"Le deuxième essai n'existe pas".
Coupable des petites disputes, des agacements, des grandes colères, de bouderies parfois, qu'on peut regretter amèrement aujourd'hui ? Temps perdu jamais rattrapé désormais ?
Mais c'était cela aussi la vie ! je n'aurai pas souhaité vivre dans une patience, une attente, un modus vivendi qui n'était pas le nôtre, et qui ne nous ressemblait pas. Nous avons vécu, autant que possible, tous ces longs mois, et pourtant si courts, dans cette vie, celle que nous avions bâtie depuis notre adolescence... pas de déni, mais juste l'envie de continuer ce chemin jusqu'au bout, dans la confiance et l'amour partagés, malgré cette saloperie qui nous a rongés la tête à tous les deux...
Anéantie par la douleur, s'il ne devait y avoir qu'une seule chose sur laquelle m'appuyer, ce serait celle-là : ce qu'il était, ce que j'étais, étaient plus forts que "la vie ordinaire", et aujourd'hui, plus qu'une vie extraordinaire, je pleure ma vie ordinaire, parce que c'était la nôtre, parce que c'était la mienne...
Vous n'êtes pas coupables !