Bonsoir Alicia,
Je suis tout comme toi dans ma 4 ème année, 41 mois exactement, et tout comme toi, mon chagrin ne passe pas.
Il me manque tellement, il me manque toujours autant.
Il est des jours où ça revient comme un boomerang, il y'a même des jours où j'en suis encore à me dire non, ce n'est pas possible, il ne peut pas être mort.
Il faut avancer, de toutes façons, donc oui, j'avance, mais sans conviction.
Mon entourage se désespère, qu'est-ce que j'ai changé, je ne suis plus du tout celle qu'ils ont connue.
Bien que je pleure moins, mes pensées sont en permanence tournées vers lui.
C'est dur de rebondir.
Tout comme toi, je me suis repliée.
Reconstruire une vie ? je n'y pense même pas, et de toutes les façons, je suis encore remplie de son amour.
mon travail est mon salut, car c'est ce qui me permet d'avoir une vie sociale. Et il est vrai qu'il m'occupe beaucoup, il me permet de beaucoup bouger, mais hélas, ça me donne aussi une raison supplémentaire de stagner de retour chez moi et de me complaire dans cette solitude.
Cependant, je m' efforce à faire un petit voyage "d'agrément" (il aimait tellement voyager), plus comme avant, mais je me dis allez une fois dans l'année, partir, même pas pour moi, mais pour lui.
C'est difficile de se décider, de choisir le lieu, tout en fonction de lui, mais une fois que j'y suis, je fais comme s'il était à mes côtés et ma foi, ça se passe plutôt pas mal, j'ai pris l' habitude d'être seule, je survis et je profite des petits plaisirs, de ces instants que je qualifie de très intimes.
Mais je dois le reconnaître, bien que mon cœur saigne toujours, j'ai avancé, avant, c'était tout simplement, je n'y arriverai pas, je ne voulais qu'une chose, rester dans mon lit, j' étais même prête à laisser tomber mon boulot pour rester cloitrée chez moi, il y'a donc du progrès.
Puisse mon témoignage t'éclairer un peu dans ce que j'appelle la vie après lui.
Amicalement