Bonjour Titigoo,
Comme beaucoup d'autres sur ce forum, moi aussi j'ai cette peur du week-end qui s'annonce. Toute l'échelle des valeurs de nos couples semble inversée par l'absence de l'être aimé.
Même si tu n'as goût à rien, il faut te forcer à t'occuper, autant pour ne pas t'écrouler que pour elle et en son nom parce qu'elle aurait bien voulu continuer, qu'elle avait sans doute des projets, des envies, qu'elle avançait gaiment dans la vie avec toi. C'est une célébration de l'autre que d'agir au quotidien, non pas pour reproduire ce qu'on aurait fait ensemble mais accomplir au nom de notre couple plutôt que subir l'immobilité.
Du fond de ce chagrin qui est le nôtre, il faut se reconstruire non pas sans eux mais avec leur esprit à nos côtés, bien qu'ils ne soient plus là physiquement. C'est très difficile à mettre en pratique, avec tous ces moments plus ou moins longs de découragement complet mais il nous faut parcourir ce chemin en attendant notre propre départ qui nous unira de nouveau à notre amour.
Je te souhaite tout le courage nécessaire pour avancer, vers elle en finalité.
Je t'embrasse affectueusement,
Marie