Bonsoir Marie,

Tous vos messages, qu'ils émanent de  Zabou, Catherine, Véronique ou les tiens sont empreints d'une force et d'une réactivité que je n'ai malheureusement pas. Je suis certaine que vous souffrez également mais tout comme devant la douleur physique, nous ne sommes pas égaux.
Je répétais à mon merveilleux Amour qu'il était mon soleil et ma force. Combien de fois lui ai-je dit !! Je crois même qu'il ne devait même  plus y prêter attention tellement je lui ai dit !  . Je viens de réécouter une interview de Patricia Darré après la parution de son livre "un souffle vers l'Eternité". Si savoir que la vie continue après la mort me réconforte, imaginer qu'il peut ne plus se souvenir de ce qu'il a été sur terre et de notre grand amour me plonge dans le désarroi.  Ce livre me semble si sincère et authentique, et si concordant avec d'autres beaux témoignages sur la survivance de l'esprit qu'il me semble logique de le prendre en compte.
En tout cas, un grand merci  Marie pour ton aide et un grand merci à vous tous et toutes.
Je sais que le chemin est très difficile mais après 10 mois il est plus que cela ! il est épuisant et ce changement de vie imposé m'enlève toute énergie.
Je vous envoie toute mon amitié

Bonsoir, ou plutot bonne nuit à tous et toutes.

Mary42,
comment t'expliquer ?...
Je ne sais pas, pour moi c'est une certitude. Mon mari était présent juste au moment de mon réveil, ou plus exactement, c'est ce que j'ai "entendu" qui m'a réveillée.
C'était sa voix que j'aurai reconnue entre mille autres, c'est surtout ce "je t'aime" qui m'a fait un bien fou.
Mon mari n'aimait pas dire à tort et à travers ces trois petits mots que, nous les femmes, aimons tant entendre.
Pour lui, c'était une expression qu'il avait trop entendue (je pense lors de son premier mariage) et qui n'avait pas empêché une séparation très douloureuse pour lui.
Aussi, ne la disait-il pas n'importe comment, à n'importe quel moment.
Alors que, pour moi, c'était à longueur de journée que je lui disais mon amour, ne serait-ce qu'en lui faisant un petit bisou dans le cou lorsque je passai derrière lui !

Sa grande détresse était de me dire : "je ne pourrai plus t'aider et te soutenir".
Je lui ai répondu : "détrompe-toi, je sais que tu m'aideras et que tu seras toujours à mes côtés.

C'est pourquoi, pour moi, il n'y a aucune autosuggestion dans ce demi-rêve.
Et la chaleur et le calme que j'ai ressenti au réveil étaient là pour me prouver que son esprit était à l'intérieur de moi.

Il m'est arrivée un peu la même chose lors du décès de ma maman, il y a quelques années.
Décès le 31 mai.
Nous sommes partis en vacances le 1er juillet.
Je pleurai beaucoup, à n'importe quel moment, j'étais très mal.
J'étais en vacances, mais je vivais très très mal ces jours qui étaient pourtant un peu de répit après l'accompagnement (déjà) de ma maman !
Et, une nuit, également sur le matin, je me suis retrouvée dans les bras de ma petite maman comme lorsque j'étais enfant et qu'elle me dorlotait. Il y avait plein de monde autour, mais plutôt des silhouettes un peu grisées. Je n'ai reconnu personne sauf peut-être une plus près de ma maman. Peut-être mon père ?
J'étais bien, j'étais dans les bras de maman !
J'ai voulu me retourner pour la prendre à mon tour dans les miens comme je le faisais les dernières années où je me suis occupée d'elle tout au long de sa vieillesse.
Et, tout d'un coup, elle a disparu, s'est volatilisée. Je me suis retournée -dans mon rêve- et on aurait dit une fumée qui s'échappait de mes bras.... et toutes les autres silhouettes avec !

Toute la journée qui a suivi, j'étais comme sur un petit nuage. J'étais calme, pas de pleurs. J'étais bien !
Cela m'a beaucoup aidée pour faire le deuil de maman.

J'avais raconté cela à mon mari. Il m'avait dit alors, je m'en souviens très bien : "ta maman est venue te rendre visite !"

Alors, que mon mari soit venu à son tour, il n'y a pas photo.
En tous les cas, pas pour moi !

Et puis, n'est-ce pas cela qui importe ?

Je vous embrasse tous et toutes tendrement.
Catherine

Coucou vous tous,
Une nocturne pour se plaindre de notre vie ? Comme c'est NORMAL.
Un petit coucou tout particulier à la tendre Marie qui va encore me dire : vas te coucher toi, il est tard. Elle est excellente et me fait bien rire.
Sur ce forum nous nous plaignons toutes et tous tellement...
Je me lance réellement car je n'écris vraiment pas souvent (ma tendre Marie pourra vous le certifier) !
Pourquoi ne pas nous lancer à nous SERRER  les coudes pour que la vie soit plus douce sur le ton de la bonne humeur.
Faisons abstraction pour UNE fois à notre peine.
Pourquoi ne pourrions-nous pas nous raconter des moments de notre journée ?
Pourquoi ne pourrions-nous pas parler de nos enfants, petits enfants ?
Pourquoi ne pourrions-nous pas nous raconter ce qui se passe au travail ?
Pourquoi ne pourrions-nous pas nous raconter des histoires de familles nulles de chez nulles ... ?
Cela serait rigolo je pense et nous passerions des soirées plus drôles, plus rigolotes sans oublier bien sûr nos Amours.
Qu'en pensez-vous ?
Le fil pourrait s'intituler : allez on rigole un peu ...
Je sais, pas facile tout ça mais si nous voulons nous en sortir, on se lance ?
Je vous fais confiance, on se raconte des trucs à mourir de rire (on aura bien le temps de pleurer lorsque nous retrouverons notre lit) !

Enormes bisous à vous toutes et tous.
P.S. si personne ne ''bouge'', je ne viendrai jamais plus sur ce forum !!!