Bonjour,
Ah démanagement, travaux... Je me souviens en avoir déjà parlé ici et contrairement à toi Adèle, je n'ai pas avancé depuis. Tu vois Nouveau, je sais depuis plusieurs mois qu'il serait bien pour moi de changer le décor, les peintures chez moi car, que je reste ou pas dans cet appartement (et là, aucune éventualité ne m'apparaît plus logique qu'une autre, plus nécessaire qu'une autre), il faut de toute façon le "rafraîchir". Mais je ne réussis pas à passer le cap de lancer les travaux : chercher les entreprises, faire les devis, choisir les couleurs, effectivement Adèle, tout déménager d'une pièce à l'autre... ça me paraît insurmontable mais je sais que je lancerai tout ça un jour ; je ne me brusque pas, car je pense aussi qu'autre chose me bloque encore en plus : ça sera à nouveau une grande page tournée : visuellement, mon environnement ne sera plus comme "avant", ce sera mon univers car j'aurai été seule à choisir, à mettre en oeuvre, à faire...
Je suis en plein dans cette crainte d'oublier dont tu parles sur un autre topic Adèle : la vie revient en moi mais parfois je sens de la culpabilité associée, et donc je crains - à tort, je le sais intellectuellement mais les émotions...! - de trahir, d'oublier... or il est normal que je me fasse mon univers, ma vie maintenant, mais je perçois bien que c'est un autre combat après le combat de la détresse permanente. Je suis d'accord avec toi Nouveau, ça fait mal ça aussi et les autres ne peuvent pas cerner ça !!! Là ausi je vais à mon rythme et - est-ce une chance ?- mon entourage me parle maintenant très peu de mon deuil, donc je suis en paix avec ça de leur part...
J'ai suffisamment la possibilité d'en échanger avec des personnes que je choisis qui comprennent réellement notre chemin (ici et ailleurs !) pour ne plus être agacée par des phrases ou comportements autour de moi.
Bon courage et encore une fois, donne-toi le temps si tu le peux. Ebranlées comme nous le sommes, j'ai tendance à croire que nous agissons avec justesse lorsque la solution, la décision s'impose finalement à nous (même après un long, très long temps de tergiversations)
Amicalement