart.
Youtube (https://www.youtube.com/watch?v=lcOxhH8N3Bo)
---------C'est une éclipse total de mon coeur,
Il fut un temps où il y avait de la lumière dans ma vie
Mais maintenant il n'y a plus que de l'amour dans le noir-----
Merci pour cette belle ballade, Darling.
J love You.
Tensharp, le refrain.
---------Toi, tu es toujours dans ma tête
Toi, tu es la personne pour laquelle je vis
Toi, tu es mon feu éternel
Tu es mon étoile qui brille toujours---------
Youtube (https://www.youtube.com/watch?v=rONiyF28LUo)
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darling
tu as il me semble cheminé avec nous près de toi ... pour le retrouver aussi
j'avais eu ce type de parcours qui m'avait surpris à 4 mois de deuil
:-*
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Bonjour en ce Dimanche après un sacré orage.
J'ai trop roulé vendredi soir, la tempête salée à agit aussi sur titine, qui nous à planté hier soir, sur l'autoroute, à 5o km de la maison. Une grosse panne affichée, l'injection.
Mais le petit était trop content, il est monté dans une vrai grosse dépanneuse! et dans un taxi!
J'ai des belles photos de son grand sourire !
Ce matin c'est moins fun, on est à 25 min de marche du village.
Et étrangement, ça ne me fait rien.
J'ai une assistance panne mécanique avec un numéro à contacter dans un document bien perdu quelque part ici, et je m'en fous...
J'ai appris qu'un inventaire allait être fait avec un commissaire priseur et la notaire, sur demande du juge des tutelles, dans 8 jours...
Je vais devoir ouvrir ces portes closes, remuer les affaires, épousseter les objets, me replonger dans l'ombre, rendre présentable aux yeux d'inconnus, l'intimité de mon deuil.
Affronter tout cela me fait du mal d'avance, cette semaine va être éprouvante je le sens, avec la réponse attendue de mon employeur pour la rupture du contrat de travail, l'avis de pôle emploi...hou là là.........
La seule chanson qui pourrait illustrer mes pensées du jour, c'est France Gall " Résiste"
Et les oiseaux qui chantent dans le jardin.....c'est pour moi dit Darling?
Je vous embrasse compagnons.
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Je n'ai hélàs pas la force de vous aider car je vais mal aussi ,très mal même.
Votre histoire me fait pleurer pour tout vous dire.
Franck
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Bonjour Darling
Quelle douloureuse épreuve que cet inventaire
Je suis de tout cœur près de toi par la pensée
Je t'embrasse
Lana
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Bonjour Darling,
J'aurais dû avoir aussi, entre autres réjouissances, à subir l'épreuve de l'inventaire.
Il y avait peu de biens, j'ai donc eu l'autorisation de le faire seule, sans notaire ni commissaire priseur, à mon grand soulagement.
Je te souhaite beaucoup de courage. Je crois savoir cependant qu'il s'agit d'une procédure très rapide,
Je t'embrasse
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Darling
oui le moindre ennui peut prendre de grosses proportions de difficultés mais paradoxalement susciter les joies des petits bouts ! capable de tant de résilience
Ces inventaires m'a t'on dit ressemble à une inquisition, viol de l'intimité préservée jusque là ...
nous avons compris que tu étais forte pour résister oui pour les enfants et pour lui qui de l'au delà t'aidera ... :-*
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Chère Darling
Je suis moi même dans tous ces papiers mais pour me compliquer la vie ,mon mari avait une fille d' un premier mariage en plus y avait plus de contact depuis des années je doit aller chez le notaire juste pour demander un certificat d'héridité et je ressort avec une liste a lui fournir comme papiers, nous n avons aucun biens, alors on pense faire son deuil du mieux que l 'on peut , mais y a toujours quelque chose pour nous mettre en plus bas qu on ne l' ai déjà c'est fatiguant, alors courage a toi Darling je pense très fort à toi
Je t'embrasse
Cdi
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Merci pour vos messages de soutien,
je commence à me relever, c'est pour ça que les épreuves reviennent.
C'est la maison qui reste avec les meubles qui vont être "perquisitionnés"
Son grand fils sera présent, on a de bonne relations depuis toujours.
Il s'est fait tatouer cette semaine sur tout l'avant bras, 3 prénoms. Celui de Darling, le sien et celui de son fils.
Il souffre tant, heureusement que la naissance de leur bébé lui montre d'autres chemins que ceux de la peine.
J'espère que cela restera une formalité, mais cela fera des frais en plus......
Il rentreront dans les placards mais pas dans mon coeur !
Et je serai forte pour nous, j'ai passé une journée farniente douce et même fait la sieste avec bébé.
De nouveau un gros orage, et le soleil revient avec le chant des oiseaux.
Décidément, la vie me surprend encore.
Je vous embrasse compagnons.
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Comme un compte à rebours.
Le dernier titre de Rose, pour les amateurs:
Youtube (https://www.youtube.com/watch?v=aFIJZPk3hVI)
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Darling,
une semaine bien éprouvante pour toi
je sais à quel point , certaines démarches peuvent nous anéantir un peu plus
mes pensées t'accompagnent et je t'envoie un peu de force pour affronter tout ça
je t'embrasse
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"Je compte à rebours, à l'envers mon amour...."
Je ne la connaissais pas cette chanson...
Je t'envoie de la force pour cette semaine difficile qui s'annonce...
Bisous
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Merci pour les encouragements, Mesdames, mais je n'ai pas bougé une feuille.
ah si......... pour chercher mes contrats d'assurances/ assistance / panne / prêt de véhicule.
Donc,, nous voilà parti après une matinée au téléphone avec les différends services, dépanneur d'autoroute, concession, assureur, location de véhicule.........bah, des formalités ( mais qui prennent la tête..)
Et débaucher mon grand de son travail, pour qu'il m'emmène à Puget sur argens ( 40Min d'autoroute)....
Breffff, à 15h, nous voilà à Buffalo grill, tout les 3, à partager un moment bien agréable et rare, le premier à vrai dire depuis.
Darling est venu dans notre conversation, naturellement, sans gêne ni pudeur.
J'avais fais lire à mon grand les 2 premières page de ce fil, et nous avions pleuré dans les bras l'un de l'autre.
Et pourtant, au plus fort de la maladie, il s'était éloigné, je m'étais fâchée, vexée, de ses manques d'attentions.
Il ne se rendait pas compte disait-il, de la gravité de son état.
Il ne savait pas encore que le malheur avait entamé sa marche funèbre, et qu'il fauchait net, tout les bonheurs présent sur son passage.
(J'ai l'image à l'instant de la mort drapée dans un corps de vieille sorcière munie d'une faux)
Une vie facile, un beau père au petit soin comme un vrai papa depuis sa petite enfance.
Une vie de légèreté et d'insouciance brisée nette.
Une chute dans la réalité, puis un atterrissage dans l'irréel.
J'avais juste occulté dans ma douleur, et l'éloignement que provoque la maladie, les pertes de repères, que mon enfant pouvait souffrir aussi, car il était plus qu'un père à ses yeux.
Je vous embrasse, compagnons de peine,
merci pour vos messages,
demain j'attaque, bien que je ne sais pas par quoi commencer..
Vêtements ?, papiers ? objets? chaussures ? salles de bains ? mon lit ? noyé, disparu sous une montagne de linge, d'ailleurs je dors sur 50cm, enroulée dans mon drap, comme pour ne pas déranger.
Discrètement je me couche, et ne bouge plus jusqu'au matin, j'ouvre la porte fenêtre, mais je n'ai plus ouvert les volets depuis, comme pour ne pas y faire rentrer la lumière, le soleil, la vie..........tout laisser dans l'ombre.......une éternelle nuit .
Ca ferait un bon casse croute pour un psy ça....
Bébé va en garderie, je pourrais mettre la chaîne en mode aléatoire, sono au max pour m'aider.
Je suis sûre d'avoir de bonnes surprises de Lui.
Je vous souhaite une douce nuit.
-
"Une chute dans la réalité puis un atterrissage dans l'irréel " que puis je dire de plus Darling .... ? Je retiens la scène
Pour demain, je te souhaites beaucoup de force
-
Bonjour a vous et merci pour vos messages.
Je ne suis pas seule grâce a vous .
Je vous écris depuis le téléphone, comme hier soir dans le lit.
Je pleure ce matin mais si délicatement, en pleine conscience
J'ai un lumbago terrible depuis mardi midi, je ne connaissais pas.
L'hosteo d'hier ne m'a pas fait grand chose.
Je me rends compte de ma faiblesse, du peu de chose que nous sommes.
L'esprit seul me tient les yeux ouverts, et bébé est assez cool ce matin.
Les grands enfants sont en vacances loin, mes parents je ne décroche plus, a quoi bon.
je reste seule avec ma douleur et une montagne de choses a ranger, trier, que je ne pourrais gravir.
Voilà la réalité, seule à en Crever. Et aucuns regrets ni amertume.
C'est la vie.…
C'est pas une baisse de moral, mais un profond abattement physique.
Ton sourire en portrait reste figé, à ma façon de te regarder, tu me réponds.
Il est triste ce matin ton sourire.
Je cherche un signe de Darling pour lumière, a la radio une annonce:
Christine and the Queens donne son 1er concert a Toulon, la salle ou nous avons vu notre premier show ensemble.
Et c'est Dimanche, fêtes des pères.
A jamais Pour toi mon Amour.
Je vous embrasse compagnons et vous envoie un peu de douceur.
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tu sais où est le caillou où t'accrocher (enfants) mais tu rentres dans la tempête du vide, tu t'enfonces on est là juste te dire nous avons traversé nous une partie mais nous n'avons pas fini ... :-*
-
De tout cœur avec toi Darling
Je t'embrasse fort
Lana
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chere Lana,
j'ai lu tes premiers mots,
et ils m'ont touché tu écris si bien, et tes mots refétent ton amoiur, votre amour, qui lui est toujours là et ça m'émeeut,
car je crois au plus profond de moi, que nos histoire d'amour, que ce qu'on a vécu avec nos amoureux continuent...
et je crois que c'est ce qui nous fait vivre,
je me demande comment je tiens debout,
c'est notre amour qui me tient ..
c'est merveilleux de te lire,
ta plume est magnifique,
je ne pleure plus depusi quelques jours,
je me surprend a sourir,
comme toi quand je vois des oiseaux volés devant moi, quand j'aperçoit un coeur en cailloux, un nuage d'amour,
je sais qu'il ne me quittera plus,
je suis lui il est moi..
et c'est pour toujours
je t'embrasse et t'envoie mes pensées,
-
Bonsoir Anouka
Je pense que c'est à Darling que ta réponse est destinée... pas à moi
Je t'embrasse
Lana
-
oui escuses moi je me suis trompée,
je t'embrasse quand même,
belle nuit
-
Merci Qiguan, Lana, Anouka, Federico, MissSuzan,, Fleur de Coton, Eva Luna, Mamoure, Dji, Fabisa, Stellarose, Yentel, Cdi, Gwenn, Burgerking, Ally, Jeannine, Twist, Fm38, Fred, Patrick, et tout ceux qui m'ont lu et répondu que je n'ai pas noté.
Dans mes pensées du jour (et de la nuit), ce sont vos pseudos qui me tiennent compagnie, qui me soutiennent.
Effaçant les prénoms des pseudos amis.....
Photo avant / après.
Tendance déco magazine: Ambiance Futuriste Zen versus Souvenirs d'Autrefois.
Avec toi Darling, je regardais devant, après toi je regarde derrière.
On en a avalé des kilomètres sur cette route du bonheur, et à présent, oui car je ne vois plus que l'instant, je regarde dans les rétroviseurs, et il n'y a pas de marche arrière dans un train.
J'en reviens au train qui t'as vu descendre en plein hiver, laissant ta place chaude prés de nous.
Des wagons se sont détachés d'eux même : l'angoisse, les nuits à prier, la peur de te perdre, la peur de la mort.
d'autres se sont ajoutés : l'espoir, les jours à penser, la peur de perdre un autre être cher, la peur de la vie.
Une seule chose n'a pas changé: la locomotive.
C'est l'Amour qui la pousse, celui qui porte notre nom.
La vie ne me laisse pas le choix, la mort à choisi pour nous.
Dans mes rétros, ton sourire seul, je ne vois plus le mien, je ne vois plus rien, la nuit est longue cette année.
Pourtant dans mon coeur, une si belle lumière. Je l'ai tellement bien refermé sur nous pour que rien ne s'en échappe.
Pour ne plus rien perdre de toi.
"Nous" je l'ai perdu, mais je le retrouve en fermant les yeux.
Couleur Sépia, Souvenirs d'Autrefois.
Sur le calendrier, c'est une fête aujourd'hui.
Sur le calendrier..........
Je vous embrasses compagnons de peine.
-
Darling
Une pensée pour toi et pour ce petit qui n'a plus son Papa en ce jour de leur fête....
Je vous embrase tous les deux
Lana
-
Darling
Une pensée pour toi et pour ce petit qui n'a plus son Papa en ce jour de leur fête....
Je vous embrase tous les deux
Lana
tout pareil :-*
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Bonsoir Darling, toutes et tous,
Tu as raison ce n'est plus une fête pour nous, pour moi cette journée a été un calvaire de plus mais il faut faire semblant pour que pour nos petits bouts (12 ans déjà le miens) ça reste quand même la journée de leur papa.
Chaleureusement,
Fréd.
-
Je me permet de vous écrire ce que je lis , je lis "Devance tous les adieux "
l'histoire d'une fils qui a perdu son perdu son papa, " j'ai eu un père, d'ailleurs je l'ai toujours. et même il n'a pas arrêté de grandir depuis sa mort. C'est donc ça la vie, quelque chose qui ne finit pas, un livre dont l'encre est toujours fraiche et dont aucun lecteur jamais ne pourra dire : je l'ai lu? "
J'ai aussi perdu mon papa, un avant avant celui de mon amour, emporté par le même diable,
mais papa restera toujours papa...
je suis plus âgée que vos enfants,
vos enfants garderont toujours une partie de leur père avec eux, pour les aider à grandir, il les aidera depuis là haut,
en tout cas je vous envoie mes pensées,
et vous embrasse
-
Bonsoir à vous
Oui un Papa, c'est pour la vie.
Elle est resté vide cette chaise à table hier.
Nous sommes retourné au même endroit que l'année dernière, qu'elle est belle cette photo avec tes 2 fils.
Elle est dans l'album que j'ai offert à ton grand, album de nous, de toi.
Son regard passait du landeau se son bébé qui gigotait, à la chaise vide, inerte, face à lui.
C'est une grande épreuve pour lui, un père sans repères, Il grandit donc comme l' amour qu'il te porte.
J'y ai joins l'alliance "de secours" que tu as porté 1 an, le temps que je retrouve l'originale perdue sous la doublure de ton fauteuil.......
Nous sommes montés te porter des fleurs, et 2 coeurs gravés, 2 messages pour que tu ne nous oublie pas là haut.
Le petit jouait avec les graviers, courait, sans nous porter attention, naturellement.
Je ne sais pourquoi j'ai allumé la télé hier en rentrant.......depuis tant de mois...........j'ai choisi un film avec S.Marceau et F.Cluzet, car ce sont des acteurs que tu appréciais beaucoup, et j'ai réussi à le regarder en entier.
C'est à la fin que j'ai compris le message, ( ton message ? )
F.Cluzet laisse un mot écrit, qui signe le film : "Je nous préfère pour l'éternité"
Je vous embrasses compagnons.
-
oui Darling des signes
des compréhensions
merci de ton passage sur mon fil :-*
les fils et les pères ... difficultés effectivement
-
Bonsoir compagnons,
humeur du soir sauce tomate / basilic.
En lisant sur un autre fil, la précision de Quigan sur cette herbe aromatique ( de plus la préférée de Darling) je tenais à partager avec vous notre vie des 3 derniers jours.
Il habite au dessus de ma tête, il voulait même passer par le trou du passage électrique du plafonnier de notre chambre.
Presque chaque nuit, depuis 1 mois, il à fait grandir une sorte d'angoisse.
Le crissement des plaques d'isolation grignotée frénétiquement, la peur d'un court circuit s'il s'attaque aux câbles qui passent, sa chute sur le lit en pleine nuit s'il arrivait à passer.................
Moi qui dors si bien ( quelle consolation que ce naufrage quotidien n'est ce pas ! ) je n'arrivais plus à m'oublier, à t'oublier, durant la nuit. Les réveils devenaient vraiment trop dur.
Je me suis résigné à lui poser des appâts empoisonnés, en hauteur, après avoir retrouvé une bouteille de lait éventré dans le cellier, et commençant à empester la pièce.
j'aurais préféré qu'il comprenne mon langage d'humain le priant de changer d'adresse avant de me rendre folle, que je ne voulais pas lui donner la mort.
L'explication sur la boite me promettait de ne pas retrouver de "cadavres".
Mardi matin, je retrouve 2 paniers d'emballages et de sacs vides, sur la terrasse, alors qu'ils sont habituellement dans le cellier. J'appelle notre brave Didi pour le gronder, quel gourmand, des sacs de courses même vide doivent garder l'odeur d'un emballage de steack, mais il doit pas rentrer jouer là dedans.
Mon pauvre loulou arrive, le cou tout sanguinolent.
Dans ma tête c'est rapide:
Il a trouvé le rat dans les sacs, et il a attaqué, mais il s'est fait mordre.
Je fouille partout, pas de traces du rat........je prie pour qu'il ne l'ai pas croqué.........il risque de mourir, le rat est empoisonné.
Viens mon Didi, montre moi ton bobo.............
J'ai retrouvé son agresseur derrière l'armoire, de la terrasse, comme endormi............j'ai eu beaucoup de mal à passer la pelle recouverte de plastique, dessous pour le ramasser..............une horreur.....
Le véto a endormi Didi pour le tondre sur tout le cou, et à bien nettoyé les plaies, car ça commencé déjà à s'infecter.
Il a dit que c'est l'équivalent d'une brûlure du second degré, très douloureux.
Heureusement que ses vaccinations était à jour avec la rage incluse pour son passeport européen, heureusement....
Il à eu beaucoup de mal à se réveiller, je le voyais comme suffocant sur cette table, et je lui caressais le museau en lui demandant de ne pas me laisser aussi.
Il est sous antibio, et ne se laisse pas approcher pour la bétadine, que je balance comme je peux par jet, sous la promesse d'une knacki............mais là ça va mieux depuis ce soir, ça peau est comme cartonné, mais plus de traces d'infection.
Ouffffffffff
Je pensais être tranquille...................après avoir échappé au pire..............le bruit est revenu hier soir.................mais ce n'est pas le même.
Il n'y a que des sortes de grattements. et bien sûr, juste au dessus de la chambre...........
J'ai remis 3 appats en haut sur le compteur edf hier soir, et je les ai retrouvés par terre ce matin.................
mais qu'est ce que c'est que ça..............?
Une chance que Didi ne les ai pas boulotté en passant...........
Le basilic je l'ai senti mercredi matin, assise sur les marches de la terrasse, avec les douleurs lombaires persistantes , plus le cou et une épaule douloureuse, malgré l'hostéo.
Le spectacle de la pelouse trop haute, des bambous qui poussent n'importe où, de la vigne à contenir avant qu'elle ne grimpe sur les tuiles, de ce sable au fond du bassin à nettoyer, du potager ou je ne voyais plus les plants.......
Même plus capable de boire son café du matin, assise devant le jardin, et regardant jouer le petit dans sa cabane.
J'ai pensé, mais sans larmes, sans émotions même, que c'était trop pour moi............seule.
Chaque jour doit-il donc se survivre ?
J'en suis venu à me dire que j'avais quand même bien vécu, que le meilleur est passé.
La table à été débarrassé, je dois me lever et laisser la place.
Oui vous lisez bien, je ne pensait pas à mal, mais je me disais que peut être, quelque chose ou quelqu'un attendait d'avoir une demande claire de ma part, pour venir me délivrer.
Oui j'ai assez vécu, je ne pense pas revivre mieux, restons sur nos beaux souvenirs.
Je ne vous demande pas de mourir, je ne veux pas mourir, ni faire de la peine à ceux que j'aime.
C'est juste que je n'ai plus la force de vivre.
C'était une journée bien difficile mercredi.
Notre petit loup doit se faire opérer d'une paracentèse bilatérale avec pose de drains en place pendant 6 mois, et ensuite les végétations à enlever. Il a une perte d'audition de 40%.
Je viens de voir sur le net, c'est relativement bénin, de l'eau derrière les tympans, ils seront percés avec pose d'un "yoyo" pour évacuer. Il sera courageux, tu verras.
Mercredi, en sortant de sa prise de sang pour déceler d'éventuelles allergies, j'ai reçu un coup de fil du notaire.
Rendez vous annulé demain madame.........grève des transports, des taxis, manifs des maires prévus...........on reporte dans une semaine.
En raccrochant, je t'ai souri Darling, car avec tout ça, je n'avais pas trop avancé.............ça m'arrangeait ce contre temps.
Puis nous avons fini par nous assoir sur la plage en face de l'hôpital. La lumière à 18h est si belle sur l'eau.
P'tit loup à jouer dans les galets, les balançant.......... ploc ploc floc.............glissant sur la pente, se faisant chatouiller les pieds par l'écume.
Je n'avais plus de force, mais j'entendais ses rires.
Je n'avais plus d'envies, mais je voyais son sourire.
Il n'y avais même plus de musique dans ma tête.
Que c'est dur de vivre sans toi, Darling.
Je vous embrasses, et vous souhaite une douce nuit.
-
Le spectacle de la pelouse trop haute, des bambous qui poussent n'importe où, de la vigne à contenir avant qu'elle ne grimpe sur les tuiles, de ce sable au fond du bassin à nettoyer, du potager ou je ne voyais plus les plants.......
J'ai pensé, mais sans larmes, sans émotions même, que c'était trop pour moi............seule.
J'en suis venu à me dire que j'avais quand même bien vécu, que le meilleur est passé.
La table à été débarrassé, je dois me lever et laisser la place.
Je ne vous demande pas de mourir, je ne veux pas mourir, ni faire de la peine à ceux que j'aime.
C'est juste que je n'ai plus la force de vivre.
tes mots pourraient être les miens , Darling
je t'embrasse
-
effectivement on ne peut qu'honorer en survivant pour nos petits les grands bonheurs connus avant que beaucoup ne connaitront jamais !
Pour ton didi tape prière coupe feu ... et fais en ! ça l'aidera !
Ta lutte contre les nuisibles, les herbes etc montre que seul on peut moins j'avais au long des maladies de Jean dû faire face et trouver de l'aide là c'est permanent mais en plus on n'a plus en visible le soutien il nous faut ajuster nos récepteurs pour sentir les invisibles qu'ils nous envoient ! :-*
-
Bonjour et merci pour vos messages.
Merci Qiguan,
aussitôt lu, j'ai bondi sur notre pauvre Didi allongé au frais sur le sol, avec mon téléphone à la main. Il a redressé les oreilles et prit son air narquois quand il m'a entendu souffler 3 fois et réciter la prière coupe feu de St JEAN .....
-
Bonjour Darling
Heureusement que la prière coupe feu à un peu soulagé ce malheureux Didi
Je t'embrasse et caresse à Didi de la part de Ninie, qui compatit aux bobos de son copain
Lana
-
Bonsoir Lana, léchouille et sniffage à Ta Ninie, de la part du convalescent qui se laisse enfin approcher pour nettoyer les plaies.
Peut être qu'un jour, il se rencontreront, je prépare un ptit tour de France en voiture en "mini camping car"
Ca y est, elle est là..............
Dans l'axe direct de notre lit, à travers les volets.
Tellement éclatante, que j'ai cligné des yeux comme face à un soleil.
Je suis sortie dans le jardin affronter cette 8 eme Lune.
Car je sais qu'elle ne me laissera pas fermer les yeux.
Mon regard est comme aimanté.
Je l'ai tellement priée ce soir là, qu'elle m'a absorbé, emporté avec elle, comme toi.
Elle t'éclairait le chemin pour t'envoler, et je t'y ai vu monter.
Voilà, 8eme lune, et ton portrait souriant est toujours là, inerte.
Le monde tourne autour de moi, sans m'emporter, je vois cette vie s'agiter.......et alors ?
Je ne tend pas la main pour entrer dans la ronde, je ne sais plus danser, je ne peut plus.
Je ne lève pas les yeux pour regarder plus loin, je ne sais plus voir, je ne veux plus.
"Juste une mise au point, sur les plus belles images de ma vie............."
Seule la musique me touche encore.
Alors que mes mains restent froides et mes yeux fermés, seuls mes oreilles gardent une ouverture vers le monde des vivants. Preuve que je vis encore.
Un pied ici au sol, et un pied là haut.
Une main à terre, et l'autre levée vers toi au ciel.
Depuis que je suis seule, je suis 2. Une sur terre et une au ciel.
Alors que tout m'éloigne de toi chaque jour, je me bats pour ne pas te quitter.
Il paraît que je dois "avancer" pour aller mieux, et avancer c'est m'éloigner de toi.
Ils veulent m'éloigner de toi, mais tu m'a déjà été enlevé.
La profonde mélancolie, les beaux souvenirs, je les serre contre moi, je les cache pour ne pas les dévoiler aux autres.
C'est un secret entre toi et moi, Darling.
Mais ça ne me gêne pas de garder mon deuil comme une armure, plus rien ne me gêne.
La peine, la souffrance, les larmes je te les offre.
Tant pis pour ceux qui ne comprennent pas, la vie leur expliquera.
Je vous embrasse, compagnons de voyage.
-
"La peine, la souffrance, les larmes je te les offre.
Tant pis pour ceux qui ne comprennent pas, la vie leur expliquera."
oh que oui....!
-
Je n" aurais pas pu dire mieux.....
-
Au fil de discussions je constate que tout le monde ne vit pas la perte de l'être cher comme nous car leur vécu n'était pas de même nature que le notre
pas fusionnel
ils vivent le bouleversement du quotidien, l’absence mais ne ressente pas le changement comme nous, une partie de leur monde existe toujours
alors que nous le notre a explosé !
c'est surprenant c'est vrai
Le fait d'être ici et ailleurs est durable car nous avons changé je pense de niveau vibratoire, une part de nous est morte oui mais une part aussi est ailleurs ... on n'est plus entier(e)
c'est difficile cette peur de perdre encore plus l'être cher ... jusqu'à trouver une stabilisation dans le nouveau lien ... :-\
-
Bonsoir mesdames, et merci de vos messages.
Oui Qiguan
La part de moi qu'il aimait, le meilleur de moi pour lui, est parti avec lui.
Pour qu'il vive encore avec nous, mais ailleurs, là ou je ne le vois pas.
Je ne sais s'il me "voit" mais j'espère qu'il me ressent.
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Bonsoir Darling
Oui moi aussi j'ai l'impression qu'il a emmené une partie de moi dans son sac à dos pour le Ciel....
Et merci pour ton beau texte que tu partages avec nous
Je t'embrasse
Lana
Ninie envoie un lechou a Didi d'un Paris caniculaire et espère faire sa connaissance en cas de voyage parisien
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C'est pareil pour moi aussi vous savez, une partie de moi c'est envolée avec ma chérie et l'autre partie reste là pour mon fils (mon petit coeur). Lorsque mon heure sera venue je serais à nouveau entier et je serais tout de même là pour veiller sur lui.
-
8eme Mois ce soir, déjà.....
Et pourtant, tu es dans mes pensées comme aux premiers soirs de Novembre.
Darling, que ces mots écrits là puissent te parvenir en écho, avant même que je les écrivent, car tu penses avec moi.
Tu ne me tiens pas la main, tu es ma main.
Ces mots tombent dans le vide; de chaque mois qui passe un peu plus haut.
Mais j'entends leur chute.
Au fond de ce trou, comme un puits avec une corde qui me relie au jour.
Une corde qui me rappelle que si je veux, oui quand je le pourrais, je remonterais dans le monde.
Et je ne le peux pas encore.
"""""Les parois de ma vie sont lisses....je m'y accroche mais je glisse.............lentement vers ma destinée...........Mourir d'Aimer.................De plein gré s'enfoncer dans la nuit.....Payer l'amour au prix de sa vie................
Avec de belles photos de l'eternelle Romy (https://www.youtube.com/watch?v=4LgWn7-H1-8)
J'ai dormi 24h dans les 2 derniers jours, la chaleur peut être.....
L'oublie surement.
Je vous embrasse compagnons, vous qui savez.
-
Bonsoir Darling,
Bonsoir Darling,
8 mois, .........des "oeuvres d'art"... pour reposer ton chagrin...
Il ne s'agit pas "de culture", je SAIS que tu le sais...
Il faudrait plusieurs mots pour désigner "la culture"...
Romy, quelle femme...
Merci, Darling.
-
oui ces parois lisses ... et glisser ... avec le basilic !
et oui la corde par où on remonte souvent d'ailleurs sans s'en rendre compte !
Et au bout accepter le destin ... avec ce qu'il nous présente de nouveau comme épreuves et comme cadeaux ! aussi
-
Chère Darling
Toutes mes affectueuses pensées, oui on a l'impression de glisser mais notre destinée n'est pas celle dont on avait rêvé. J'ai tellement souvent pleuré sur cette chanson d'Aznavour
Je t'embrasse
Lana
-
20 jours sans t'écrire Darling, déjà...........
J'ai eu tellement mal.
Atteinte dans la plus profonde lucidité.
C'était un soir, le paysage était comme ma vie, ou plutôt ce qu'il restait de la nôtre.
De la roche blanchie par le soleil brûlant, des massifs verdoyants, parsemés de fleurs sauvages, de touffe de genets.
Qui des deux dominait l'autre? le végétal se disputait au minéral, le vivant à l'inerte.
La route qui la traversait y coulait en vagues ondulantes, découvrant à chaque nouvelle courbe, un relief différent.
Si j'avais pu, je me serais arrêté à chaque virage pour mieux la garder en mémoire.
Et ce silence..............
Le petit dormait, didi somnolait, j'étais seule.
Aucune sollicitation extérieure possible. Il n'y avait plus que toi et moi, le minéral et le végétal.
Dernier virage, vue unique sur le village, sa citadelle, son port, sa foule, sa vie.
A l'horizon le soleil se couche et irradie la mer de ses derniers feux, soulignant la masse sombre de la falaise qui le surplombe.
C'était trop pour moi seule, personne avec qui le partager.
Personne peu importe, surtout toi, Tu ne verras Jamais plus toutes les beautés de la nature réunies ici.
J'ai réussi à les voir alors que je croyais naviguer en plein brouillard depuis ton départ...........alors c'est ça avancer ? et ben ça fait mal.
J'ai entendu ma voix dire " mais merde t'es mort, t'es mort, putain c'est vrai, t'es mort"
Et de nouveau le silence.
J'ai coupé le moteur, arrêtée dans ce dernier virage, ma vie s'arrêtait là.
Seule et c'est tout.
Je pensais m'effondrer en larmes, mais non, juste une poussière qui passait par là et m'a fait un clin d'oeil.
J'avais cette force de vie qui me tenait debout, si lucide, je ne l'avais pourtant pas invité.
Je ne sais comment je suis arrivée là.
C'était un dimanche, je tournais en rond au milieu de mon bazar de papiers, de linge, le petit à la sieste, le chien qui somnolait sur le carreau frais du salon en plein milieu et m'obligeait à l'enjamber à chaque passage................
il était 16h, magie d'internet, une heure après j'avais des billets pour un départ en Corse à 23h de Nice, et une location pour une semaine dans un petit appart en résidence.
Cela ressemblerait à une fuite vue de l'extérieur, mais quelque chose m'a pousser à partir.
Les bagages ont vite été bouclés, le petit au réveil tout excité de prendre un Gros bateau, et mon brave didi rassuré quand il a vu que je prenais sa gamelle dans un sac, il s'inquiétait de voir les bagages s'empiler n'importe comment dans la voiture, et de devoir rester sur le carreau....................!
La traversée s'est bien passée, une première pour didi qui a suivi et dormi avec nous en cabine, avec une grande joie.
Les premiers jours j'étais presque perdue, cherchant pourquoi j'étais là.
Et la nature m'a apprivoisée.
Et là, magie d'internet encore une fois, j'ai rencontré Un ange, Monange, avec des yeux bleus de douceurs, bleus de mer.
Toi qui à traversé des drames, des peines, tu as su garder ce regard plein de vie.
Ce sont des mots que je n'aurais pas pu te dire en face, je me permets de les écrire.
Tu nous à reçu tout les trois, chez toi, dans la grande ville, et là haut dans ce charmant village à la vue unique.
Merci Gero pour ces repas partagés, ces paroles échangés, ces instants précieux.
Cela fait une semaine que je suis rentrée, et je n'arrive à poser les mots que maintenant.
Cette terre, la Corse, "cette île entourée d'eau", ce "pays sans frontières" m'a permis de réaliser que j'étais aussi une île entourée d'eau à présent, détachée de mon continent.
Je devais puiser en moi les ressources pour continuer de vivre.
Trouver un équilibre serein entre minéral et végétal.
A jamais isolée mais plus jamais seule.
Darling, Tu es partout avec moi mais nul part réellement, je n'ai plus à te chercher, je n'ai qu'a fermer les yeux.
Tu es là.
Je vous embrasse compagnons.
-
Merci Darling pour ces mots si gentils.
Oui la magie d'Internet et du forum ont permis de nous rencontrer. Je suis heureuse de vous avoir reçus dans cette belle île, ma terre d'élection. Et si heureuse que tu aies pu en apprécier les beautés même si l'Absent était si présent, dans ton cœur et dans ce bel enfant, votre enfant.
Une belle rencontre, le début d'une belle amitié, merci le forum.
Tu écris "je ne sais comment je suis arrivée là". Il y a très longtemps j'ai lu cette phrase qui m'a toujours accompagnée depuis" il n'y a pas de hasard, les hasards sont des clins d'œil de l'au-delà".
Tu ne seras jamais seule, Il t'accompagnera toujours et partout, d'abord dans les larmes puis dans un sourire, comme le père de mes enfants m'accompagne chaque jour depuis 29 ans.
Je vous embrasse très fort, le petit et toi, Jazzy vous fait des lechouilles sans oublier son grand copain Didi
A très bientôt ici ou ailleurs...
-
Darling
Je suis contente pour toi, que tu ais pu te poser sur l' ile de Géro, te ressourcer...
Darling , tu as vraiment un don pour l' écriture, tu devrais penser a écrire qui sait un livre peut etre un jour......
Je t' embrasse
Stefy
-
oui , contente pour toi Darling et d'accord avec Stefy , tu as un don pour l'écriture
la Corse .... le tour de Corse en moto , 2 semaines , c'était en mai 2013 , tous les 2 , juste tous les 2 ....
:-*
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sachant combien sont precieuse les rencontres je suis tres contente pour vous Darling et Gero
j:ai mis un lien sur http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/les-rencontres-entre-endeuille(e)s/msg61952/#msg61952
pour encourager les initiatives
bises
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Darling
au debut j'ecrivai tous les jours a mon Jean
pas sur le forum sur un doc a part
puis comme toi la prise de conscience de son nulle part et partout : omnipresence et omnicience m'ont fait stopper l'ecriture car il etait fusionne pour toujours en lien interieur avec moi
qie je lui parle ou pas a voix haute ou en silence
ou juste que je pense ou pas ...
tu avances et oui c'est tres douloureux aussi ... d'avancer
je t'embrasse
-
@ darling
" Ile détachée du continent , chercher , puiser au fond de nous pour nous ressourcer "
"Trouver un équilibre entre le minéral et le végétal".....
Les paysages nous racontent notre histoire ... L'artiste que tu es l'a bien saisi .... C est si pertinent ce que tu décrits, parceque tu sais apprécier le moment présent .... Merci darling de nous réveiller au moment présent .... Merci .....
Nous sommes bien connectés les uns aux autres , le forum a juste réalisé cette rencontre formidable que tu as eu avec un être si généreux , Gero .....
Gero je te remercie aussi de part tes témoignages, et de ton vécu. ....
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Darling, vous traduisez notre souffrance et notre douleur en poésie, par quelle alchimie ?
On se retrouve dans vos lignes , n'arrêtez pas d'écrire, on a l'impression de comprendre ce que l'on vit à travers vos mots, merci
-
Darling, je te lance un' tit' fleur aussi, tu as une écriture rythmée et imagée, une belle "matière première" à exploiter et à partager, youpie !
Et vive l'amitié sur ce forum !
Et vive les rencontres, la Corse, la France, l'Espagne, la Belgique, enfin, le monde, et notre Mexique imaginaire où nous grattons du banjo.............et le pays de " l' après "...
Bisou à tous, Martine. Et : qu'on n'écrive pas "bien", qu'on écrive "tous", surtout, et qu'on s' raconte ...
-
Darling
je voulais te dire : le mineral est varie et soigne ...lithotherapie ...
car il a une vie ...
ses ondes sont invisibles mais actives
je t'embrasse
-
Merci beaucoup les filles, pour vos si gentils mots, cela me va droit au coeur.
Je n'écris qu'avec "" l'encre de ses yeux......."" et la chaleur de sa main.
@Qiguan,
Merci, je viens de découvrir le "langage" des pierres, et leur bienfaits possible, ça paraît fou......
Mais c'est tout un chapelet multicolore que je vais devoir porter.....!
Etonnement, depuis son départ, je n'arrive plus à porter aucun bijou, pas même mon alliance. rien de rien, ni ces babioles colorés d'été, je suis au minimum présentable pour sortir, j'ai fait un effort pour les vacances, j'ai juste porté la robe blanche préférée de Darling, celle de l'anniversaire des 2 ans de bébé, souvenir d'une rémission d'été, d'un jour de fête.
Mon fidéle coiffeur doit penser que l'on m'a enterré aussi.
Je voudrais être invisible aux yeux des autres.
Cela ne me dérange pas de les voir vivre leurs bonheurs, mais je ne veux plus croiser leurs regards, je ne veux plus qu'on me regarde, qu'on me reconnaisse......""Tiens regardes c'est la veuve avec son petit qui achète son pain.....""
Passé votre chemin vous les curieux, les moralisateurs, vous ne voyez qu'avec vos yeux, et je vous regarde avec mon coeur.
Le mur des apparences est tombé, découvrant les ruines de notre vie.
Ce que vous croyez voir n'existe déjà plus, ou alors juste dans ma mémoire.
Demain, je vais à l'enterrement du frère de ton meilleur ami.
3 mois de maladie déclarée, et de trop gros dégâts.
Je suis passé le voir vendredi au centre de chimio, il était dans la chambre ou tu as passé ton anniversaire, en octobre dernier.
Sous assistance respiratoire, inconscient....."chargé".
J'ai traversé le couloir presque en courant, en regardant mes pieds pour ne pas croiser le regard d'un soignant.
Je me suis souvenu de cette petite chambre où j'ai fais des "selfies" de nous avec la tablette, tu me souriais tendrement, tu regardais mon image dans l'objectif, nos regards se croisent, un p'tit bisou et "bon anniversaire Darling", le prochain c'est champagne bien frais hein, et pas de la badoit tiéde !! Oui ma chérie.
Les docs ont attendus la venue de sa soeur du nord de la France pour tout éteindre.
Ils l'ont laissé vivre sa mort dignement.
Au revoir l'Ami, pense à bien allonger le pastis de mon Darling là haut, car ça donne mal au crâne votre truc de sudiste.
Je vous embrasse compagnons, douce nuit.
-
tristesse pour cette famille dont tu vas sans doute te rapprocher a travers le deuil
prends soin de toi comme Darling voudrait
pour montrer exterieurement un changement j'ai tres vite voulu changer de tete de coupe de cheveux ...
:-*
-
Très près de toi par la pensée pour cette épreuve, des obsèques et la famille du meilleur ami de Darling dans le chagrin.
Je pense fort à toi et t'envoie des pensées lumineuses.
Ta robe blanche est magnifique et te va si bien ! Je suis touchée que tu l'aies portée pour venir au village. Merci
J'avais moi aussi enlevé tous mes bijoux après le décès de mon époux, et les ai remis car Xavier, qui adorait jouer avec mes bagues , m'a demandé de les reporter. Il avait quatre ans et demi,
Très gros bisous au petit et à toi et caresses à Didi
-
Merci les filles, Merci Gero, et tu vois, je ne savais pas pourquoi je l'ai emmené cette robe, à présent je sais.
Ah MissSuzan, ces larmes qui s'accumulent......en attendant de jaillir......n'importe où.
Aujourd'hui une journée spéciale, une journée de larmes pour une toute une famille, et une poignée de véritables amis.
Quelques mots rajoutés au livre de condoléances placé devant l'entrée de l'église.
Beaucoup trop de monde pour cette petite église, pourtant si belle à l'intérieur.
Des fleurs, encore et encore, dont je n'ai pas même senti le parfum, heureusement car l'odeur particulière des gerbes funéraires me bouleverse.
Des ados du centre de formation du club sportif où il travaillait ont fait une haie d'honneur, bras levés avec un ballon, au passage du cercueil, c'était trés émouvant, la majorité à fondu en larmes, la jeunesse ne triche pas.
Des personnes âgées qui papotaient derrière moi, sur les souvenirs de la famille en recherchant des visages connus, pour ensuite faire des commentaires sur la "fatalité de la vie", le "destin qui frappe", ces maladies "modernes".
Des regroupements par 3 ou 4, pour se donner une contenance, des lunettes noires pour ne pas trahir l'absence de larmes, parlant du chiffre d'affaire du mois ou de la dernière bmw, car venus par convenance, pour l'image.
Les même qui diront demain " ahh c'est la vie"......ou finiront ici sur le fil " les petites phrases qui blessent"
J'avais les yeux bien ouverts, revoyant cette foule à ton enterrement Darling, et voyant le désert de ma vie aujourd'hui.....!
Mais j'y suis bien dans mon désert, pas de lunettes noires ici, c'est les yeux dans les yeux toi et moi.
Le meilleur pour la fin quand même :
1er rendez vous avec une pédo psy en ville, recommandé par l'hôpital car aucun rendez vous avant la Toussaint, oui la Toussaint en plus.
Fiche de renseignement rempli, ok.
Aucune question sur la vie quotidienne, nos difficultés, mon "moi", rien, rien.......mais comme c'est la première fois que je vois un psy, je ne sais pas.
Qu"est ce qui vous amène madame ?
""""bla bla bla, oui oui la perte de son père c'est une fatalité, le temps effacera tout ça........il faut attendre vers ces 7 ans pour qu'il réalise l'irréversibilité de la mort, on reverra ça à ce moment là........bla bla bla.........
ahhh l'école ? c'est simple, aux questions des autres il répondra" mon papa est mort", est voilà !..................bla bla bla................
donc on va commencer par lui faire comprendre que vous ne pouvez pas toujours vous occuper de lui, s'il vous sollicite sans arrêt vous ne lui répondez plus après l'avoir prévenu, il finira par comprendre bla bla bla...........
et pour le retard de langage, on verra avec une collègue orthophoniste en fin d'année.........
Voici ma carte pour le prochain rendez vous à la rentrée.......
Quels sont vos horaires de travail ?...........ah mais non, il faut reprendre, vous ne pouvez pas restez collé à votre enfant, et les clients ???? bah il ne savent pas si vous ne leur dites rien...........et les collègues ?........bah ça se tassera avec le temps.............
Carte vitale, 53,70€ merci au revoir, au suivant.
Arrivé en bas de l'immeuble je suis sonnée, et mon petit doigt me dit que j'allumerai le prochain barbeuq avec sa carte de visite.
Je vous embrasse les amis, je garde le moral, vous m'avez soutenu en sortant, je pensais à vous.
Pour la méga coupe, je suis pas loin de craquer aussi !
-
Darling ,
je voulais juste te dire de ne pas trop t'inquiéter pour le retard de langage de ton fils
mon petit-fils , l'été dernier avait tout juste 3 ans et on ne comprenait pas grand chose à ce qu'il nous racontait
d'ailleurs , il ne racontait pas grand chose
toujours collé à sa maman , un peu distant , un peu sauvage , pas du tout "casse-cou" ... enfin bref , l'opposé de sa soeur
il a fait sa rentrée scolaire en septembre 2014 et aujourd'hui , il est méconnaissable
il en raconte , il en raconte et tout est très compréhensible , presque aussi bavard que sa soeur ( c'est pas peu dire !! )
bien sûr , ça ne veut pas dire qu'il ne faudra pas consulter si nécessaire mais , juste ,ne t'inquiète pas trop , tu verras...
je t'embrasse
-
Coucou Darling
Je pense que le feeling est très important avec un psy. Tu as raison, utilise sa carte pour allumer le feu. Il vaudrait peut être mieux attendre quelques mois mais avoir le bon feeling. Et comme dit Mamoure avec l'école, le petit fera des progrès rapides de langage. Son intervention de la semaine dernière l'aidera aussi. Cela avait été le cas pour ma petite nièce.
Très gros bisous au petit, à toi et caresse â Didi. Jazzy vous léchouille.
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Darling
tu peux missSuzan aussi aller temoigner sur
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil/texte-paralant-des-erruers-des-psys-non-specialistes-du-deuil/msg61049/#msg61049 dont j'ai mis le lien sur le post avec lequel j'accueille ici
cela peut aider, rassurer certains car parfois on peut douter de soi ... apres de telles seances ...
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Bonsoir compagnons,
le vent à soufflé fort hier...........
Je ne sais pourquoi en sortant j'ai pris ce Cd dans ta pile, en regardant, j'ai cru lire qu'un morceau se nommait "Adieu Darling", mais à l'écoute c'était "A demain, Darling"
Nous n'aurons plus de lendemains.
Nous n'avons plus qu'un présent éternel, la notion même de temps n'existe plus.
Chaque soir je te quitte, car mes nuits sont si profondes, que tu n'y existes pas, et chaque matin, c'est magique, je te retrouve.
C'est une musique aux sonorités oubliés, de forêts enchantées ( sans mauvais jeux de mots) d'un siècle de princesse au bois dormant.
Marie Laforêt,
Musique de Francis Lai dont on reconnaît la "signature"
Je Voudrais Tant Que Tu Comprennes
Toi que je vais quitter ce soir
Que l'on peut avoir de la peine
Et sembler ne pas en avoir
Le coeur blessé encore sourire
Indifférente apparemment
Aux derniers mots, qu'il faut écrire
Lorsque finit mal un roman
L'âme éperdue, sauver la face
Chanter des larmes plein les yeux
Et dans un univers de glace
Donner l'impression d'être heureux
Je Voudrais Tant Que Tu Comprennes
Puisque notre amour va finir
Que malgré tout, vois-tu je t'aime
Et que j'ai mal à en mourir
Je Voudrais Tant Que Tu Comprennes
Malgré tout ce qui s'est passé
Que je t'aimais plus que moi-même
Et que je ne peux t'oublier
Et que je ne peux t'oublier
Ici le Scopitone (http://www.dailymotion.com/video/xr5uuj_marie-laforet-je-voudrais-tant-que-tu-comprennes-1966_music) youtube, pour les amateurs de noir et blanc.
Elle est là, celle que je redoutais, la 9éme lune.
Elle était plus puissante que d'habitude, je commence à parler d'habitude....................c'est triste à en chialer, pas triste à en mourir car c'est déjà fait.
Un sale coup hier.
18h approchait, une envie de vomir, une si grande faiblesse, l'envie de fermer les yeux, vite les fermer pour oublier.
Je me suis assise sur la première chaise en quittant la caisse du supermarché, poussant le petit pour qu'il s'installe.
Vite manger et boire un truc sucré, faire passer le malaise, la gorge noué à chaque bouchée, les larmes qui coulent, seules, sans contrôle possible.
Bras et jambes coupés, mon corps me lâchait.
Vous voulez que j'appelle quelqu'un madame????
Quelqu'un ?.....................j'ai fait un signe de la main, ma voix éteinte, je ne pouvais que mimer un "non"
Quelqu'un........................
Il n'y a plus que moi et ce petit qui balance ces pieds sous cette chaise, en attendant de revoir sa mère sourire, ou au moins se lever pour rentrer.
J'ai appelé au secours mon amie "Romaine", elle est vite arrivée pour me ramener chez moi, mon beau fils est venu aussi pour la ramener au supermarché. Puis elle est retournée chercher sa fille, est revenue pour s'occuper du petit, faire le repas, le doucher, le coucher, me border aussi.
Merci à elle, merci à lui.
Dans mon lit les larmes de désespérances, moi qui pensait aller "mieux"
Oui, voilà ta vie aujourd'hui ma grande........
C'est le deuxiéme K.O que je prends depuis ton départ.
Vais je aussi devoir en prendre l'habitude ?
Je vous embrasses compagnons, c'est comme ça, et on n'y changera rien.
-
@darling
ce sont les montagnes russes .....on se prend parfois de ces vagues qui nous assiège....je ne dirai jamais courage mais plutôt tiens bon .....et effectivement comme le dit qiguan il va falloir se protéger de ces vagues ....
je te serre fort dans mes bras
-
oui ces montagnes russes dont j'ai tant parle
avec des creux surprenants de profondeur
ou de repetitions ...
accroche toi
et merci a ta chance de ta douce amie tu n'es pas isolee c'est utile
bises
-
Il m arrivent encore souvent ou mon cerveau s arrete d un seul coup dans ce qu il etait en train de faire et m envoie un message. Eric est mort réellement mort, alors la nausee monte, un an encore apres ca me le fait toujours. Et parfois d un seul coup j ai l impression qu on me met un poids de 100 kg sur les epaules, j ai l impression que je ne pourrai plus bouger d'un iota, que je ne pourrai plus parler, ca dure parfois qq minutes puis ca passe. Je repars avec toujours ce poids sur le coeur mais j arrive a repartit. Cela vous arrive t il cette souffrance physique ?
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oui elle arrive par flash comme au moment où le téléphone à sonné pour dire venez c'est ... :'(
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Oui, moi j' ai cette impression aussi, ca me saute dessus , il est mort, réellement mort......meme si je le sais tout le temps....
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Je t'embrasse très fort Darling et je pense à toi.
Foutue 9ème lune.....
Lana
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Bonsoir Compagnons de peine.
Merci pour vos messages.
Journée de repos au parc aujourd'hui, et visite au cimetière juste avant la fermeture, le petit dormait, j'ai filé direct sur l'autoroute, je voulais le voir, vérifier que c'était bien lui qui reposait là (même si je le sais tout le temps, oui Stefy)...............comme si............j'avais rêvé toutes ces lunes.
Ou peut être est ce lui qui m'a appelé pour venir, car il sentait que j'en avais besoin.
Ce contact avec le marbre chaud m'a fait du bien, comme une étreinte.
Pour les 2 ans du petit l'année dernière, je suis allé dans un parc aquatique de la région.
Il est subjugué depuis par les dauphins et les orques.
Sa peluche dauphin de cette période là, a tenu la main de son papa la dernière heure, faisant le relais pour lui, trop petit pour assister à cette insoutenable scène d'adieu dans ce décor de réa.
Ce jour d'été là, Darling n'étant pas trop en forme, il n'a pu venir avec nous, quand il se reposait à la maison, nous partions là bas pour lui laisser du calme, et ""heureusement"" car depuis, j'ai pris une carte d'abonnée, et nous y allons très très souvent. Je n'ai pas de souvenirs "d'avant" ensemble, et le petit non plus.
Les spectacles sont toujours différents, et le petit est comme un poisson dans l'eau ! heureux, souriant, toujours à applaudir, et il profite des aires de jeux avec les autres enfants.
Il y a bien sûr en majorité des familles "normales" dans les gradins, mais nous ne pourrions les éviter ici ou ailleurs, et je ne crois pas que cela soit sain.
Au début du spectacle des dauphins, il y a une bande annonce de présentation, de mémoire je vous la retranscris :
Il était une fois, en Polynésie, un pécheur polynésien, veuf, père de 6 enfants.
En fin de journée, il les emmenait plonger au large, il en était fier, car ils étaient tous de bons nageurs.
Un jour qu'il avaient tous plongés, il ne les revit pas remonter à la surface, au bout de plusieurs minutes.
Il commençait à s'inquiéter, car aucun humain ne pouvait rester si longtemps sous l'eau.
Et soudain sous ses yeux, jaillirent hors de l'eau 6 créatures qu'il n'avait jamais vu auparavant.
Elles sautaient, plongeaient, et tournaient autour de lui, tout en faisant mine de sourire.
En les regardant de plus prés, il reconnut alors ses 6 enfants, leurs âmes s'étaient réincarnés dans ces créatures, et c'est pour cela qu'elle restaient là, jouant avec lui, car elles avaient connus l'homme auparavant.
Ainsi naquît la légende des premiers dauphins : TEMA AOUA, les poissons qui sautent.
Pendant le spectacle, il y a une chanson, que j'entends depuis presque un an, et qui me cause une plus grande émotion depuis ce printemps car je l'ai recherché sur le net, et vu la traduction.
Cet après midi, j'ai eu les larmes qui sont montés, mais des larmes de douceurs en passant à Darling.
Pour toi, coeur qui saigne, pour toi âme en peine, avec la chaude voix de Diana Ross.
Il vit en toi, il vit en moi, et l'esprit de la vie t'appelles. (https://www.youtube.com/watch?v=3-Eu3efwN8I)
A écouter les yeux fermés.
Je vous embrasses, et vous souhaite une douce nuit.
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merci Darling pour la légende http://ahrase.canalblog.com/archives/2006/06/10/2058815.html
tu arrives a bien équilibrer des choses pour votre fils c'est très bien ces sorties ...
Belle chanson ...
prends soin de toi Darling :-*
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Merci Qiguan pour le lien.
Journée surréaliste, et les larmes reviennent, je ne contrôle plus rien.
Il y a 3 ans naissait notre avenir, a 10h 31 tu lui faisait des promesses d'amour, et d'avenir.
Ces promesses que je suis désormais seule a tenir, mais tu nous tiens la main dis ?
Lâche pas Darling, c'est dur de marcher devant en regardant en arrière.
Lâche pas car je dois tenir.
Reçoit nos Je "T'aime". Reçoit mes larmes, reçoit ses rires d'enfants.
Il nous reste tant a t'offrir.
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"c'est dur de marcher devant en regardant en arrière."
ça me ramène la sensation d 'être emportée ,malgré moi,par un tapis roulant,(bien obligée, la vie continue à nous tirer vers un futur in croyable, im pensable...à ces moments-là)mais tournée vers l’arrière, vers le point de ma vie où je la laissais...au pays des morts...
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Mes pensées pour cette douloureuse journée ... ces dates ...
J'ose te proposer d'installer l'idée de rétroviseurs pour regarder derrière afin de bien conduire pour ce petit bout de 3 ans ! à qui je fais un gros câlin
ma petite fille aura 3 ans fin Septembre ... :-* :-*
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Pensées Darling...
Bisous à toi et ton petit
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Je vous embrasse très fort toi et le petit chou
Douces pensees
Lana
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Douces pensées à toi et à ton petit garçon.
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Merci à toute pour vos douces pensées. Je les ai bien reçus.
Hier soir je lui ai dis : demain tu auras 3 ans et tu ne seras plus un grand bébé, mais un petit garçon.
Quelle joie pour lui de retrouver sa copine de presque 4 ans et sa maman, mon amie, qui l'a proposé, au Macdo ce soir.
Son grand frère nous à rejoins avec le nouveau né et sa femme.
Et voilà Darling, tu as du nous voir, serrés à cette petite table sur ces bancs de bois, avec le brave Didi en dessous, qui essayait d'attraper quelques miettes, voilà ta petite famille réunie pour chanter en coeur, et le voir souffler cette bougie enfantine planté dans un éclair au chocolat, un diner improvisé, comme ça, dans le moove.
Nous nous retrouverons samedi pour une autre fête dans le jardin, mais je sais que c'est celle de ce soir dont tout le monde se souviendra.
Alors ton petit garçon à voulu s'endormir dans le grand lit ce soir, et de ton coté bien sûr.
J'ai débarrassé mes affaires depuis l'inventaire, et ce lit paraît encore plus grand, encore plus vide à mes yeux.
Une main sur son coeur, une main sur mon front, c'est papa qui est là, papa, et ferme les yeux maman.
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Dans 3 minutes, c'est demain.
Depuis 9 mois, c'est toujours hier pour moi Darling.
J'ai cherché dans la maison, dans le jardin, tu n'y étais pas.
J'ai cherché dans mes rêves, dans le ciel, et tu n'y étais pas.
A la radio..............""""Et pourtant il faut vivre, où survivre........ toutes les misères du monde ne sont rien à coté d'un Adieu"""
Que je n'aime pas ce monde qui reste, ce monde entier dont je ne sais plus que faire.
Il me renvoie sans cesse à ton absence.
Et les souvenirs heureux se bousculent, ne demandant qu'à vivre encore.
Vivre encore, aimer encore pour ce qu'il reste de nous.
Quelques mots, quelques images, légers comme une brise de printemps, et si lourds sur mes paupières.
Ouvre la porte de ma mémoire Darling, trop d'émotions me font exploser la tête.
Les mots se mélangent mais ne se partagent plus.
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Darling
Je t' embrasse fort......
Stefy
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:-* Stefy et à vous tous les amis.
Dans cette journée sans fin, celle du 6, qui fut la plus longue de ma vie, je garde les yeux ouverts pour ne rien oublier.
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:-* darling
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que douceur et apaisement garnissent ta journée
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Je te serre très fort dans mes bras et t'embrasse ainsi que petit bonhomme.
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Darling, je t'embrasse très fort ainsi que le petit bonhomme et Ninie fait un lechou à son pote Didi
Lana
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Chère Darling
Je ne te lis plus et tes textes si magnifiquement écrit me manquent ... Peut être es tu en période de retrait ou peut être occupée .... Mais cela me ferait plaisir de te lire
Donne nous de tes nouvelles ......
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Bonsoir Darling,
Je découvre ton histoire avec une grande émotion car elle m'a fait pleurer et ressentir ce que je ressens maintenant dans ce monde.
Plein de courage (on ne fait que ça... avoir du courage,être "fort")
à toi, à vous tous.
je vous embrasse.
affectueusement
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Darling,
Combien de lunes depuis,
Combien de soirs silencieux, et de matins vides.
Combien d'orages et de tempêtes, de chutes et de blessures, de peines et de larmes.
Je ne compte plus, car il n'y a pas de fin, à quoi bon compter.
Le prisonnier compte les jours jusqu'à la délivrance, la liberté.
Comme une fin qui n'existe pas, ma liberté n'existe plus.
Elle est offrande à ta mémoire, à nos souvenirs.
Déposée sous ces roses blanches il y à 2 ans, elle n'en bougera plus.
Pourtant, au début je comptais.
3 mois, 6 mois, 1 an, 18 mois....
Mais cela ne s'est jamais arrêté. Seule la vie à une fin, laissant place à la mort qui elle n'en finit plus.
Je ne veux plus compter la mort, je veux juste compter et recompter sans cesse les jours ou nous étions ensemble, réunis, heureux ou fâchés, tristes ou gaies, endormis ou réveillés, ces jours ou nous étions vivants.
Lourde réalité, car chaque semaine passée n'allège en rien, c'est une semaine de plus avec le vide de ton absence, mais aussi une semaine de moins à vivre sans toi.
Tout ce que j'ai vécu depuis, seule, je l'ai imaginé aussi avec toi.
Une autre double peine, à vivre 2 fois.
J'ai arrêté d'écrire au 3 ans de petit homme.
Je ne pouvais plus, ni écrire, ni lire.
Ne m'en veuillez pas, amis de peine et de deuil, mais la mort est plus rapide, et il m'a fallut fuir, je n'étais plus à la hauteur.
Je ne pouvais plus vous aider, à terre je suis resté.
Il a plus de 4 ans aujourd'hui.
"Le père de Noël" va m'apporter des jouets, me dit il tout serieux .
et dans son bol de céréales, il en compte toujours une pour papa.
Rien n'a bougé ici.
la chambre du fond veille dans la pénombre, mais je n'en ai plus peur.
Tout est comme figé, et pourtant tout à changé.
Je sais que ce que je vis aujourd'hui, je le vis sans toi.
Et pourtant je t'ecris encore, pour le partager.
J'écris à la part de toi qui est en moi, comme un monologue entre nous.
Je t'ecris et te lis, ça me fait du bien et du mal en même temps, encore cette double peine.
Il y a 2 mois, tu es enfin apparu dans un songe.
Enfin.
Il y avait des chaises installées comme pour un spectacle, tout au milieu d'un cimetière.
Entre chaque pierre tombale, un spectateur.
Devant nous une estrade annonçait une représentation.
De la musique au loin, venait d'un orchestre sur le côté.
Les artistes sont montés sur l'estrade, et je t'ai reconnu, là, de dos, j'ai reconnu ta silhouette.
Vous dansiez tous, en harmonie, et tout les spectateurs se sont levés.
C'est pas possible, c'était bien toi, je voyais la stèle avec ce cœur en marbre, et je savais que c'était ta tombe.
Voilà, tu dansais, léger, aérien, dans un corps différent et pourtant c'était bien toi.
Quand je me suis réveillé, j'ai eu du mal à y croire, j'aurais aimé voir ton sourire, mais je n'ai pas vu ton visage.
Tout les danseurs était de dos, et pourtant c'était toi.
C'est toi.
Merci pour ce spectacle, j'en avais besoin.
Là ou tu es, Tu es bien, tu danses pour moi.
Là ou nous sommes, des fêtes se préparent, des invitations se lancent, des vacances à la neige se réservent, des promesses de joies partagées s'échangent.
La vie continue comme disent les autres.
Mais la vie sans toi ne fait que commencer.
Une nouvelle vie, une autre vie.
Maintenant je me demande comment tu aurais fais toi, si c'était moi qui dansait dans tes songes.
Suis je assez forte, assez digne de nos souvenirs ?
J'en suis toujours à vouloir connaître ton avis sur les détails de notre nouvelle existence à p'tit homme et moi.
Qu'aurais tu fais à ma place ?
Aurais tu laissé cette personne s'infiltrer dans les failles de ta peine.
Lui aurais tu laissé ta main dans la sienne quand elle l'aurais prise, et te serais tu laisser à pleurer dans ses bras.
Pourquoi cette rencontre maintenant, si tôt à mes yeux.
Suis je donc si faible malgré toutes les épreuves traversées, toute cette peine ne menait donc à rien ?
Je me voyais triomphalement continuer ma vie seule en amazone auquelle rien n'effraie plus, forte de tout, en tout.
Une belle image de moi, de nous, mais c'etait juste une façade.
Si forte, Et pourtant si faible par le manque de tendresse, d'un regard bienveillant et de bras accueillants.
Ton amour passé inonde toujours ma vie, et pourtant il en manque pour m'y plonger tout entière.
C'est ce manque qui m'affaiblit, et je ne peux l'attendre de toi.
Un manque d'amour, moi qui en déborde.
C'est la dernière chose que je désire.
Etre aimer, et peut être aimer en retour, pour me sentir vivante, encore un petit peu, avant de mourir pour de vrai, comme toi.
À jamais pour nous, Darling.
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Ton écriture nous manquait Darling
tendrement loma
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chère Darling
tu le sais oui combien tes mots ont aidé ici et ailleurs
et aideront encore
l'expression de ta peine qui met en mot comme de manière universelle le manque de nos moitiés ...
tu sais
à très vite
je t'embrasse fort
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Merci Loma pour tes douces paroles.
Ce n'est que le cœur qui parle, il ne me reste que ça après avoir perdu le reste.
À moi aussi je me suis manqué, cela me fait penser à une chanson de Véronique Samson.
J'étais "autre" avec lui, et je vais devoir redevenir "autre" sans lui.
Merci Qiguan, c'est toi qui m'a aidé et encouragé à exprimer en mots, ces maux, cette peine, justement universelle, et je ne t'en remercierai jamais assez, et nous sommes nombreux à avoir bénéficié de ton accueil ici et de ton soutien, je n'oublie pas.
Perdre quelqu'un d'aimé, c'est cela, c'est là un jour, et le lendemain c'est perdu, et pourtant c'est toujours ici, partout, mais on ne le voit plus qu'avec le cœur.
Je vous embrasse.
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Chère Darling, et chers vous autres qui savez,
Tant d'émotions à la lecture de tes messages... ils sont si bien écrits et si beaux. Comme d'autres je me reconnais dans la perte que tu décris et cette lutte de tous les instants pour continuer. Je veux juste de dire que tu es formidable! Tu fais tout ce qu'il faut pour que ton fils et toi puissiez vivre, malgré tout. Que ton aimé vivra pour toujours dans ton coeur et à travers ton fils qui grandira sans sa présence physique mais avec tout l'amour et la conscience de l'amour de son papa que tu lui donnes.
Quand à cet autre personne que tu évoques, oui ça fait du bien de se laisser aller sur une épaule compatissante, et non ce n'est pas mal venu ou trop tôt ou que sais-je encore... Cette relation qui s'est nouée n'enlève rien à celle que tu as vécu avant. Je n'ai pas la prétention de savoir mais j'aime à croire que, comme un nouveau né ne prend pas la place d'un autre enfant dans le coeur de ses parents, sans rien renier ni renoncer le coeur peut s'agrandir et accueillir une nouvelle histoire.
Que le chemin soit le plus doux possible pour toi et ton fils!
affectueusement,
Anne-Sophie
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Bonsoir ami(e)s,
À toutes et tous, et à nos absents.
Je relève la tête et je vois, je regarde, mais je ne les entends pas.
Ceux qui s'agitent avec leurs listes chiffonnée, cherchant le menu parfait, l'emballage adéquat, le meilleur vin, les meilleures friandises, les plus beaux jouets. Le meilleur de tout.
Ils sont comme transportés.
Quelques uns se rencontrent et s'échangent quelques mots:
"""oui nous aussi cette année on a envie de changement, on ne fera pas de volaille farcie.........ah bah nous on reçoit encore, parce que mon beau frère est encore dans les travaux, ........
et nous il faudra aussi recevoir la belle famille le lendemain, et aller chercher mémé et la ramener, elle veut pas rester dormir, ah c'est pas facile les grandes familles........
on serait mieux seuls hein !!! On pourrait partir sous les tropiques peinard, faire la fête,...... mais que veux tu, c'est comme ça,........ c'est Noël ........c'est la famille.......bon bref c'est pas que, mais j'ai encore une sacré liste, allez bonne fêtes à vous aussi.......courage, à l'année prochaine.....ahhh ahhh ahhh...""
Il n'y a plus de listes dans ma poche, plus de caddy non plus, jai mon fidèle panier.
ma liste d'envie et de plaisirs à combler, n'a besoin d'aucun mémento.
Tout tient dans un seul mot.
Toi.
Toi qui n'est plus la source de mes désirs, de mes plaisirs, de mes envies.
Juste envie de fuir tout ça. De passer mon tour comme au Monopoly.
Ah non c'est pas possible, c'est Noël.
Oui je le ferais pour le petit, bien sur, et le reste de la famille, oui oui.....
je dois rassurer les autres, ceux qui planent au dessus.
Ma liste de problèmes ne contient ni menu à élaborer ou de timing à respecter.
Elle est plus terre à terre.
Se lever, s'habiller, se regarder dans le miroir en se disant "voilà, c'est comme ça maintenant, voilà ta vie"
Faire les courses en filant entre les caddies, sourde et muette, c'est plus confortable.
Voilà le 3 eme réveillon sans toi Darling.
Et toujours les même questions, qu'aurions nous fait au menu, qu'aurions nous offert aux enfants, à nous?.... Et ce sapin auquel il manque des décorations car plus grand que l'année dernière, l'aurais tu scalpé en le faisant passer par la fenêtre ?
Aurais-je ris ou râlé en balayant les épines?
Notre petit bout est tellement content de savoir que le Papa de Noël va lui apporter des jouets.
À 4 ans passé c'est tellement innocent, un ange.... Comme toi.
Encore le papa d'un autre qui verra ses yeux briller, et les miens un peu trop.
Cette vie qui continue avec toi, oui avec toi, c'est celle que j'aurais aimé vivre avec toi.
Les autres planent, moi je fais plus fort...... Je me dédouble....
Ce saumon, oui on l'aurai prit, mais là je vais prendre celui là.
Cette bûche glacée, on l'aurait prit, mais là, je vais prendre celle là.
Plus besoins d'aller au rayon parfumerie, ou bijoux, car là, je ne prendrais rien.
Il y a les choix d'avant, et le seul choix qu'il me reste aujourd'hui.
Tout s'est réduit, tout devient superflu, en trop.
""On serait mieux seuls, hein......on pourrait partir sous les tropiques, faire la fête....""
Pardons madame, je ne voudrais pas vous rouler sur les pieds avec mon panier...
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Voilà le 3 eme réveillon sans toi Darling.
Et toujours les même questions, qu'aurions nous fait au menu, qu'aurions nous offert aux enfants, à nous?.... Et ce sapin auquel il manque des décorations car plus grand que l'année dernière, l'aurais tu scalpé en le faisant passer par la fenêtre ?
Aurais-je ris ou râlé en balayant les épines?
Notre petit bout est tellement content de savoir que le Papa de Noël va lui apporter des jouets.
À 4 ans passé c'est tellement innocent, un ange.... Comme toi.
Encore le papa d'un autre qui verra ses yeux briller, et les miens un peu trop.
Tu m'a bouleversée Darling, je me reconnais totalement, les circonstances sont différentes , je suis une mamy, le reste vaut pour moi aussi ....
Comme il est difficile de se forcer, de faire comme si, alors que plus rien ne comptes les fêtes moins que tout.....
Avec toutes mes pensées, un gros bisous à ton bout chou.
zabou
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Parce que tant de noël avaient été difficiles :
celui où je sortais de clinique (opération) où pour ma fille de 18 mois on a fait noël alors que nous étions en deuil de mon papa décédé en Octobre ...
celui où 2 ans plus tard c'était l'autre papy de ma fille qui était décédé ...
puis il y a eu tous ceux où mon aimé a été malade ...
et le dernier où il avait été autorisé à sortir in extrémis de clinique avec une aplasie terrible ... et second noël avec notre petite fille ...
et il y a eu le premier sans lui si douloureux, le second plein de paradoxes plus de douceur par cette nouvelle petite fille et c'était si douloureux
et là le premier d'une longue série (si ma vie se prolonge) sans mon aimé et sans ma maman dorénavant ...
ne pas casser la magie de la noël des petites, gérer la montée des sanglots, la solitude ... je serai seule ma fille étant dans sa belle famille
ce ne sera pas plus facile je pense que d'assurer .. je ne sais pas !
je vous embrasse
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À tous et toutes, compagnons de deuils, en cette semaine marquante, entre 2 jours de fêtes "chez les autres"
je vous envoi mes plus douces pensées,
je sais bien qu'on reste seul dans l'épreuve, dans le souvenir, dans la colère, mais nous sommes tous unis par ce lien universel: L'amour.
3ème Noël sans toi, Darling.
Et voilà, ca recommence. Je compte.
Après les nuits, les lunes et les saisons, me voilà qui compte les jours de fêtes.
Toutes celles où ta chaise n'est plus vide car restée contre le mur, en porte-manteaux de fortune.
Elle y restera désormais, une place dans un coin, derrière, personne n'y prête attention, elle est en trop, elle en deviendrait encombrante.
Alors, comme ce deuil qui porte ton nom, je le laisse dans l'ombre, moi seule le voit, recouvert pas les manteaux de ma peine.
Last Christmas, j give you my heart, chantait mon idole qui s'est éteint en ce jour de fêtes. Paix à son âme.
Flashback, il y a 10 ans, tu m'emmenais à son concert, à Toulon, le jour de mon anniversaire, si heureux de ton effet.
Une star en vrai, des étoiles pleins mes yeux, notre premier concert ensemble.
J'ai lâché ta main pour m'approcher le plus possible de la scène, pour me remplir des vibrations des basses, et le cœur emporté, j'ai croisé ton regard à travers la foule, et les étoiles y étaient bien plus brillantes.
Ces étoiles d'amour sont éternelles, et c'est toi qui les fait briller encore, mais le caisson de basses ne vibrent plus, ton cœur s'est arrêté, et le mien s'est suspendu.
Pas une journée ne se passe sans que ton nom traverse mon esprit. Le plus petit événement vécu me rappelle à toi.
J'ai oublié le son de ta voix car je ne l'entends plus.
Elle me ferait bien trop de mal si elle reprenait sa place dans ma mémoire, je garde juste les mots, en sous titres.
Sur les commentaires que tu aurais fait, ou les je t'aime que tu me disais.
Le film couleur dolby surround de notre vie est devenu un roman photo en noir et blanc.
Plus de son ni d'images, le rideau est tombé.
The End.
En redescendant de la montagne, notre petit bout m'a déclaré : moi j'ai plus de papa car il est mort, et moi je veux un papa, alors on va en acheter un ?
Il a vu tant de papas jouant et roulant dans la neige, des enfants avec leurs mamans et leurs papas en veux tu, en voilà.....
Je n'attends plus ton retour, et je me demande si c'est ça vivre? Une éternelle attente, comme ton repos.
Attendre la suite, attendre la fin.
Je l'ai connu la fin de toi, de nous. Alors en attendant, je compte.
Il y a longtemps que je n'ai pas pleuré de vrai larmes, pas celles devant un film ou un livre, mais celles qui déchire la poitrine et font suffoquer.
Je suis en train de guérir de la partie de toi qui me tuait.
Ou peut être est elle morte aussi, et n'en ayant plus de signes, je la considére guérit...
Je ne m'accroche qu'à tes derniers mots : Continue ta vie.
Je la laisse continuer pour moi, je ne fais que suivre, car je sais désormais qu'on ne contrôle rien, ni les larmes ni les rires, ni les souvenirs.
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Comme tes mots sont justes...
La vie... "je la laisse continuer pour moi, je ne fais que suivre...".
Voilà... je la laisse continuer pour moi, et je ne fais que suivre.
Mais je suis debout, et commence tout doucement à questionner cette passivité.
-
Darling
nous vivons toutes et tous des choses semblables et différentes voire opposées, nous l'avons constaté souvent ici
il me semble que la grande constante (avec sans doute des exceptions pour confirmer la règle) est de constater la perte de contrôle
et comme toi je m'abandonne aux effets de cette perte de contrôle, sans craintes à présent et comme toi dans une attente qui semble ne pas avoir de fin.
Les moments de tempêtes surviennent toujours par surprise mais moins longtemps, moins souvent et lorsqu'ils se calment laissent moins d'impact derrière, l'état de de chagrin est plus calme même si souvent mouillé.
Profite de la nature, de petit homme sous les flocons
je t'embrasse
et affection à toutes et tous
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Tiens, je ne suis pas venu écrire pour l'an nouveau...
Hier soir une belle lune ronde et blanche, la première de l'année.
J'ai des problèmes depuis plusieurs mois, une sorte d'acharnement
Procedure de Licenciement d'inaptitude qui s'éternise , manque de documents pour pôle emploi, procedure pour fin du reglement des annees d'ancienneté, plainte du juge des tutelles car depuis le deces je n'ai rien envoyé, (ni même répondu) , et rupture d'une grosse canalisation sous la maison ( alors quelle est en vente) pour finir l'année.
Hier soir, pour "oublier"je prends un bouquin sur John John Kennedy, cette famille aux destins tragiques m'a toujours fasciné.
Page centrale des belles photos des jours" heureux" avant le drame de son père.
Je l'ai déjà lu ce livre il y a longtemps, quand l'avion tombe et emporte John John, sa fiancée et sa sœur.
Non je choisi la période ou Jackie reprends une vie avec Aristote,
au hasard je feuillete...... Jackie malade, d'un Lymphome non hodgkinien, comme toi Darling.
je ne m'en souvenais pas, et pourtant je l'ai lu plusieurs fois..
Encore un signe de toi, j'ai refermé le livre en me disant que partout tu restes avec moi, ou que je puisse aller, tu y seras déjà.
Avec tout ça, je me laisse porter par cet autre homme, qui est à l'opposé de toi.
Je me laisse emporter par ce nouvel amour, car j'y crois.
Je lui ai dit mes envies de tout plaquer, partir à l'autre bout du monde, loin de ces problèmes qui s'accumulent et que je n'arrive plus à gérer dans leur ensemble.
Il m'a répondu "non, car j'ai besoin de toi."
Tu lui as fais une place dans mon cœur auprès de toi Darling.
C'est la première fois depuis toi que j'existe pour quelqu'un.
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La lecture est un merveilleux moyen d'évasion, et lorsque le livre nous captive vraiment, c'est un petit moment de grace^^
C'est beau tout ce que tu écrit :-* on sens tout ton amour pour ton Darling, l'abandon avec lequel tu te livre à lui. Et oui, les petits signes se manifestent parfois par l'intermèdiaire de livres, je l'ai remarqué moi aussi^^sois certaine que quoiqu'il puisse arriver dans ta vie, de là où il est il ne veux que ton bonheur :) tu sais qu'il aura toujours une place à part dans ton cœur ;)
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Tu lui as fais une place dans mon cœur auprès de toi Darling.
dis ainsi on peut penser à un processus naturel comme lorsque pour une mère , un père, de nouveaux enfants arrivent ... le coeur peut inclure tout le monde
j'espère que tu arriveras à "maîtriser" tous tes ennuis matériels et épaulée de ton nouvel aimé la suite pourra être plus douce ...
affection
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Et bien voilà, tu vois, Darling, la vie que tu ne fais que suivre, comme tu l'as si bien écrit... Cette vie nous fait encore des cadeaux.
Elle a mis sur ton chemin "cet homme... ce nouvel amour".
Pour ce qui est des problèmes matériels, très concrets, peux-tu trouver de l'aide, du soutien ?
Quelqu'un qui t'épaule dans toutes ces démarches ?
Il y a tant à faire...
Pour y parvenir, j'avais tout noté sur un cahier, et décidé de traiter un problème après l'autre, d'atteindre un objectif après l'autre.
Bref, d'avancer pas à pas.
Ce qui m'a permis de mieux évaluer ce que j'avais à faire.
Et m'a bien aidée : lorsque j'en avais la force, je m'attaquais à une tâche plus compliquée, et lorsque je me sentais moins solide, je me contentais de quelque-chose de plus simple.
Et j'avoue que j'étais fière de moi lorsque j'avais coché une ligne sur ma liste.
Même pour une petite mission accomplie.
Fière comme si j'avais gravi l'Anapurna....
Nous avons tant besoin de soutien, alors pourquoi ne pas nous en apporter à nous-même, hum ?.
J'espère que tu en trouveras aussi dans ton entourage, ou auprès de professionnels.
Et je te souhaite une journée sereine et sans tourment.
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Merci à vous les filles, Qiguan, Stana, Éphémère
En brocante j'ai trouvé des beaux cahiers anciens, en excellent état.
"Cahier de devoirs mensuels"
"Cahier de roulement"
Je les ai pris sans me douter qu'ils me serviraient vraiment.
Dans les devoirs, je mettrais:
Dire ce que je pense.
Montrer à ceux qui sont importants combien ils le sont.
Vivre chaque instant sans penser à demain.
Vivre chaque instant sans penser à hier.
Dans le "roulement" :
Reprendre une place dans la vie active------> Trouver un emploi
( j'ai suivi une formation au lycée agricole pour aborder une conversion à la rentrée, diplôme d'exploitant agricole bio permacole, en espérant que l'anpe me suive)
Faire les courses en pensant cuisine et pas assemblage.
Arrêter de fumer.......
1h / jour
pour l'entretien des extérieurs.
soigner le potager
venir ici !
1 fois/ semaine
regarder un film en entier.
prendre des nouvelles des proches.
Lire un livre "nouveau" ( d'ailleurs je n'ai lu aucun livre sur le deuil, alors même que j'en connais l'importance.......déni ? )
Reprendre les séances psychiatre.
1 fois/ mois.
M'acheter un vêtement.
Aller chez le coiffeur.
Une liste de vie tellement banale, et qui ressemble tant à ma vie d'avant.
Et pourtant, je ne suis plus la même.
Je faisais tout ça et bien plus sans y penser, sans réfléchir.
Aujourd'hui je dois l'organiser pour m'y tenir.
De nouveaux repères.
Tu vois Ephémère, j'étais fière quand j'ai pu de nouveau mettre la table.... Juste ça ...
Qiguan, Darling m'a envoyé un autre Jean-, comme lui.
Je le vois attentionné et tout faire pour m'aider dans mes démarches et pouvoir revivre sereinement.
Je vous souhaite de passer une soirée apaisée.
-
Darling
tu peux te féliciter de tes envies de liste, de faire ... je suis bien incapable de faire de telles listes même si sur certains plans je "fonctionne" toujours sans décrochage malgré le deuil ...
Je suis ravie pour toi que tu ais le nouveau soutien de Jean-, cette bienveillance va consolider ton mouvement intérieur de reconstruction et permettre de la sérénité
affectueusement
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darling
je te prie d'excuser le fait que je me permette de squatter ton fil pour questionner Ephémère qui n'a pas de fil perso bien qu'inscrite sur le forum depuis très longtemps
Et bien voilà, tu vois, Darling, la vie que tu ne fais que suivre, comme tu l'as si bien écrit... Cette vie nous fait encore des cadeaux.
Elle a mis sur ton chemin "cet homme... ce nouvel amour".
Pour ce qui est des problèmes matériels, très concrets, peux-tu trouver de l'aide, du soutien ?
Quelqu'un qui t'épaule dans toutes ces démarches ?
Il y a tant à faire...
Pour y parvenir, j'avais tout noté sur un cahier, et décidé de traiter un problème après l'autre, d'atteindre un objectif après l'autre.
Bref, d'avancer pas à pas.
Ce qui m'a permis de mieux évaluer ce que j'avais à faire.
Et m'a bien aidée : lorsque j'en avais la force, je m'attaquais à une tâche plus compliquée, et lorsque je me sentais moins solide, je me contentais de quelque-chose de plus simple.
Et j'avoue que j'étais fière de moi lorsque j'avais coché une ligne sur ma liste.
Même pour une petite mission accomplie.
Fière comme si j'avais gravi l'Anapurna....
Nous avons tant besoin de soutien, alors pourquoi ne pas nous en apporter à nous-même, hum ?.
J'espère que tu en trouveras aussi dans ton entourage, ou auprès de professionnels.
Et je te souhaite une journée sereine et sans tourment.
*Ephémère*
Puis je te demander, toi qui est à plus de 4 ans de deuil, à quel moment tu as perçu le basculement dans ce que tu nommes souvent une peine plus légère ?
Tu as dite ta force, malgré tout, restée solide depuis le début, oui et ce "malgré tout", cette force tu l'as sentie de suite ?
j'approche des 1000 jours et bien des choses sont difficiles, je ne peux nommer force ce qui fait que j'avance
je ne sens pas ma peine plus légère même si la douleur oppressante dans la poitrine a disparue, les tempêtes de sanglots sont moins longues, viennent un peu moins souvent et certes impactent beaucoup moins le reste du quotidien.
Tu parles quasi toujours de nuits calmes, il y a t'il une raison précise lié à ce centrage sur les nuits ?
à + de 32 mois et sans doute à cause du deuil ajouté de ma maman, aucune nuit n'est sereine pour moi.
Tes messages à résonance consolatrice sont une facette d'aide complémentaire à celle de d'autres aussi (ou quasi) anciennes que toi c'est la richesse de ce forum.
alors ;) je te souhaite une nuit aussi douce que tu aimes le souhaiter
merci
affectueusement
à te lire si tu veux me répondre sur mon fil ou ici à ton choix
-
Je suis très contente de lire tes lignes de ce soir, Darling.
Les listes... ce sont déjà des projets.
Petits ou grands ; mais des projets.
Des idées pour demain ou après-demain
Dans tes listes, je retrouve une partie des miennes.
Commencer par de petites choses...
Sortir de la période "tranche de jambon mangée sans assiette".
Alors je comprends tout à fait la fierté que tu as éprouvée lorsque tu as pu mettre la table à nouveau.
Ce sont ces petits pas qui sont pour nous de vraies victoires, et nous montrent que nous sommes debout et que nous avançons.
Je te souhaite une nuit sereine.
-
Bonjour de givre chaleureux....
Ephemere, Dans ma liste de choses faites, , je rajouterai un raccord en T prit par le gel dimanche et qui a explosé lundi matin... Et encore couper l'eau 2 jours car il n'a pas de robinet indépendant, et encore remplir ces p...t..s de casseroles pour la cuisine, et je dois me les trainer encore longtemps ces p...t...s de casseroles ?
Pas un jour ne se passe sans un nouveau tracas matériel.
Persécution ? Signes de toi mon aimé ? Je préfère les papillons tu sais.... Il y en avais un dimanche dans le potager....
Mardi 16h, je souffle enfin, en rangeant les casseroles et là bing...... c'est le convecteur de la cuisine qui lâche....
Il reste froid malgré les témoins lumineux.
C'est quoi ce p...u..t...a...in de bo...r......d...el ?
Y'a pas d'autres mots, désolé, cest pas mon genre, mais le froid me fait craquer.......je me lâche, ....comme la maison.
Au détour de mes lectures de recherches, les problèmes d'eau et de canalisations correspondent au lâcher prise mort / vie.
Je synthétise car trop compliqué à expliquer, j'ai plus la tête à réfléchir.
Bref, en mettant la maison en vente, je tire un trait sur la mort, je retourne à la vie.
Je ne le prends pas négativement, mais mon propre psychisme me bloque pour cet rupture.
Je n'accepte pas de partir d'ici et de t'y laisser seul.
Pour résoudre tout ça, il va en falloir des soirées kleenex, de yeux gonflés, et d'écriture.
Je n'accepte pas de devoir prendre un autre chemin que celui que nous avions entamé.
Je n'accepte pas ta mort, tout simplement.
Ces problèmes matériels sont en moi.
Les solutions aussi.
À rajouter sur la liste.
Apaiser cette colère quand je t'imagines souriant, rentrant du boulot, enlever tes chaussures et les jeter en vrac, essayant de deviner ce qui t'attendait pour dîner, doutant en ouvrant le four...te laver les mains et te retournant et me sourire en demandant si j'avais bien repris des citrons, tu en mettais partout, fallait pas que j'oublie.....
T'inquiète, à présent, je n'oublie rien.
C'est gravé là... Sur mon cœur, sur mon âme, comme sur ta stèle, " À jamais"
Apaiser cet esprit lourd quand je me réveille.
Chaque nuit je meurs avec toi. Bien dormi ? Mal dormi ? Je ne sais pas quoi répondre, les aiguilles de l'horloge indique que c'est le moment de se relever de cette chute nocturne.
Comme toi Quigan, je voudrais savoir comment retrouver la conscience du sommeil perdu,
tu peux écrire ici à la suite, Ephémère, c'est avec plaisir.
-
Bonsoir, Darling,
Bon, je crois que tu vas être couronnée meilleure bricoleuse de l'année. Que dis-je, de l'année ? Des dix années à venir, oui !
La maison qui lâche....
J'ai fini par trouver un très bon plombier, un menuisier compétent, un couvreur sérieux : la maison est à l'abri.
Et toi, Darling, connais-tu des professionnels susceptibles d'assurer les grosses réparations ?
En attendant que tu trouves l'aide nécessaire, que ta nuit soit sereine ; repos tranquille sans larme et sans chute nocturne.
Je t'offre en partage le ronronnement du chat qui attend son moment préféré.
La limite entre la nuit et l'aube.
Le moment où enfin, je me déciderai à rejoindre l'oreiller qui m'attend.
Petit chat soyeux et si tendre, qui patiente lové au coin du feu.
Tiens, j'ajoute dans le paquet cadeau, la chaleur et le crépitement des flammes dans la cheminée.
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Bonjour Darling,
Un petit signe pour toi qui es bien silencieuse.
C'est un bonjour "de givre chaleureux".
Le soleil est venu éclairer un ciel laiteux, et faire disparaître le blanc des toitures.
Les jardins n'ont pas encore choisi : tenue d' hiver ? costume de printemps ?
Les arbres hésitent entre la nudité frileuse et le duvet des tendres bourgeons.
Et je savoure ce moment particulier.
Un dimanche matin, plein de possibles.
Du temps cadeau à utiliser au gré des envies.
Lire, chasser la poussière, rentrer du bois, marcher dans les collines, rester au coin du feu...
Je te souhaite une jolie journée. Douce et tiède comme le printemps.
A bientôt ?
-
C'est beau ce que tu èèris Ephémère...
Oui, vivre ces petits moments de grace, quand le temps est comme suspendu, permet de laisser la douleur "se reposer un peu" comme je dis, et c'est vrai même les premiers mois du deuil, d'abord de loin en loin, très furtivement, puis ils deviennent plus fréquents.
Par chez moi aussi il y a du givre. J'ai beaucoup aimé les deux semaines enneigées de cet hiver; maintenant il y a un peu de soleil, l'air et doux et frais, c'est agréable aussi. Et ce matin, chaque brin d'herbe, chaque feuille, chaque fleur était couvert d'une fine pellicule blanche, toute duveteuse en effet :) les mêmes pensées que oi m'ont traversée ce matin.
:-* :-*
-
Darling... Je ne suis plus venue ici, sur ce forum depuis un temps qui me semble bien long... Peut être ne l'est il pas tant que ça en vérité, mais le temps s'écoule différemment depuis que les yeux de mon poète se sont fermés... Je ne sais pas bien pourquoi... ce silence, cet absence... Il est des moments où les larmes se tarissent et les mots aussi... Les maux eux, sont toujours là. Plus discrets, moins voyants... aux yeux des autres et à mes propres yeux parfois aussi... étrangement.
Ce soir, j'ai simplement envie de déposer quelques paroles ici. Car en te lisant, en lisant ton histoire, je découvre un écho... un reflet... celui de la blessure toujours plus enfuie, celui des émotions troubles, des larmes invisibles qui peuplent mon silence. Merci...
Même lorsque les vagues s'apaisent, la mer et le ciel se teintent de cette étrange lumière emprunte d'une profonde mélancolie... Alors on attend que le soleil dissipe la grisaille, et lorsque finalement il y parvient, on craint de voir les nuages disparaitre... Des nuages que l'on scrute pour tenter d'y découvrir une volute, une courbe... les courbes de son sourire, de ses fossettes... l'ébauche de sa silhouette...
Le soleil brille un peu plus fort, à nouveau, dans ma vie... Il réchauffe et brule aussi... Car les sourires, les joies, les moments d'abandon sans eux... portent toujours le douloureux parfum de l'absence... Alors, lorsque le ciel se fait plus bleu... j'aime y ramener quelques nuages. J'appelle l'ondée... et lorsqu'elle vient, c'est comme un fardeau que je pose... un soulagement... Quelque chose en moi fond, se fait plus tendre... Me rappelle que mon cœur, sous une carapace un peu trop sèche... bat encore... Et là, bercée par des vents contraires, entourée de grands cumulus transpercés par les rayons, je me dis: voila, c'est bien... Car mon cœur et mon corps cherchent le repos, non plus sur une plage de sable blanc sous un ciel d'azur... mais au creux des galets sous un ciel normand... entre averses et éclaircies...
Je t'embrasse et te souhaite beaucoup de douceur, quel que soit, présentement, l'aspect de ton propre ciel.
-
Bonsoir chers compagnons, et merci pour vos messages.
Voici plus de 2 mois que j'ai perdu les mots.
Sous un ciel bas, sans couleurs, comme un horizon marin qu'on ne voit pas car noyé dans l'ocean.
Tu as raison Ela, le temps ne passe plus comme avant.
Rien n'est plus comme avant.
Même ce mot ne signifie plus rien.
Chaque jour qui passe m'éloigne de lui et m'en rapproche à la fois.
Pourtant j'ai essayé d'avancer en me laissant porter.
comme sur un Escalator, j'attendais le sommet pour ne pas tomber à l'arrivée.
J'ai loupé la marche les amis, trop vite, trop haut, ça fonctionne pas comme ça.
J'ai cru pouvoir y arriver pourtant.
Je vais reprendre les escaliers, à mon rythme, marche par marche.
Recommençons du début Darling.
Je suis debout c'est déjà énorme.
J'ai vu beaucoup de nouveaux membres inscrits, d'histoires d'amour qui ne connaîtront jamais de fin, de cœurs à terre.
Depuis les sanglots étouffants des premiers mois d'absence aux larmes amères de la résignation avec les années qui passent.
Laisser moi pleurer avec vous
'''''''
Ceux qui n'ont pas souffert ne savent rien, ils ne connaissent ni les biens ni les maux ; ils ignorent les hommes ; ils s'ignorent eux-mêmes, [Fénelon, Tél. X]
''''''''
Pleurer debout c'est plus facile....
La première marche c'est celle du matin, la journée se doit de commencer autour d'un petit déjeuner, du cartable à vérifier, du blouson à fermer.
Vite revenir et se jeter sur le canapé, épuisée, il est 9h, la journée va être longue.
La deuxième marche c'est l'heure du goûter, des rires , des jeux, un peu de musique, raconte moi ta journée, c'etait bon à la cantine ? que veux tu manger ce soir ? Cest l'heure du bain, sois sage s'il te plaît, ne crie pas.
La troisieme marche c'est celle du soir, quand le silence se fait entendre, celui qu'on ne demande pas.
Rien ne bougera plus, c'est l'heure des souvenirs, des kleenex, et des lettres échangées que l'ont relit la gorge nouée.
La quatrième marche, je l'ai pris trop vite.
Il est gentil je crois, attentionné à sa manière, empressé et maladroit, un amoureux doux, pas un amoureux fou.
Son plus grand défaut c'est qu'il n'est pas toi,
Tu m'as trop aimé. Voilà la verité, trop de bonheur tue le bonheur.
Je ne sais plus aimer autrement que par toi.
Je ne sais plus aimer, même moi.
Rendre cet autre heureux m'est impossible,
Je n'ai pas de passé avec lui, un présent trop flou et aucun avenir.
Pourtant j'ai essayé, j'ai voulu y croire sentant mon cœur battre à nouveau, voir mes sourires sur les photos, et toutes ces longues discutions sur le sens de la vie.
Le sens de la vie, c'est ce que j'ai perdu en te perdant.
Pas de boussole pour retrouver ce sens là.
Juste un rond point ou je tourne, et d'où je ne voudrais jamais sortir.
28 mois bientôt que je tourne en rond.
Et aucun vertige malgré le vide.
Et toujours devoir répondre à cette question : ça va toi ?
J'aimerai répondre ': non ca va pas , je ne trouve pas l'ascenseur.
Je vous embrasse et prenez soin de vous.
-
" Rendre cet autre heureux m'est impossible,"
Oui, c'est cela.
Aimer à nouveau, être capable de donner ce à quoi cette personne a droit, la rendre heureuse.
Cela me semble impossible, inconcevable, mon coeur est à la fois déchiré, béant, et totalement empli de lui, je ne suis pas disponible pour cela .
J'ai envie de dire " pour l'instant ". Et si je ne le dis pas pour moi, je le dis pour toi.
Douces pensées.
Nora
-
Combien tes mots vont faire échos ici Darling ...
mais sur le débat "reconstruction" une question faut il changer notre fonctionnement d'abord
car sommes nous responsable du bonheur de l'autre ?
ou bien peut on accepter de simplement cheminer dans une nouvelle tendresse simple ?
les réponses sont persos
"quand on eu un idéal on n'en prend pas un moindre" B Bernage ...
être dans la vie et pas dans l'idéal
c'est quoi, comment tant de questions à la porte de nos têtes ...
affectueusement à vous
-
Bonsoir chers compagnons, et merci pour vos messages.
Voici plus de 2 mois que j'ai perdu les mots.
Sous un ciel bas, sans couleurs, comme un horizon marin qu'on ne voit pas car noyé dans l'ocean.
Tu as raison Ela, le temps ne passe plus comme avant.
Rien n'est plus comme avant.
Même ce mot ne signifie plus rien.
Chaque jour qui passe m'éloigne de lui et m'en rapproche à la fois.
Pourtant j'ai essayé d'avancer en me laissant porter.
comme sur un Escalator, j'attendais le sommet pour ne pas tomber à l'arrivée.
J'ai loupé la marche les amis, trop vite, trop haut, ça fonctionne pas comme ça.
J'ai cru pouvoir y arriver pourtant.
Je vais reprendre les escaliers, à mon rythme, marche par marche.
Recommençons du début Darling.
Je suis debout c'est déjà énorme.
J'ai vu beaucoup de nouveaux membres inscrits, d'histoires d'amour qui ne connaîtront jamais de fin, de cœurs à terre.
Depuis les sanglots étouffants des premiers mois d'absence aux larmes amères de la résignation avec les années qui passent.
Laisser moi pleurer avec vous
'''''''
Ceux qui n'ont pas souffert ne savent rien, ils ne connaissent ni les biens ni les maux ; ils ignorent les hommes ; ils s'ignorent eux-mêmes, [Fénelon, Tél. X]
''''''''
Pleurer debout c'est plus facile....
La première marche c'est celle du matin, la journée se doit de commencer autour d'un petit déjeuner, du cartable à vérifier, du blouson à fermer.
Vite revenir et se jeter sur le canapé, épuisée, il est 9h, la journée va être longue.
La deuxième marche c'est l'heure du goûter, des rires , des jeux, un peu de musique, raconte moi ta journée, c'etait bon à la cantine ? que veux tu manger ce soir ? Cest l'heure du bain, sois sage s'il te plaît, ne crie pas.
La troisieme marche c'est celle du soir, quand le silence se fait entendre, celui qu'on ne demande pas.
Rien ne bougera plus, c'est l'heure des souvenirs, des kleenex, et des lettres échangées que l'ont relit la gorge nouée.
La quatrième marche, je l'ai pris trop vite.
Il est gentil je crois, attentionné à sa manière, empressé et maladroit, un amoureux doux, pas un amoureux fou.
Son plus grand défaut c'est qu'il n'est pas toi,
Tu m'as trop aimé. Voilà la verité, trop de bonheur tue le bonheur.
Je ne sais plus aimer autrement que par toi.
Je ne sais plus aimer, même moi.
Rendre cet autre heureux m'est impossible,
Je n'ai pas de passé avec lui, un présent trop flou et aucun avenir.
Pourtant j'ai essayé, j'ai voulu y croire sentant mon cœur battre à nouveau, voir mes sourires sur les photos, et toutes ces longues discutions sur le sens de la vie.
Le sens de la vie, c'est ce que j'ai perdu en te perdant.
Pas de boussole pour retrouver ce sens là.
Juste un rond point ou je tourne, et d'où je ne voudrais jamais sortir.
28 mois bientôt que je tourne en rond.
Et aucun vertige malgré le vide.
Et toujours devoir répondre à cette question : ça va toi ?
J'aimerai répondre ': non ca va pas , je ne trouve pas l'ascenseur.
Je vous embrasse et prenez soin de vous.
waouh, c'est si doux de te lire, si bien écrit
merci Darling pour ce partage
bien tendrement
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Merci à toi, Darling, pour ces lignes qui disent tellement de nous.
Et de si belle façon. Encore une fois...
-
Si beaux et si vrais tes mots Darling...
Ascenseur en panne pour moi en ce moment et trop peu de beau ici actuellement mais quand même envie de partager un peu du redoux et les timides rayons du soleil, comme un signe et la lueur d'un possible.
Je t'embrasse
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Merci à vous, compagnons de peine.
Pour vos mots, votre chaleur.
Plus ça bouillone de vie autour, et plus j'ai besoin de calme.
Assise sur le bord de la route, je regarde filer les étoiles.
Aucun souhait qui puisse se réaliser.
Aucun rêve qui fasse espérer.
"""""Encore un soir..
Encore une heure...
Un peu de nous.....
Même s'il est tard""""
Trop tard.
Un printemps sur les branches de tes arbres,
Blanches et fières qui cherchent le soleil.
Comme ces fleurs que je déposent sur le seuil de ton nom gravé.
Les premiers feuillages vert tendre, me rappelle notre fils, qui court autour de moi, plein de rêves dans son costume de Superman, qui ne souhaite que de pouvoir s'envoler.
À tes pieds, je ne dépose que des morceaux de mon présent.
À ton nom, je ne parle que du passé.
Demain sera toi, mais ne sera plus nous.
Demain me rattrape déjà, donne moi les rêves pour continuer.
Dans la nuit je t'attends.
Envoles moi.
-
Bonsoir Darling,
Puisse la nuit t'offrir les rêves pour continuer....
Tendres pensées.