Je pense que l'on passe tous par ce sentiment de culpabilité, celui de rester le survivant.
Car pour l'instant il s'agit bien de survivre au cataclysme.Je ne sens pas vraiment dans le déni, mais peut etre est ce le cas!
Comme toi c'est plutot l'injustice qui prédomine et la colère qui va avec.
C'etait l'amour de ma vie, jamais sauf parfois dans des moments de colère, je ne me suis imaginé vivre sans lui.
Il n'aura profité de rien, ni de sa retraite après des années de labeur,ni de moi totalement, le quotidien, le travail et des jours de repos différents s'en sont chargés, ni de voir grandir sa petite fille, et il ne connaitra pas non plus le bébé qui va arriver.
Nous étions heureux de pouvoir nous retrouver et de profiter au mieux de sa nouvelle liberté, cela c'est transformé en hopital,opération,chimio, qui n'a servit à rien et disparition!!!!!!!!!!!
Aujourd'hui ,je donnerai n'importe quoi pour revenir en arrière, et refaire l'histoire avec ce que je sais, mais c'est trop tard.
Depuis le 17 novembre 2011, toutes ces craintes, l'espoir et la souffrance en prime et tout cela pour rien.
Je souffre beaucoup de tout cela et le déni ne me protège pas.
J'aimerai vite que cette souffrance me quitte,je la trouve insuportable, mais voilà,je n'ai pas choisi lui non plus et la vie est ainsi faite,elle donne peu et prend toujours beaucoup.
Je suis aussi dans le POURQUOI lui, moi, NOUS,mais une fois de plus c'est ainsi,je cherche un sens à cela, mais je pense que c'est inutile.
Merci pour ta réponse.
zabou