un petit ou deux..mots ....

pour lui écrire notre remerciement...
pour ses gentils et délicats messages. d'attention, de tendresse....
 qui nous donnent  parfois le  courage et l'envie de repartir....
 

Je ne mérite pas tant de douceur et de tendresse.
Je suis vraiment émue et... incapable d'aligner les mots, ce qui est rare chez moi.

Envie de vous envoyer encore plein de bonbons doux et sucrés pour tenter de vous apporter une pause dans le chagrin.

Juste un mot : MERCI

 

Marina

oui marina, quand j'ai un gros coup de cafard, je viens sur le site et il est vrai que lorsque je lis  tes messages
cela me fait du bien, tu sais très bien écrire ce que l'on ressent, et on se sent moins seule, 6 mois demain que
mon compagnon de 35 ans de vie commune a quitté la maison pour un simple examen médical et il n'est plus
jamais revenu, continue  cela nous fait du bien, toute mon amitié t'accompagne

Encore MERCI Marina pour ta présence, tes messages... qui nous font tant de bien.
Marieroger

Mes amis, tout cela est trop doux ... et je ne vais pas vous cacher que je prends, je prends, je prends.

Sur un autre fil, Mammj écrit que : le don de soi n'est pas gratuit, quelquechose en retour de l'ordre de je ne sais quoi... est espéré !
Même si ce "calcul" n'est pas le moteur de nos échanges, j'avoue que tant de gentillesse et de douceur dans vos messages m'apportent 1000 fois ce que j'ai l'impression de vous apporter.

Vous n'imaginez pas à quel point cela me touche.
Ce matin, réveil un peu douloureux. Mon Pierre était avec moi dans mon rêve, rien de pire quand on ouvre les yeux : la solitude brutalement en pleine face. Comme beaucoup d'entre vous, j'ouvre aussitôt mon ordi sur le forum et ...
... à MARINA, à MARINA, à MARINA... Sourires, coeur gros et petite larme de douceur, celle qui fait aimer pleurer.

Merci à vous, merci.

Nous y arriverons, ensemble à avancer sur ce chemin, et à retrouver un peu de paix, au moins avec l'Amitié.

 

Marina

Bonjour Caroline,

As-tu quand même bien dormi ?
Comment çà va ce matin ?

Tu as raison, la solitude, ce n’est pas normal.
C’est peut-être aussi pour cela que je « sens » mon Pierre partout avec moi, pour ne pas trop souffrir de cette solitude.

Anecdote tristement drôle : Très vite, après son départ, assise dans notre salle de bain pour … allez disons le, le pipi du matin, je me suis dit : Voilà, maintenant, il n’y aura plus que moi pour changer le rouleau de papier toilette. Et je me suis mise à pleurer en fontaine.
Il faut dire que jeune fille, j’avais lu un article dans une revue féminine sans doute, voire féministe, où ces dames se plaignaient longuement de maris qui laissaient le tube de dentifrice ouvert et ne changeaient jamais le rouleau de papier toilette vide ! Drame dans une vie de couple !
Marquée à vie par ces âneries !
Et oh ! Bonheur, mon Pierre n’a pas eu besoin « d’éducation » sur le sujet et là encore, je me disais : Quel héros, même là, il est le plus fort.
C’est ballot ces souvenirs grotesques qui restent ancrés dans la mémoire, tandis que l’on cherche désespérément des images de journées capitales, de journées tellement pleines de douceur qu’elles débordent des petites cases de notre cerveau et se perdent à droite et à gauche.

Non, la solitude, ce n’est pas normale.
Elle me fait une peur atroce. Face à soi. Monologue. Questions sans réponse.
Mais en même temps, je ne me sens pas capable de supporter une autre présence que celle de Pierre à mes cotés. C’est peut-être idiot, peut-être trop tôt.
Le père de Pierre a perdu son épouse à 55 ans. Le désespoir complet. Deux ans après il se remariait pour fuir la solitude. Il a vécu très heureux et plus longtemps avec sa seconde épouse qu’avec la mère de Pierre.

Va, à chaque jour suffit sa peine.

Tu es bien élégante aujourd’hui Caroline ? Un rendez-vous important ?
C’est bien tes cheveux comme cela.

Bonne journée à toi, et n’oublie pas de faire des pauses, rien que pour toi, entre deux dossiers, juste pour regarder le ciel, une photo de ta fille, projeter d’aller la chercher à la sortie de l’école, ou lui acheter un petit cadeau, comme cela pour rien, ou plutôt si, pour le plaisir (voilà un mot qui disparait de notre vocabulaire d’endeuillé(e)s, c’est pourtant un joli mot !), pour le plaisir, le sien et le tien.

Marina

on aurait du ouvrir un fil sur les rouleaux de papier toilette.... (PUB)
nous aussi  c'était presque un jeu... mon Alain se donner un malin plaisir  de laisser trainer le rouleau vide .volontairement pour m'entendre râler  et moi je lui mettais dans les poches   ... c'est vrai ça fait sourire..c'est ballot comme dirait Marina et ça rappelle des souvenirs... et ça nous manque...

la solitude... très difficile à vivre !  nous étions trop ancrés dans notre bulle d'amour...  peut être trop égoiste à deux... ou plutôt nous avions vecu trop de malheurs chacun et nous voulions profiter du bonheur de chaque instant à deux. Maintenant je me retrouve seule... toute seule je souffre de cette solitude... ma fille est trop loin ; à part le boulot je n'ai personne à qui parler...
difficile à vivre! le vide...le néant... la famille disparue !
refaire des amis... pas facile avec notre tristesse... ou  notre tête de labrador dépressif comme dirait Thierry !

En effet, Thierry, ou es-tu? Heureusement, ici, on est libre de venir ou non. Mais si jamais tu passais par ici, donne des nouvelles!

Bien le bonjour à Alsy et Chris-Ka! Beau samedi???

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Aujourd'hui? Justement, je viens de me coiffer et la semaine passée, je suis devenue blonde hé! Je vais me maquiller un peu. Par contre, pas élégante pour deux sous: je m'occupe du jardin, du terrain, de laver l'auto... aujourd'hui, une rare journée de soleil parfait. Et demain, il pleuvra.

Souvenirs grotesques... en fait, liés à l'intimité de vivre en couple. En famille. Je ne les trouve pas grotesques, mais il le deviennent lorsqu'on voit que tout le monde vit pas mal les mêmes détails ridicules. Dans notre vie commune, ils ne prenaient aucune place ou presque. Que le rouleau soit là où il est: à chacun de s'occuper de ses fesses hé!

La solitude du quotidien, de l'ordinaire. Vivre en couple. Tout de même, c'est doux, facile, agréable, malgré des difficultés... bien sûr, je ne vois pas non plus un autre homme "envahir" ma vie: no thanks. Mais j'espère, quand même, qui sait.

J'ai aussi déjà entendu des histoires comme celle de ton beau-père. J'aime beaucoup: la vie nous réserve certainement des épreuves, mais aussi de bien beaux cadeaux. Ines Pérée et Inat Tendu. cf Réjean Ducharme, écrivain québécois mystérieux.

La solitude... pourtant, j'en ai besoin. Être confrontée, seule, à ne rien faire. En fait, ça ne m'est jamais arrivé. Pas dans ma tête en tout cas. Même quand j'étais avec mon mari, au centre du Ghana, durant 1 an et demi, avec la petite, à ne pas faire grand chose sauf à m'occuper des repas, du rangement et de ma Lou, je n'arrivais pas à apprécier et encore moins à approuver le "ne rien faire". J'étais coupable.

C'est de ça que je veux me débarrasser, durant mon arrêt de travail. Pour profiter me temps qui passe, justement. Pour moi, pour ma Lou et pour ceux qui m'entourent.

Oui, nous irons au restaurant, ma petite et moi, et après, on regardera un film en anglais, sur Netflix.

Et toi, Marina, qu'as-tu fait aujourd'hui? Tu as vu du monde, tu as aussi regardé le ciel? T'es tu faite jolie, juste pour toi? Ça fait chaud au coeur, des fois. Tu sais, depuis des années, quand je ne vais pas bien, et même si je ne sors pas, je ne vois personne, je me "push-push" de parfum, sur le ventre. "Au moins, je sens bon" que je me dis

Je t'embrasse.