Etre le plus occuppé possible -d'une manière ou d'une autre-dans les premiers temps d'un deuil, c'est ce que beaucoup d'entre nous ont fait, instinctivement. C'est une réaction naturelle qui nous évite de sombrer complètement; parce-que si nous restions tout le temps prostrés physiquement, inactifs, ce serait pire encore. Même si, durant un deuil, surtout lorsqu'il est aussi récent que le tien, le manque de l'autre, le vide qu'il laisse derrière lui sont omniprésents, le fait de bouger, de ne pas resté statique, est un petit soulagement, et peux même empêcher les pires pensées de nous sumberger, sur le moment. C'est toujours ça de gagné...
Oui, 6 mois, c'est une étape. On se dit: "C'est la moitié d'une année...déjà?" ça parait impensable. Tu as eu raison d'être active ce jour-là, tu sens ce qui est bon pour toi, et oui, ton aimé peut être fier de toi.
Cette sensation de présence, je l'ai souvent ressentie moi aussi, c'est quelque chose de très particulier, que nous ne ressentons en aucune autre occasion

personnelement j'y crois.