Bonjour Pascale,
La rengaine n'est pas, tu l'avais bien-sûr compris, le fait de me répéter qu'elle n'est plus là et qu'elle me manque toujours autant; cette petite musique, celle de son souvenir, de sa présence, de tous les moments passés ensemble, restera à jamais en moi, jusqu'à mon dernier jour et quoi que l'avenir me réserve. Je ne souhaite pas me départir un jour de tout celà.
Non, la rengaine, c'est plutôt de se dire, égoïstement, que la vie s'est arrêtée, pour moi, en même temps que pour elle, un beau jour, et que malgré le temps qui passe, on a (j'ai) le sentiment de ne plus pouvoir avancer, d'être face à un mur infranchissable: impossible de trouver un sens à sa vie, alors qu'il y a peu encore, tout semblait aller de soi. Comme je l'écrivais dans une autre file, au delà des gestes du quotidien, du travail même, difficile (impossible pour le moment!) de concevoir des projets, difficile d'imaginer sortir, partir en vacances, etc... en un mot difficile de vivre tout simplement quand on se retrouve seul alors qu'avant, on faisait tout à deux.
Merci pour tes mots de réconfort.