Bonjour André,
Comme chaque matin ou presque, la première chose qu je fais au réveil : Ouvrir mon ordi et lire mes messages, vos messages.
Et ce matin, le tiens me présentant des excuses!
Oh mais non, André, je me suis mal exprimée, cet au revoir que tu n'as pas pu formuler, je voulais dire que le plus important n'était pas là. Pour moi, en Amour comme en Amitié, la force de l'attachement n'a pas besoin de mot pour s'exprimer, mais d'attentions.
Nous avons, sur d'autres fils débattus plus d'une fois sur cet "au revoir" ou ce silence que certain nomme mensonge, autour du lit d'hôpital.
Ce silence, je l'ai eu et cela n'a pas été une épreuve. L'épreuve aurait été d'affronter le regard de mon époux, tandis que lui disais la vérité, celle que le médecin m'avait assénée dans son petit bureau du bout du couloir. J'ai choisi d'accompagner Pierre dans la joie et les sourires, avec des caresses, des douceurs et ... des tas de mensonges, et je ne regrette rien.
Peut-être était il mon complice, peut-être pas, peut-être souhaitions nous nous protéger mutuellement.
Dans tous les cas, c'est l'Amour qui décidait.
Pardonnes-moi à ton tour si tu as cru lire dans mon message, que je voulais doux et apaisant (!), un reproche quelconque.
Nous avons une telle charge émotionnelle, que parfois, les mots vont au delà de ce que nous voulons exprimer.
Passe une douce journée, après, j'espère, une nuit paisible.
Marina