Laurent,
comme toujours j'hésite à m'exprimer, je ne me sens aucune légitimité à cela. Je ne me sens ni meilleur ni plus averti que les autres.
Et je comprends tes émotions. Oui, la vie sans sa moitié est insupportable...et pourtant toi, moi, nous tous ici avons survécus. Cabossés, meurtris, desespérés. Et pourtant vivants. Oui, la douleur au quotidien est épuisante, elle nous fait dire "a quoi bon" ou "c'est trop dur".
Je sais tout cela.
Je ne juges pas ton intention. Je voudrais juste que tu réfléchisse un peu : ne regretterais tu pas cette décision ? Pour toi, pour tes enfants, ta famille, tes amis ?
J'entends bien ta reflexion : "je vais encore penser aux autres, pas à moi"....lorsque Betty était encore là, n'était ce pas pour elle que tu faisais les choses, par amour ? Il t'est bien plus difficile de faire quelque chose pour d'autres personnes que Betty, cela te coute plus, mais c'est malgré tout similaire, non ?
Sans jugement aucun....
Bien à toi.