C'est pas gai,
mais je sombre: alcool, médocs,
déprime

que faire
je m'enferme, n'ai envie de rien
et surtout pas de conseils de "pros" qui savent tout mieux que les autres

j'ai mal.. Je veux dormir, dormir à jamais

L'alcool était festif  mais il ne me parle plus vraiment, lui non plus ... les médicaments, ce n'est pas pas pour aujourd'hui, pas encore.
On essaie tous de trouver des expédients (qui nous expédient où ?) pour tenter de moins souffrir ...
Federico te tend la main et veille sur ton sommeil  ... Je crois que c'est la seule chose qui puisse nous tirer un peu vers le haut, l'attention des autres. Pas facile à trouver.
"Les conseilleurs ne sont pas les payeurs", c'est bien connu ... mais parfois, sans conseiller, on peut donner des pistes à explorer, des stratégies à mettre en place ... juste pour survivre ... en attendant mieux, un jour, peut-être ...
Moi, j'en ai plein mon tiroir des choses à faire pour que ça aille mieux. De temps en temps, j'ouvre mon tiroir et je regarde ce qu'il contient. Je ne m'en sers pas souvent, mais je sais qu'elles sont là. Au cas où ...

Aujourd'hui, Federico était au fond du tiroir, je suis passée juste un instant ... tout n'aura pas été vain.

Je souffre, nous souffrons, je pense à toi.

  C'est la colère qui nous bouffe ou nous qui dévorons la mort à pleine dents ?
  A souffrance vorace ... opposition coriace !
  Avons-nous "assez" souffert ?
  A quoi tendons-nous l'autre joue ?
  Etc ... etc ... il ne restera rien de toute façon ... pas de leçon ...
  Tendresse, présence bienveillante, jus de pamplemousse bien frais, Titine.

Merci.....tous de vos mains tendues....'

ENCORE MERCI


je me releverai
laissez moi un peu de temps


digestion difficile

Pour celles et ceux qui sont inscrit au programme deuil du site dont est issu ce forum vous l'aurez lu par la newsletter
mais voici un texte qui certes est/perte d'une mère mais qui me semble sur la notion de choc, de temps est parlant
c'est un texte de Proust
une correspondance inspirante entre Marcel Proust et Georges de Lauris que j'ai récemment découvert :

« ...Maintenant, je peux vous dire une chose : vous aurez des douceurs que vous ne pouvez pas croire encore.
Quand vous aviez votre père vous pensiez beaucoup aux jours de maintenant où vous ne l'auriez plus.
Maintenant vous penserez beaucoup aux jours d'autrefois où vous l'aviez.
Quand vous serez habitué à cette chose affreuse que c'est à jamais rejeté dans l'autrefois, alors vous la sentirez tout doucement revivre, revenir prendre sa place, toute sa place près de vous.

En ce moment ce n'est pas possible.
Soyez inerte, attendez que la force incompréhensible (...) qui vous a brisé, vous relève un peu, je dis un peu car vous garderez toujours quelque chose de brisé.
Dites-vous cela aussi car c'est une douceur de savoir qu'on aimera jamais moins, qu'on ne se consolera jamais, qu'on se souviendra de plus en plus.»

Lettre de Marcel Proust à Georges de Lauris qui vient de perdre sa mère.

douceur à vous toutes et tous

C'est une béquille dont j'aimerai pouvoir me passer....

Bonne soiree

le coca zéro c'est mon remède à la défonce.

et puis ça fait digérer ce qui ne passe plus......

je vous souhaite un peu de sérénité.

je n'en veux pas à la maladie. J'en veux à la vie.